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Les Héritières de La Salamandre
Date de parution : 06/10/2022
Éditeurs :
Pocket

Les Héritières de La Salamandre

Date de parution : 06/10/2022
1965. En regardant un reportage, Esther découvre l’étonnante renaissance d’un village de Provence, au lendemain de la guerre. C’est surtout le témoignage d’une santonnière, Alexandra Mayer, qui la captive. Celle-ci porte le nom de... 1965. En regardant un reportage, Esther découvre l’étonnante renaissance d’un village de Provence, au lendemain de la guerre. C’est surtout le témoignage d’une santonnière, Alexandra Mayer, qui la captive. Celle-ci porte le nom de jeune fille de sa mère, et comme elle, est originaire d’une région d’Europe qui n’est plus, le Banat.
Esther n’ayant plus que son...
1965. En regardant un reportage, Esther découvre l’étonnante renaissance d’un village de Provence, au lendemain de la guerre. C’est surtout le témoignage d’une santonnière, Alexandra Mayer, qui la captive. Celle-ci porte le nom de jeune fille de sa mère, et comme elle, est originaire d’une région d’Europe qui n’est plus, le Banat.
Esther n’ayant plus que son frère et les souvenirs épars d’une histoire familiale pleine d’ombres, l’existence d’Alexandra est une révélation. Elle doit faire sa connaissance. Au fil de leurs souvenirs partagés renaîtra le passé tumultueux de leurs ancêtres, bâti par des pionnières d’exception, les femmes de La Salamandre..
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EAN : 9782266323987
Code sériel : 18606
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266323987
Code sériel : 18606
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lulu8723 30/10/2022
    Françoise BOURDON. Les Héritières de La Salamandre. A la suite de la diffusion d’un documentaire évoquant les réfugiés banatais, implantés dans le Vaucluse qu’Esther Leavers, célèbre pianiste, réagit et part à la recherche de ses origines. Ce reportage présente une santonnière, Alexandra Mayer… Mayer est le nom de jeune fille de Elena, la mère de notre héroïne. Ce nom interpelle notre héroïne. Peut-être une parente de la jeune femme ! Aussitôt, elle abandonne tous les concerts prévus et se lance à la poursuite de ses ancêtres, quittant Londres pour s'installer en Provence. Quelle belle saga familiale, retraçant sur plus de trois siècles le long périple accompli depuis Metz en 1767, pour aboutir en 1950 à La Roque-sur-Pernes, un petit village du Vaucluse, sis à une dizaine de kilomètres de Fontaine-de Vaucluse, avec un passage au Banat. Pourquoi des familles du Messin ont-elles émigrés au Banat, cette province aux confins de la Roumanie ? C’est l’impératrice Marie-Thérèse qui accorde à ces colons des avantages financiers et leur alloue une superficie de terres afin qu’elles s’implantent dans cette partie du territoire, la peuplent, la défrichent, la fassent vivre, quasi en autarcie. Nous suivons les... Françoise BOURDON. Les Héritières de La Salamandre. A la suite de la diffusion d’un documentaire évoquant les réfugiés banatais, implantés dans le Vaucluse qu’Esther Leavers, célèbre pianiste, réagit et part à la recherche de ses origines. Ce reportage présente une santonnière, Alexandra Mayer… Mayer est le nom de jeune fille de Elena, la mère de notre héroïne. Ce nom interpelle notre héroïne. Peut-être une parente de la jeune femme ! Aussitôt, elle abandonne tous les concerts prévus et se lance à la poursuite de ses ancêtres, quittant Londres pour s'installer en Provence. Quelle belle saga familiale, retraçant sur plus de trois siècles le long périple accompli depuis Metz en 1767, pour aboutir en 1950 à La Roque-sur-Pernes, un petit village du Vaucluse, sis à une dizaine de kilomètres de Fontaine-de Vaucluse, avec un passage au Banat. Pourquoi des familles du Messin ont-elles émigrés au Banat, cette province aux confins de la Roumanie ? C’est l’impératrice Marie-Thérèse qui accorde à ces colons des avantages financiers et leur alloue une superficie de terres afin qu’elles s’implantent dans cette partie du territoire, la peuplent, la défrichent, la fassent vivre, quasi en autarcie. Nous suivons les familles Mayer, Mosse, Rambourg l’instituteur, Basler, Schwartz ; même le père Senneville, le prêtre, est du voyage, etc... Nous les accompagnons dans leur longue traversée de l’Europe. Merci à l’autrice de nous fournir une carte témoignant de ce parcours. Il sera semé d’embûches, de joies, de peines, de traquenards... Il faut traverser, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie avant de parvenir au lieu du Banat, proche de Timisoara ( tristement célèbre pour son insurrection de 1989, sous Ceausescu, le tyran de la Roumanie). Et cette pérégrination se fait en charrette, tractée par des chevaux. Je vous laisse imaginer la durée de ce déplacement, et les conditions sanitaires, logistiques,approvisionnement en nourriture et nuitées pour héberger toute cette caravane, pour les hommes et les bêtes ! vue la distance à parcourir ! Pas de véhicule motorisé, pas de train, nous ne sommes qu’en 1767, au début de cet exode, imposé par la misère, la famine et les diverses maladies qui accablent la population rurale ... Au fil des chapitres, alternant de façon fort agréable les différentes époques, avec le présent, nous découvrons les liens unissant ces deux femmes. Toutes deux ont vécu des moments tragiques, traversant les aléas de l’Histoire, subissant des exactions dues à leurs origines, leur religion. Les Mayer ont construit un domaine agricole exemplaire et bâti une belle demeure, « La Salamandre », qui donne son titre à ce récit. De nombreuses dissensions entre les héritiers (Merci encore à Françoise BOURDON d’avoir intégrer un arbre généalogique, nous permettant de relier les liens du sang et de suivre les diverses branches ) témoignent des nombreuses difficultés rencontrées au cours de leur existence. La rupture entre les enfants, les unions avec des juifs et la période historique avec la montée du nazisme, l’entrée en guerre des pays et la fuite vers des contrées plus accueillantes pour les persécutés, en particulier, en Autriche dans un premier temps puis en Angleterre, et enfin, en France dans les années 1950… De l’amour, de l’espoir mais aussi d’innombrables trahisons, au sein même des fratries... Ce roman nous présente une page d’histoire peu connue et retrace la grande Histoire d’une partie de l’Europe et les diverses migrations d’un lieu à un autre afin de peupler une région, une province en déshérence. L’écriture est fine, agréable et l’histoire dévoilée, fort intéressante. Je vous recommande donc cette lecture. Bonne journée à tous. (24/10/2022).
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  • MamieAgnes 27/08/2022
    Une saga familiale, avec des femmes fortes, comme Françoise Bourdon sait si bien les écrire. Ce roman est très bien document#279; sur un pan d'histoire méconnu. Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs et ce roman n'est pas mon préféré de cette auteure.
  • lenoute 13/03/2022
    C’est une saga familiale qui retrace le parcours de colons pionniers d'origine française venus de la région du Banat en Roumanie pour reconstruire un village dépeuplé de Provence au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ce récit construit avec une double temporalité est très intéressant et intrigant J’ai apprécié découvrir ces familles qui ont tout quitté dans l'espoir de se bâtir une nouvelle vie, et se forger leur propre destin. Je ne connaissais pas l’histoire de cet exil. C’est une lecture instructive. L’écriture est belle, les personnages sont attachants, mais nombreux. Ce roman m’a emporté au début, mais s’essouffle vers la fin. J’y ai noté beaucoup de longueurs.
  • Soemm 06/03/2022
    Ce roman est une belle fresque familiale, sous forme d’une double temporalité qui finissent par se rejoindre au fur et à mesure de la construction de la famille et des générations qui naissent, se renouvellent. J’ai beaucoup apprécié découvrir une période de l’Histoire qui m’était totalement inconnue : l’exode de plusieurs familles de France vers la Roumanie (1767). L’histoire est très bien contée et se lit très facilement : nous sommes emportés dans le destin des différents membres de la famille qui évolue jour après jour, dans leur vie semée d’embuche et faite de choix. J’ai trouvé dommage que certains personnages de la fresque familiale ait été trop éclipsé. En revanche, on s’attache à la plupart des personnages et en particulier ceux du présent qui sont à la recherche de leur origine et d’une famille. L’histoire de Frédéric et Loretta était intéressante mais à d’autres moment, cela tombait dans la facilité pour caser à tout prix un certain type de personnage et paraitre ouvert d’esprit. Malgré tout, j’ai beaucoup apprécié ce roman du terroir qui sort des sentiers battus dans un contexte historique traité différemment de ce dont on a l’habitude. Une bonne lecture dans l’ensemble
  • bebi 04/03/2022
    Esther a été intriguée par un reportage télévisé, dans lequel on parlait d’une artiste portant le même nom de famille qu’elle et vivant en France. Connaissant très peu l’histoire familiale, elle décide un peu sur un coup de tête de rencontre cette femme, et d’essayer d’en apprendre davantage. Au travers de cette rencontre, c’est un pan de l’Histoire que l’auteur déploie sous nos regards. Françoise Bourdon n’est plus à présenter, ayant à son palmarès une multitude de titres connus. Je ne suis pas toujours embarquée dans les récits qu’elle nous offre, mais cela a été le cas cette fois-ci. Nous plongeons dans une saga familiale comme je les aime. Plusieurs générations, une époque intéressante, des destins tellement différents les uns des autres. Un véritable tableau immense où il y a tant de choses à voir. Entre périodes récentes et épisodes, on voit se dessiner une généalogie intéressante, dans laquelle chaque génération a apporté des éléments nouveaux. Une famille que l’on voit s’étoffer peu à peu, avec ses bonheurs et ses aléas. Je me suis laissée bercer par le rythme du récit, doux et régulier. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de cet exil, et j’y ai donc... Esther a été intriguée par un reportage télévisé, dans lequel on parlait d’une artiste portant le même nom de famille qu’elle et vivant en France. Connaissant très peu l’histoire familiale, elle décide un peu sur un coup de tête de rencontre cette femme, et d’essayer d’en apprendre davantage. Au travers de cette rencontre, c’est un pan de l’Histoire que l’auteur déploie sous nos regards. Françoise Bourdon n’est plus à présenter, ayant à son palmarès une multitude de titres connus. Je ne suis pas toujours embarquée dans les récits qu’elle nous offre, mais cela a été le cas cette fois-ci. Nous plongeons dans une saga familiale comme je les aime. Plusieurs générations, une époque intéressante, des destins tellement différents les uns des autres. Un véritable tableau immense où il y a tant de choses à voir. Entre périodes récentes et épisodes, on voit se dessiner une généalogie intéressante, dans laquelle chaque génération a apporté des éléments nouveaux. Une famille que l’on voit s’étoffer peu à peu, avec ses bonheurs et ses aléas. Je me suis laissée bercer par le rythme du récit, doux et régulier. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de cet exil, et j’y ai donc appris des choses intrigantes. Ces faits historiques qui sont passés inaperçus, très souvent, me plaisent toujours beaucoup. C’est donc à joli titre à découvrir, que je recommande.
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