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Les Matins de Jénine
Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 05/02/2009
Éditeurs :
Pocket

Les Matins de Jénine

Michèle Valencia (traduit par)
Date de parution : 05/02/2009

Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d’Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit...

Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d’Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l’État d’Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés....

Comme son père, et comme le père de son père, Hassan vit de la culture des olives dans le petit village palestinien d’Ein Hod. Mais en 1948, lors du conflit qui suit la création de l’État d’Israël, Ein Hod est détruit et ses habitants conduits vers un camp de réfugiés. Pour Hassan, cet exil s’accompagne de la douleur de voir l’ancestral cycle familial brisé à jamais. Son jeune fils Ismaïl a été enlevé par des Israéliens qui lui cacheront ses origines. L’aîné, Youssef, grandira dans la haine des Juifs, prêt à toutes les extrémités. Quant à Amal, sa fille, elle tentera sa chance aux États-Unis, inconsolable cependant d’avoir fui les siens.
La guerre les a séparés. Elle seule pourra les réunir…

« L'écriture de Susan Abulhawa est à l'image de cette interminable tragédie, traversée de rancœur, de naïveté, mais surtout d'une émotion, d'une poésie, d'une nostalgie, d'une tendresse auxquelles on ne résiste pas. » Robert Verdussen – La Libre Belgique

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

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EAN : 9782266190046
Code sériel : 13915
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266190046
Code sériel : 13915
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« L’écriture de Susan Abulhawa est à l’image de cette interminable tragédie, traversée de rancœur, de naïveté aussi, mais surtout d’une émotion, d’une poésie, d’une nostalgie, d’une tendresse auxquelles on ne résiste pas. »

Robert Verdussen – La Libre Belgique

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Suzylp 27/01/2024
    C’est une histoire fictive, s’ancrant dans le contexte réel de la guerre israélo palestinienne. C’est une histoire d’amour, de violence, d’espoir et de guerre sans fin… Comment ne pas ressentir la douleur en lisant ce livre ? Il raconte le malheur et la tristesse d’un conflit qui continue aujourd’hui, mais aussi l’histoire d’une famille qui a été détruite.
  • liliterre 22/11/2023
    J'aime lire des romans en rapport avec ce qui m'environne. Or, ces temps-ci, l'actualité tourne autour de deux patries: Israël et Palestine. En écrivant ces deux noms propres, je m'interroge: ne pensera-t-on pas que je favorise l'une en la présentant en premier? Je ne fais que ce que l'on m'a appris étant petite, à savoir respecter chacun, être neutre, suivre l'ordre alphabétique. L'idée de ce roman était fabuleuse: lors d'une attaque dans un village palestinien, une mère perd son bébé, alors repris par un couple d'Israélites ayant souffert du nazisme et ne pouvant plus enfanter. Des années plus tard, l'enfant se découvre palestinien de naissance, israélien de cœur. Combien la situation est intéressante!!! Malheureusement, je trouve que ce fait n'est pas assez exploité dans le roman: David/Ismaël est vite relégué au second plan, et nous suivons principalement les destins de Youssef et Amal, les frère et sœur. Ce roman reste éloquent: on découvre la prise de possession du pays, les drames traversés, les vengeances qui font que jamais cela ne s'arrête. On a l'impression de lire ce qui se passe aujourd'hui. Les événements racontés remontent à une cinquantaine d'années, mais les deux peuples le vivent encore, avec des technologies et armes de guerre plus poussées. J'ai donc aimé ce roman et je le trouve nécessaire; on comprend l'implication de pays tels que les USA, le silence de la presse sur certaines attaques, la difficile intégration des Palestiniens qui cherchent à se reconstruire, l'écho que peuvent avoir des attentats comme le 11 septembre en eux... Petit bémol: les changements trop récurrents de narrateurs, sans construction claire du récit; un changement d'un chapitre à l'autre serait simple, ces constructions sont courantes; mais ici, le narrateur change parfois aussi à l'intérieur d'un même chapitre, ce qui est, je trouve, troublant. Une autre chose que j'aurais appréciée, c'est une carte pour visualiser les pays concernés (Liban, Cisjordanie...)J'aime lire des romans en rapport avec ce qui m'environne. Or, ces temps-ci, l'actualité tourne autour de deux patries: Israël et Palestine. En écrivant ces deux noms propres, je m'interroge: ne pensera-t-on pas que je favorise l'une en la présentant en premier? Je ne fais que ce que l'on m'a appris étant petite, à savoir respecter chacun, être neutre, suivre l'ordre alphabétique. L'idée de ce roman était fabuleuse: lors d'une attaque dans un village palestinien, une mère perd son bébé, alors repris par un couple d'Israélites ayant souffert du nazisme et ne pouvant plus enfanter. Des années plus tard, l'enfant se découvre palestinien de naissance, israélien de cœur. Combien la situation est intéressante!!! Malheureusement, je trouve que ce fait n'est pas assez exploité dans le roman: David/Ismaël est vite relégué au second plan, et nous suivons principalement les destins de Youssef et Amal, les frère et sœur. Ce roman reste éloquent: on découvre la prise de possession du pays, les drames traversés, les vengeances qui font que jamais cela ne s'arrête. On a l'impression de lire ce qui se passe aujourd'hui. Les événements racontés remontent à une cinquantaine d'années, mais les deux peuples le vivent encore, avec des technologies et armes de...
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  • rezkilarras 05/08/2023
    Un roman historique déchirant, bouleversant. Les personnages sont fictifs, mais l’histoire douloureuse de la Palestine et des Palestiniens ne l’est pas. Début du 20e siècle, le sionisme décrète ‘la Palestine, une terre sans peuple, pour un peuple sans terre, le peuple juif’. Les immigrés juifs cèdent à l’attrait du sionisme, affluent vers la Palestine et remplacent peu à peu les arabes enracinés sur cette terre depuis des siècles, jusqu’à la proclamation de l’état d’Israël en 1948. Les Palestiniens devenus des réfugiés dans leur propre pays sont poussés à l’exil. On a décidé de les rayer du monde, de leur histoire, de leur avenir. Le monde leur tourne le dos, les promesses et les résolutions de l’ONU restent lettre morte.. La famille ABULHEJA établie depuis 40 générations dans le beau village Ein-Hod, est chassée de sa maison, de sa terre; elle se réfugie dans un camp à JENINE. Au cours de leur exil, le petit Ismaël est kidnappé par un soldat israélien qui l’offre à sa femme qui ne peut enfanter, il est rebaptisé David. Susan Abulhawa nous raconte la souffrance dévastatrice de cette famille sur 3 générations d’occupation, sans déshumaniser ‘l’ennemi’ israélien malgré l’atrocité de ses méthodes. Elle exprime sa tristesse et son indulgence pour la jeunesse d’Israël, leurrée par ses dirigeants à coups de slogans, de religion, d’arrogance et de puissance. Le destin d’Ismaël/David m’a particulièrement touché quand il découvre la supercherie de son identité. Un destin qui le place dans un entre-deux, il n’appartient ni à un peuple ni à l’autre. Cette lecture est nécessaire pour mieux comprendre le conflit israélo-palestinien, comprendre que les palestiniens ne sont pas les méchants de ce conflit. Un roman historique déchirant, bouleversant. Les personnages sont fictifs, mais l’histoire douloureuse de la Palestine et des Palestiniens ne l’est pas. Début du 20e siècle, le sionisme décrète ‘la Palestine, une terre sans peuple, pour un peuple sans terre, le peuple juif’. Les immigrés juifs cèdent à l’attrait du sionisme, affluent vers la Palestine et remplacent peu à peu les arabes enracinés sur cette terre depuis des siècles, jusqu’à la proclamation de l’état d’Israël en 1948. Les Palestiniens devenus des réfugiés dans leur propre pays sont poussés à l’exil. On a décidé de les rayer du monde, de leur histoire, de leur avenir. Le monde leur tourne le dos, les promesses et les résolutions de l’ONU restent lettre morte.. La famille ABULHEJA établie depuis 40 générations dans le beau village Ein-Hod, est chassée de sa maison, de sa terre; elle se réfugie dans un camp à JENINE. Au cours de leur exil, le petit Ismaël est kidnappé par un soldat israélien qui l’offre à sa femme qui ne peut enfanter, il est rebaptisé David. Susan Abulhawa nous raconte la souffrance dévastatrice de cette famille sur 3 générations d’occupation, sans déshumaniser ‘l’ennemi’ israélien malgré l’atrocité de ses méthodes. Elle exprime sa tristesse et son...
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  • liliper66 21/05/2023
    Je dois avouer mon ignorance en ce qui concerne la guerre continue entre Israël et la Palestine. Ce roman m'a beaucoup éclairée sur la situation. Fin 1992, je me suis rendue en Israël, en voyage professionnel, et j’ai visité un kibboutz situé à la frontière libanaise. Il était entouré de miradors avec des soldats qui surveillaient tout. A l’époque, j’avais été impressionnée par le calme des habitants vivant sous la menace permanente d’être attaqués. Et, pour être tout à fait honnête, je les ai plaints, comme s’ils étaient des victimes. Bien-sûr je savais qu’Israël avait été créé de toutes pièces, en chassant les palestiniens de leurs maisons et terres, mais en lisant ce roman j’ai été horrifiée par toutes les exactions et massacres commis. Et cela en étant convaincus qu’ils en avaient le droit parce qu’ils étaient des rescapés de la Shoah. Le droit ! C’est l’exemple parfait de la façon dont un ouvrage a le pouvoir nous informer et de changer nos opinions. Jénine est une ville palestinienne située au nord de la Cisjordanie occupée. Le nom désigne également le camp de réfugiés palestiniens. Amal est née dans ce camp. Comment sa famille s’est retrouvée là ? Comment vont-ils s’adapter à cette nouvelle vie et surtout, vont-ils survivre ? Qu’auront-ils à offrir à leurs enfants ? Le récit est puissant et on ne peut que s’attacher à chaque membre qui tantôt nous émeut, tantôt force notre admiration en faisant montre d’un incroyable courage. La présentation de l’éditeur est assez complète, je n’en dirai pas plus pour ne pas « divulgâcher ». Le style est tout simplement parfait et souvent très poétique, malgré le contexte. Des poèmes sont parfaitement insérés dans le texte (surtout de Khalil Gibran, poète libanais 1883-1931), comme ici : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles du désir de la Vie pour elle-même. Ils passent par vous, mais ne viennent pas de vous, Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour, mais pas vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez loger leurs corps, mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même en rêve. Vous pouvez vous efforcer d’être semblables à eux, mais ne cherchez pas à les rendre semblables à vous. Car la vie ne revient pas en arrière et ne s’attarde pas avec le passé. (Le Prophète – 1923) Mais l’autrice doit aussi parler de massacres et ne rien épargner au lecteur afin qu’il prenne la mesure de ce que les palestiniens ont subi. Dans cet extrait, un gamin vient d’être abattu, sans aucun motif : J’ai entendu et utilisé moi-même « par exemple » d’innombrables fois. Pourtant, un mot aussi insignifiant, aussi banal, envahit soudain les jours heureux de ma jeunesse et me vole le souvenir d’avoir joué au foot avec Jamal, ce Jamal dont les Juifs font un « exemple » sous mes yeux. Je vois la vie s’écouler par la blessure d’un « exemple » âgé de seize ans, et je m’étonne en constatant que des choses anodines, voire de simples mots, deviennent odieuses et impitoyables en gagnant en force, et ce malgré la raison et l’histoire. Je vous donne aussi cet extrait qui nous éclaire parfaitement sur l’inexorable enchaînement de violences, au nom de la vengeance. Nous étions le 31 mars 2002. Le 20 mars, un attentat suicide avait fait sept victimes israéliennes en Galilée. Cet attentat voulait venger les trente et un Palestiniens tués par les Israéliens le 12 mars, à titre de représailles après la mort de onze Israéliens le 11 mars, abattus pour venger quarante Palestiniens tués le 8 mars, et ainsi de suite. A lire absolument. Je dois avouer mon ignorance en ce qui concerne la guerre continue entre Israël et la Palestine. Ce roman m'a beaucoup éclairée sur la situation. Fin 1992, je me suis rendue en Israël, en voyage professionnel, et j’ai visité un kibboutz situé à la frontière libanaise. Il était entouré de miradors avec des soldats qui surveillaient tout. A l’époque, j’avais été impressionnée par le calme des habitants vivant sous la menace permanente d’être attaqués. Et, pour être tout à fait honnête, je les ai plaints, comme s’ils étaient des victimes. Bien-sûr je savais qu’Israël avait été créé de toutes pièces, en chassant les palestiniens de leurs maisons et terres, mais en lisant ce roman j’ai été horrifiée par toutes les exactions et massacres commis. Et cela en étant convaincus qu’ils en avaient le droit parce qu’ils étaient des rescapés de la Shoah. Le droit ! C’est l’exemple parfait de la façon dont un ouvrage a le pouvoir nous informer et de changer nos opinions. Jénine est une ville palestinienne située au nord de la Cisjordanie occupée. Le nom désigne également le camp de réfugiés palestiniens. Amal est née dans ce camp. Comment sa famille s’est retrouvée là ? Comment vont-ils s’adapter à...
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  • Marie2406 08/05/2023
    Amal la narratrice de cette histoire est la plus jeune des trois enfants de la famille Abulheja implantée depuis plus de 40 générations à Ein Hod un village palestinien où il faisait bon vivre à l’ombre des oliviers millénaires. Mais voilà que pour se donner bonne conscience des dirigeants occidentaux ont décidé à la fin de la seconde guerre mondiale d’offrir à un peuple sans terre, une terre sans peuple, selon leurs dires. Mais lorsque les colons juifs sont arrivés, ils ont constaté que cette terre était occupée. Alors ils ont, dès la création d’Israël en 1948, exilé les palestiniens dans des camps pour occuper leur terre, leurs villages. Et c’est à travers les yeux d’Amal née dans un camp de réfugiés à Jénine, que l’auteure nous décrit le terrible destin des palestiniens, et de leur révolte considérée par les dirigeants occidentaux comme du terrorisme, eux qui voulaient seulement pouvoir continuer à vivre sur leurs terres ancestrales occupées par les nouveaux venus. Un conflit qui aujourd’hui encore, 75 ans plus tard, continue à faire des morts parmi les hommes, les femmes et les enfants des deux cotés de la frontière, des deux côtés du mur, victimes collatérales de dirigeants occidentaux et de leurs décisions qui n’ont pour seul but que de régler un problème qui pour eux, n’en est pas un. Un très joli roman historique malgré des descriptions de scènes atroces, mais qui magnifie un pays et qui est aussi un hymne à la famille, à l’amitié, à l’amour et à la vie qui se doivent d’être plus forts que la mort. Amal la narratrice de cette histoire est la plus jeune des trois enfants de la famille Abulheja implantée depuis plus de 40 générations à Ein Hod un village palestinien où il faisait bon vivre à l’ombre des oliviers millénaires. Mais voilà que pour se donner bonne conscience des dirigeants occidentaux ont décidé à la fin de la seconde guerre mondiale d’offrir à un peuple sans terre, une terre sans peuple, selon leurs dires. Mais lorsque les colons juifs sont arrivés, ils ont constaté que cette terre était occupée. Alors ils ont, dès la création d’Israël en 1948, exilé les palestiniens dans des camps pour occuper leur terre, leurs villages. Et c’est à travers les yeux d’Amal née dans un camp de réfugiés à Jénine, que l’auteure nous décrit le terrible destin des palestiniens, et de leur révolte considérée par les dirigeants occidentaux comme du terrorisme, eux qui voulaient seulement pouvoir continuer à vivre sur leurs terres ancestrales occupées par les nouveaux venus. Un conflit qui aujourd’hui encore, 75 ans plus tard, continue à faire des morts parmi les hommes, les femmes et les enfants des deux cotés de la frontière, des deux côtés du mur, victimes collatérales de dirigeants occidentaux et de leurs décisions qui...
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