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L'Evangile selon Marie-Madeleine
Anne-Carole Grillot (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Pocket

L'Evangile selon Marie-Madeleine

Anne-Carole Grillot (traduit par)
Date de parution : 05/01/2023
Marie-Madeleine raconte la vie de Jésus.
Trente ans. Trente ans sont passés depuis la mort du Nazaréen. Il est temps, pour Marie de Magdala, de témoigner.
Comme d’autres, elle l’a connu. Comme d’autres – plus que d’autres peut-être –, elle...
Trente ans. Trente ans sont passés depuis la mort du Nazaréen. Il est temps, pour Marie de Magdala, de témoigner.
Comme d’autres, elle l’a connu. Comme d’autres – plus que d’autres peut-être –, elle l’a aimé. Mais elle seule, alors que les apôtres fuyaient son supplice, l’a suivi jusqu’au bout… Aujourd’hui, elle veut corriger les mensonges, détruire...
Trente ans. Trente ans sont passés depuis la mort du Nazaréen. Il est temps, pour Marie de Magdala, de témoigner.
Comme d’autres, elle l’a connu. Comme d’autres – plus que d’autres peut-être –, elle l’a aimé. Mais elle seule, alors que les apôtres fuyaient son supplice, l’a suivi jusqu’au bout… Aujourd’hui, elle veut corriger les mensonges, détruire les légendes, les bêtises colportées par ceux qui, au pied de la croix, l’ont renié. La multiplication des pains, les guérisons miraculeuses, la résurrection… Au culte de la mort, elle oppose un autre évangile : celui du corps et de la vie.
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EAN : 9782266328715
Code sériel : 18780
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266328715
Code sériel : 18780
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman provocateur, bien loin de la science-fiction, grâce à l’intelligence narrative et au travail de recherche remarquables de Cristina Fallarás. »
El País

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cathbri 05/01/2024
    Une excellente version, vision de personnage de Marie madeleine. Décrite ici comme un "femme d'affaires ". Jésus semble un peu perdu avec ses dicours, comme coupé du réel. Évidemment, il y a une scène d'amour ou il bascule et se révéle "homme". Ouf ! C'est une manière d'envisager ce couple hors du commun. Il y en a d'autres. Je vous le conseille.
  • MAPATOU 02/03/2022
    Cristina Fallaràs est une journaliste et autrice espagnole qui a reçu plusieurs prix pour son travail journalistique. Elle est par ailleurs reconnue pour sa défense des droits des femmes. Dans ce roman, qui a fait polémique en Espagne, elle donne la parole à « celle qui est devenue apôtre des apôtres ». Elle se réfère pour cela à la décision en 2016 du Pape François de reconnaître une place importante à Marie-Madeleine en l’élevant au rang d’apôtre des apôtres, ainsi qu’au travail de recherche qu’elle a effectué. Finie donc l’image de la prostituée et réhabilitation de celle qui fut une femme sachant très bien gérer ses biens, notamment son entreprise de conserverie de pêche. Une femme indépendante ne souhaitant nullement lier sa vie à un homme mais qui va suivre Jésus, l’homme dont elle se sent proche, et qui, pour elle, n’a été qualifié de « Fils de Dieu » que par les idiots n’ayant rien compris à son message. Ce roman peut secouer très puissamment les lecteurs fortement attachés à leurs croyances. A titre personnel, ayant reçu une éducation catholique, je trouve que le point de vue de Cristina Fallaràs est très intéressant. » Après avoir vécu tout ce qui s’est passé depuis, je dois admettre aujourd’hui que le récit ultérieur de ce supplice a atteint son objectif dans sa restitution par les idiots. Ceux-ci ont fondé les enseignements du Nazaréen sur la torture et la mort. C’est effroyable ! Voilà, oui, voilà précisément la raison pour laquelle je raconte ce que moi, Marie la Magdaléenne, j’ai été la seule à voir depuis le début et jusqu’au dernier instant. C’est contre eux que j’écris, contre ceux qui ont besoin de la chair à vif, du sacrifice, de la mort et de la croix pour construire l’idée d’une existence meilleure, plus digne. Quelle horreur ! »Cristina Fallaràs est une journaliste et autrice espagnole qui a reçu plusieurs prix pour son travail journalistique. Elle est par ailleurs reconnue pour sa défense des droits des femmes. Dans ce roman, qui a fait polémique en Espagne, elle donne la parole à « celle qui est devenue apôtre des apôtres ». Elle se réfère pour cela à la décision en 2016 du Pape François de reconnaître une place importante à Marie-Madeleine en l’élevant au rang d’apôtre des apôtres, ainsi qu’au travail de recherche qu’elle a effectué. Finie donc l’image de la prostituée et réhabilitation de celle qui fut une femme sachant très bien gérer ses biens, notamment son entreprise de conserverie de pêche. Une femme indépendante ne souhaitant nullement lier sa vie à un homme mais qui va suivre Jésus, l’homme dont elle se sent proche, et qui, pour elle, n’a été qualifié de « Fils de Dieu » que par les idiots n’ayant rien compris à son message. Ce roman peut secouer très puissamment les lecteurs fortement attachés à leurs croyances. A titre personnel, ayant reçu une éducation catholique, je trouve que le point de vue de Cristina Fallaràs est très intéressant. » Après avoir vécu tout ce qui s’est passé depuis, je dois...
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  • Ptitgateau 09/02/2022
    Un récit édifiant qui, s'il n'avait pas été considéré comme fiction aurait pu rétablir une vérité historique, d'autant plus qu'il est inspiré du codex de Berlin dont quelques pages offrent le témoignage lacunaire de Marie de Magdala, encore nommée la Magdaléenne, plus connue sous le nom de Marie-Madeleine, considérée d'abord comme une prostituée, pour être ensuite réhabilitée et mise au rang des apôtres par le pape François en 2016. L'auteure nous transmet dans ce roman, le témoignage d'une femme responsable de la conserverie locale qui faisait conditionner les poissons fournis par la pêche locale, notamment par Zébédée et ses fils, Jean et Jacques futurs apôtre, une femme révoltée, remplie de haine à l'égard des Zélotes, violents contestataires qui décapitèrent son père. Féministe avant l'heure, s'insurgeant contre le statut donné à la femme, à l'époque, livrée en mariage dès le début de la puberté, vierge, destinée à engendrer. Amante du christ qu'elle nomme tout au long de son témoignage « le Nazaréen », elle sera la première des apôtres, et celle qui exprimera ses doutes et sa colère face à cet être qui annonce la bonne nouvelle, Jésus, dépeint ici comme un homme capable de rassembler, capable de tolérance extrême, et dont le comportement n'était pas celui qui est généralement admis. Ici le prophète semble bien aimer partager, rire, mais également se montrer capable de manifester brutalement des émotions contraires. La Magdaléenne ne sera pas qu'une apôtre, elle se fera la commentatrice des actions et des paroles du nazaréen, soulignera sa folie lorsque, parvenu à Jérusalem, il « s'immolera », elle se révoltera des traitements subis par celui qui s'emportait en s'entendant nommer « le fils de Dieu », rétablira quelques vérités liées à la rumeur populaire qui attribue de bien beaux miracles au crucifié et offrira une autre version de sa résurrection aux lecteurs. J'ai lu ce livre en imaginant bien la portée de ce roman et l'accueil qui lui sera fait, particulièrement en Espagne, Terre d'origine de la romancière. Un roman toutefois documenté, intelligent qui offre une version plausible des événements survenus au début de ce premier millénaire. A lire, avec si possible, un minimum de connaissance des évangiles, sinon, pas de soucis, les principaux événements décris font partie du savoir populaire. Je remercie Babélio et les éditions Hervé Chopin pour ce partenariat.Un récit édifiant qui, s'il n'avait pas été considéré comme fiction aurait pu rétablir une vérité historique, d'autant plus qu'il est inspiré du codex de Berlin dont quelques pages offrent le témoignage lacunaire de Marie de Magdala, encore nommée la Magdaléenne, plus connue sous le nom de Marie-Madeleine, considérée d'abord comme une prostituée, pour être ensuite réhabilitée et mise au rang des apôtres par le pape François en 2016. L'auteure nous transmet dans ce roman, le témoignage d'une femme responsable de la conserverie locale qui faisait conditionner les poissons fournis par la pêche locale, notamment par Zébédée et ses fils, Jean et Jacques futurs apôtre, une femme révoltée, remplie de haine à l'égard des Zélotes, violents contestataires qui décapitèrent son père. Féministe avant l'heure, s'insurgeant contre le statut donné à la femme, à l'époque, livrée en mariage dès le début de la puberté, vierge, destinée à engendrer. Amante du christ qu'elle nomme tout au long de son témoignage « le Nazaréen », elle sera la première des apôtres, et celle qui exprimera ses doutes et sa colère face à cet être qui annonce la bonne nouvelle, Jésus, dépeint ici comme un homme capable de rassembler, capable de tolérance extrême, et dont le...
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  • LesdeliredeLou 02/02/2022
    Cette histoire est celle de Marie Madeleine qui a longtemps été considérée comme une catin et qui, par conséquent, a longtemps été dénigrée. Dans ce livre nous voyons que son statut est bien loin de tout ça, c'est une femme riche très bien éduquée, très intelligente et je dirais même qui avait une ouverture d'esprit et un caractère fort marqué pour l'époque. Elle n'avait pas peur de s'imposer telle qu'elle était et n'était pas une femme soumise. Elle nous raconte l'histoire de sa vie et notamment ce qu'elle a vécu avec le nazaréen jusqu'à la mort de celui-ci. Elle a bien conscience que ce sont les hommes, « ces sombres idiots » qui ont le pouvoir. Elle n'était pas dupe de toutes ces questions de politique, de pouvoir. Si j'ai pu avoir quelques difficultés au début pour accrocher avec l'histoire, notamment à cause de certains noms assez difficiles, j'avoue qu'au fur et à mesure je me suis prise au jeu. Marie-Madeleine fait preuve de beaucoup de lucidité dans ses écrits concernant le nazaréen mais aussi Marie et tous ces hommes de pouvoir qui en veulent encore et encore et encore et qui n'hésitent pas à tuer, même s'il s'agit d'enfants, pour arriver à leur fin. Elle fait apparaître ses écrits comme plus plausibles et plus réels que ceux rapportés par les autres apôtres au motif justement que ces derniers n'étaient pas présent à chaque fois aux côtés du nazaréen mais aussi qu'ils cherchaient à tirer la couverture à eux en rapportant la parole divine. J'ai envie de dire que ses écrits, qui peuvent être assimilés comme ses mémoires, remettent en cause la majeure partie des évangiles jusqu' alors perpétués dans L Histoire. J'ai le sentiment qu'ils ont pour but de rétablir une vérité cachée jusqu'ici. Je ne sais pas qu'elle est la part de faux et de vrai dans tout cela toutefois, l'auteure à faire un gros travail de recherche pour écrire ce livre. Alors le doute est permis. Au final c'est une histoire intéressante pour laquelle il est utile de préciser qu'elle pourra apporter quelques difficultés de compréhension pour un lecteur novice dans le domaine abordé. Cette histoire est celle de Marie Madeleine qui a longtemps été considérée comme une catin et qui, par conséquent, a longtemps été dénigrée. Dans ce livre nous voyons que son statut est bien loin de tout ça, c'est une femme riche très bien éduquée, très intelligente et je dirais même qui avait une ouverture d'esprit et un caractère fort marqué pour l'époque. Elle n'avait pas peur de s'imposer telle qu'elle était et n'était pas une femme soumise. Elle nous raconte l'histoire de sa vie et notamment ce qu'elle a vécu avec le nazaréen jusqu'à la mort de celui-ci. Elle a bien conscience que ce sont les hommes, « ces sombres idiots » qui ont le pouvoir. Elle n'était pas dupe de toutes ces questions de politique, de pouvoir. Si j'ai pu avoir quelques difficultés au début pour accrocher avec l'histoire, notamment à cause de certains noms assez difficiles, j'avoue qu'au fur et à mesure je me suis prise au jeu. Marie-Madeleine fait preuve de beaucoup de lucidité dans ses écrits concernant le nazaréen mais aussi Marie et tous ces hommes de pouvoir qui en veulent encore et encore et encore et qui n'hésitent pas à tuer, même s'il s'agit d'enfants, pour arriver...
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  • atouchofbluemarine 31/01/2022
    Si le titre vous fait penser à la bible, vous allez être surpris ! Ce livre n’est point religieux. Certes il parle en majorité du Nazaréen connu sous le nom de Jesus. Mais c’est avant tout un récit féministe, fort et beau qui met en avant les femmes, la connaissance, la science et qui désacralise le mythe du Christ.  Marie de Magdala prend la parole pour réveiller les consciences et nous montre que ces hommes, ces disciples et admirateurs qui suivaient le Nazaréen partout, espérant miracle après miracle n’étaient en réalité que de sombres idiots.  Nous passons une belle partie du début aux côtés de Marie bien avant que son chemin ne croise celui du Nazaréen. Nous apprendrons qu’elle est loin d’être une catin comme certains textes le laisse supposer. Elle a vécu avec son père dans un pavillon où les blessés, perdus, nécessiteux étaient pris en charge et soignés. Surtout des femmes laissées a l’abandon dans leur malheur. La science, les soins, l’aide. Voilà des choses en lesquelles Marie croit.  C’est un texte qui nous plonge dans une atmosphère étrange. Pas tout à fait un roman ni un essai, nous sommes entre les deux. Une évangile comme le titre l’indique mais surtout une œuvre qui veut apporter un peu de bon sens, qui met les femmes qui n’ont pas peur de se retrousser les manches et qui ont une opinion au devant de la scène. La mémoire historique est également citée en 4e de couverture et je trouve ce terme parfait pour caractériser ce livre. L’autrice cherche à donner un éclairage neuf sur cet homme qui a déchaîné les foules et qui a donné sa vie pour ses croyances. Les deux protagonistes partagent le même combat et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont partagé un bout de chemin ensemble : en finir avec le pouvoir, les lois, le temps, l’obéissance, la tyrannie du châtiment et de la violence.  Une lecture éclairante bien que le récit ne m’ait pas passionné plus que de raison. En tant que lecture féministe, j’aime beaucoup la voix de Marie. Mais le style et l'atmosphère m'ont un peu laissée sur ma fin. A découvrir si vous souhaitez redécouvrir le parcours du Christ d’après les yeux d’une femme en avance sur son époque !  Un grand merci à la masse critique Babelio et aux éditions Hervé Chopin pour cette jolie découverte de la rentrée littéraire de janvier ! Si le titre vous fait penser à la bible, vous allez être surpris ! Ce livre n’est point religieux. Certes il parle en majorité du Nazaréen connu sous le nom de Jesus. Mais c’est avant tout un récit féministe, fort et beau qui met en avant les femmes, la connaissance, la science et qui désacralise le mythe du Christ.  Marie de Magdala prend la parole pour réveiller les consciences et nous montre que ces hommes, ces disciples et admirateurs qui suivaient le Nazaréen partout, espérant miracle après miracle n’étaient en réalité que de sombres idiots.  Nous passons une belle partie du début aux côtés de Marie bien avant que son chemin ne croise celui du Nazaréen. Nous apprendrons qu’elle est loin d’être une catin comme certains textes le laisse supposer. Elle a vécu avec son père dans un pavillon où les blessés, perdus, nécessiteux étaient pris en charge et soignés. Surtout des femmes laissées a l’abandon dans leur malheur. La science, les soins, l’aide. Voilà des choses en lesquelles Marie croit.  C’est un texte qui nous plonge dans une atmosphère étrange. Pas tout à fait un roman ni un essai, nous sommes entre les deux. Une évangile comme le titre l’indique mais surtout une...
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