Lisez! icon: Search engine
Mon territoire
Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Éditeurs :
Pocket

Mon territoire

Héloïse Esquié (traduit par)
Date de parution : 01/10/2020
Fille unique de Duke McKenna – le plus brutal baron de la drogue de ce coin de Californie – Harley a toujours été à bonne école : les fusillades pour berceuse,... Fille unique de Duke McKenna – le plus brutal baron de la drogue de ce coin de Californie – Harley a toujours été à bonne école : les fusillades pour berceuse, les guerres de gangs pour contes de fées… Tandis qu’à l’aube de la vingtaine d’autres jeunes filles vivent le grand... Fille unique de Duke McKenna – le plus brutal baron de la drogue de ce coin de Californie – Harley a toujours été à bonne école : les fusillades pour berceuse, les guerres de gangs pour contes de fées… Tandis qu’à l’aube de la vingtaine d’autres jeunes filles vivent le grand amour, cette tireuse hors pair, elle, n’y a pas droit – héritière d’une vengeance qui ne lui appartient pas. Comment s’affranchir, en femme puissante, de la violence ? Comment imposer, face aux hommes, son territoire ? Si tu veux la paix, prépare la guerre…
 
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266300742
Code sériel : 17882
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 592
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266300742
Code sériel : 17882
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 592
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Un roman féministe, narré à la première personne par son personnage de tireuse d'élite qui sait concevoir des traquenards et remporter la victoire dans les rixes."
Macha Séry / Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • bovary_en_furie 05/11/2023
    Un livre sympathique pour l’automne, sur la construction d’un monstre moderne et comment ce monstre se défait de ses chaînes pour apporter quelque chose de meilleur. Beaucoup d’action dans ce roman et de retournement de situations servi par une écriture cinématographique impeccable. Je ne peux pas dire que j’ai adoré ce roman car les romans qui se transforme en blockbuster américain ce n’est pas ce que je recherche, mais c’est facile à lire et la dimension intime du roman est plus touchante que pour d’autres polars. C’est un récit qui s’associe parfaitement aux diverses manifestations et débats actuels : metoo, procès, féminisme … Si le livre ne m’a pas transporté car je trouve que les propos sont une énième couche de ce que l’on sait déjà quand on s’intéresse au sujet , il a tout de même réussi à me tenir en haleine et me faire penser qu’il s’agit d’un parfait roman pour s’initier au féminisme d’une autre façon. Un bon roman d’action mais pas celui qui m’aura fait le plus vibrer.
  • KarineLac 18/10/2023
    Un roman qui m’a plu du début à la fin. L’histoire de cette héroïne qui essaie de se sortir de la place à laquelle son père a voulu l’installer, sans vouloir trahir l’amour qu’il y avait entre eux, un dilemme qu’elle essaie de résoudre coûte que coûte : cela nous tient jusqu’au bout. De la violence, de la vengeance mais aussi de l’amour, de l’amitié : beaucoup de sentiments forts et passionnés, comme cette belle héroïne.
  • CelinePointAlaLigne 25/09/2023
    Voilà un roman tel qu’on se plaît à en lire en ce moment avec une héroïne entière et indépendante qui s’illustre au sein d’un milieu où l’on s’attend encore aujourd’hui à trouver essentiellement hommes bourrus et testostérone. Ici, Harley McKenna, fière descendante de Duke, patron, aussi craint que respecté, du cartel de la meth en Californie. Harley marche dignement dans les pas de son père sans pour autant renier son humanité en prenant également sous son aile les femmes battues et abandonnées de la région. C’est @b.a.books qui m’a offert ce livre qu’elle avait beaucoup aimé il y a quelques années et je l’en remercie parce que ce voyage dans ce western contemporain où la loyauté et la justice font autant de ravages qu’un doigt sur une gâchette m’a beaucoup plu. Le personnage féminin est fort, oui, mais l’autrice ne verse pas dans un schéma manichéen et misandre trop simpliste. Evidemment, l’environnement exacerbe la violence et les illégalités, mais les personnages principaux, Harley et Duke notamment, ne sont ni noir ni blanc mais bien humains et nuancés. La construction du roman est intéressante également. Alternance classique du présent et du passé, un chapitre sur deux démarre par “j’avais dix ans quand……” ; “j’avais douze ans quand…” et cela permet de remonter le fil de l’éducation particulière reçue par Harley de la part de son père. Cela révèle petit à petit son histoire et les leçons dispensées qui expliquent, évidemment, le pourquoi de la situation rencontrée dans le présent du récit.Voilà un roman tel qu’on se plaît à en lire en ce moment avec une héroïne entière et indépendante qui s’illustre au sein d’un milieu où l’on s’attend encore aujourd’hui à trouver essentiellement hommes bourrus et testostérone. Ici, Harley McKenna, fière descendante de Duke, patron, aussi craint que respecté, du cartel de la meth en Californie. Harley marche dignement dans les pas de son père sans pour autant renier son humanité en prenant également sous son aile les femmes battues et abandonnées de la région. C’est @b.a.books qui m’a offert ce livre qu’elle avait beaucoup aimé il y a quelques années et je l’en remercie parce que ce voyage dans ce western contemporain où la loyauté et la justice font autant de ravages qu’un doigt sur une gâchette m’a beaucoup plu. Le personnage féminin est fort, oui, mais l’autrice ne verse pas dans un schéma manichéen et misandre trop simpliste. Evidemment, l’environnement exacerbe la violence et les illégalités, mais les personnages principaux, Harley et Duke notamment, ne sont ni noir ni blanc mais bien humains et nuancés. La construction du roman est intéressante également. Alternance classique du présent et du passé, un chapitre sur deux démarre par “j’avais dix ans quand……” ;...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Wyoming 19/09/2023
    Ce roman très noir présente une structure originale alternant le présent concentré en trois grandes journées de la vie de l'héroïne, et le passé qui déroule quasiment une vingtaine d'années de sa vie. Cette mise en scène en tranches de vies, présentes et passées, choisie par Tess Sharpe, peut surprendre au début, puis on est vite embarqué et les pages tournent à toute allure pour suivre le déroulement de ces trois journées décisives et feuilleter en même temps l'album familial douloureux de Harley. Harley Jean est l'archétype des héroïnes des beaux romans où les filles sont les vedettes, telles Turtle, Tracy, Angela, Kya et bien d'autres, l'histoire étant toujours installée au coeur de la nature, celle-ci étant toutefois à peine considérée dans le "territoire" de Harley. Son territoire est encore plus sauvage que celui du milieu naturel, c'est celui de la violence, de la drogue, des femmes battues, de la domination de ceux qui se croient forts, de l'humiliation des faibles. Enfant, adolescente, jeune adulte, elle est confrontée au mal, à la toute puissance de son père, Duke, qu'elle aime en le haïssant, à qui elle obéit aveuglément, jusqu'aux temps où elle va prendre les initiatives et les commandes. Cette relation père-fille est largement travaillée par Tess Sharpe et les nombreuses adjurations à l'impératif, en italique dans le texte, lui rappellent sans cesse qui elle doit être, lui laissant cependant la possibilité de devenir qui elle veut être. Sur le plan littéraire, il y a assurément des manques, découlant quelquefois sans doute de la traduction, mais les dialogues sont intenses, porteurs de sens, de sang aussi qui coule pas mal au long des pages. Harley est une belle héroïne qui navigue dans le mal commis autour d'elle, une héroïne qui veut le bien autour d'elle, qui le fait, qui ne veut pas tuer, qui est capable d'abnégation en soulageant les maux des femmes et des enfants martyrisés par les hommes alcoolisés et tellement sûr de leur supériorité sur celles qui ont à peine le droit d'exister. Racisme, persécutions, violences, haines familiales sont la trame de ce roman dominé par Harley qui en appelle souvent à Dieu qui a aussi son territoire et qu'elle respecte sans croire vraiment à ses interventions, mais convaincue qu'il observe les actes de chaque protagoniste. Le père, Duke, est aussi une grande figure, terrible et terrifiante pour ceux qui le trahissent, dur et aimant envers Harley, n'envisageant pas cependant l'avenir comme elle. Harley lui laisse ses illusions, agit en ces trois journées qu'elle a mûrement pensées et dans lesquelles elle s'engage avec opiniâtreté, seule, puissante, magnifique. Le territoire de Harley ne colle pas avec celui de Duke, Tess Sharpe y embarque des lecteurs qui pourront être déroutés, perdus pour certains qui décrocheront sans doute, enchantés pour ceux qui iront au bout de ces trois journées épuisantes.Ce roman très noir présente une structure originale alternant le présent concentré en trois grandes journées de la vie de l'héroïne, et le passé qui déroule quasiment une vingtaine d'années de sa vie. Cette mise en scène en tranches de vies, présentes et passées, choisie par Tess Sharpe, peut surprendre au début, puis on est vite embarqué et les pages tournent à toute allure pour suivre le déroulement de ces trois journées décisives et feuilleter en même temps l'album familial douloureux de Harley. Harley Jean est l'archétype des héroïnes des beaux romans où les filles sont les vedettes, telles Turtle, Tracy, Angela, Kya et bien d'autres, l'histoire étant toujours installée au coeur de la nature, celle-ci étant toutefois à peine considérée dans le "territoire" de Harley. Son territoire est encore plus sauvage que celui du milieu naturel, c'est celui de la violence, de la drogue, des femmes battues, de la domination de ceux qui se croient forts, de l'humiliation des faibles. Enfant, adolescente, jeune adulte, elle est confrontée au mal, à la toute puissance de son père, Duke, qu'elle aime en le haïssant, à qui elle obéit aveuglément, jusqu'aux temps où elle va prendre les initiatives et les commandes. Cette relation père-fille est...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Seraphita 09/09/2023
    D’un côté les McKenna ; de l’autre les Springfield ; pour les deux, un territoire — celui de la drogue — et une guerre ouverte pour le garder. Ici, la vie d’un homme est peu de chose ; celle d’une femme encore moins. Harley est l’héritière des McKenna, elle qui a perdu sa mère à l’âge de 8 ans, sous ses yeux, élevée par un père impitoyable et qui veut l’endurcir à tout prix, la confronter d’emblée au réel dans sa dureté la plus minérale. Il est aussi aimant à son endroit que territorial : sa fille est son objet, son héritière et il la façonne à son image. L’âge adulte va amener la jeune femme à faire des choix décisifs ; car son territoire — la géographie de sa famille, marque des McKenna — est l’envers et l’endroit de son cœur. « Mon territoire » est un roman de Tess Sharpe. Un roman noir, violent, brutal, tant au niveau de la forme que du fond. L’auteure cogne tout d’abord avec son style, à l’emporte-pièce. Elle a le sens de la formule, incisive, définitive et elle aime jouer avec les contrastes, les juxtaposer pour faire entendre la personnalité des McKenna : extrême : « Les McKenna aiment fort, ils aiment vite et ils n’aiment qu’une fois. » On y aime aussi fort que l’on hait, la passion est dévastatrice quelle que soit sa couleur dans le nuancier des émotions. Harley est la voix narrative du roman, une voix en « je » qui agit, souvent en premier, et pense : « Je désire. Il donne, pensant que c’est le début. Je prends, sachant que c’est la fin. » L’auteure nous conduit dans le tumulte de ses pensées, essayant d’en débrouiller les fils — du point de vue de Harley que l’on voit grandir et apprendre, et du point de vue du lecteur qui, après quelques chapitres, commence à comprendre le nœud de l’intrigue. La construction de « Mon territoire » joue sur la scansion des temps : le passé, commençant par une formule définitive — « j’ai huit ans la première fois que je vois papa tuer un homme », le présent de la jeune femme, les deux temps se répondant, la trame se cousant peu à peu au fil du sens donné par l’auteure aux événements. Cette dernière ne nous laisse jamais, ni même Harley, reprendre notre souffle, elle instille une tension dès le départ qui ne faiblit pas. On est pris par l’urgence, souvent KO devant une telle accumulation de violence. Le roman pose des questions essentielles : de qui hérite-t-on ? Notre personnalité est-elle déterminée par notre hérédité, notre enfance ? Quelle marge de soi-même peut-on imprimer sur les autres, sur sa destinée ? Il soulève la question des femmes battues et de la lutte pour leur venir en aide. « Mon territoire » est noir, violent, certes, mais il livre un message de rédemption, le cheminement d’un apprentissage qui peut conduire à de belles réalisations. C’est le roman de l’extrême, le bouillonnement des passions et tumultes, la volonté de puissance et celle du pouvoir conjuguées. Le portrait psychologique des personnages, notamment celui de Harley, est très finement dessiné et montre l’ambivalence des sentiments qui mine chacun. Un roman noir, âpre, brutal, dont on ne ressort pas indemne certainement, mais grandi ou changé.D’un côté les McKenna ; de l’autre les Springfield ; pour les deux, un territoire — celui de la drogue — et une guerre ouverte pour le garder. Ici, la vie d’un homme est peu de chose ; celle d’une femme encore moins. Harley est l’héritière des McKenna, elle qui a perdu sa mère à l’âge de 8 ans, sous ses yeux, élevée par un père impitoyable et qui veut l’endurcir à tout prix, la confronter d’emblée au réel dans sa dureté la plus minérale. Il est aussi aimant à son endroit que territorial : sa fille est son objet, son héritière et il la façonne à son image. L’âge adulte va amener la jeune femme à faire des choix décisifs ; car son territoire — la géographie de sa famille, marque des McKenna — est l’envers et l’endroit de son cœur. « Mon territoire » est un roman de Tess Sharpe. Un roman noir, violent, brutal, tant au niveau de la forme que du fond. L’auteure cogne tout d’abord avec son style, à l’emporte-pièce. Elle a le sens de la formule, incisive, définitive et elle aime jouer avec les contrastes, les juxtaposer pour faire entendre la personnalité des McKenna : extrême...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.

Lisez maintenant, tout de suite !