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Mousseline la Sérieuse
J'étais la fille de Marie-Antoinette
Date de parution : 02/03/2017
Éditeurs :
Pocket

Mousseline la Sérieuse

J'étais la fille de Marie-Antoinette

Date de parution : 02/03/2017
Marie-Antoinette, sa mère, la surnommait « Mousseline la Sérieuse ». Et en effet, Marie-Thérèse-Charlotte de France ne se départit jamais d’une certaine tristesse, d’un goût pudique pour la solitude. Est-ce... Marie-Antoinette, sa mère, la surnommait « Mousseline la Sérieuse ». Et en effet, Marie-Thérèse-Charlotte de France ne se départit jamais d’une certaine tristesse, d’un goût pudique pour la solitude. Est-ce d’avoir vécu tant d’épreuves ? L’irruption brutale de la Terreur révolutionnaire dans une enfance dorée, l’exécution de ses parents, la... Marie-Antoinette, sa mère, la surnommait « Mousseline la Sérieuse ». Et en effet, Marie-Thérèse-Charlotte de France ne se départit jamais d’une certaine tristesse, d’un goût pudique pour la solitude. Est-ce d’avoir vécu tant d’épreuves ? L’irruption brutale de la Terreur révolutionnaire dans une enfance dorée, l’exécution de ses parents, la mort de son jeune frère Louis XVII… Tellement de souffrances accumulées dès le début de son existence. Elle seule survécut à la prison du Temple, fut bannie, vécut 73 ans et trois révolutions. Les pages les plus tourmentées de l’Histoire de France s’écrivirent sans elle : c’est cet affront qu’elle lave ici, à l’encre de ses larmes.

« Avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse, Sylvie Yvert prête sa plume élégante à Mme Royale dans ce récit écrit à la première personne, pour raconter la vie aux douleurs indicibles d’une femme de France hors du commun. » Le Figaro Histoire

Cet ouvrage a reçu le Prix littéraire des Princes et le Prix Histoire du Nouveau Cercle de l’Union
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EAN : 9782266272599
Code sériel : 16819
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266272599
Code sériel : 16819
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse, Sylvie Yvert prête sa plume élégante à Mme Royale dans ce récit écrit à la première personne, pour raconter la vie aux douleurs indicibles d’une femme de France hors du commun. » Le Figaro Histoire
« L’auteur livre une plaidoirie à fleur de peau. Sa sincérité est telle qu’elle finit par habiter son personnage et imiter le style élégant du XIXe siècle. » L'Express
« Sylvie Yvert raconte la destinée singulière d’une princesse broyée par l’Histoire. S’il s’agit d’un roman, il est puisé aux meilleures sources, ce qui permet à l’auteur de conjuguer vérité des faits et liberté d’interprétation psychologique. » Le Figaro magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tiptop92 04/07/2023
    Sylvie Yvert - Mousseline la Sérieuse - 1996 : A force de lire des livres sur le sujet on en viendrait presque à détester les révolutionnaires, leur violence, leur orgueil si mal placé et l'ignominie de bien des actes qui anticipe la beauferie moderne si représentative d'une France envieuse et grande gueule à en crever. Bien sûr l'idée est belle, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen est un texte canonique qui continu de porter les plus belles valeurs de notre république. Il faut se remettre aussi dans l'époque et comprendre la colère d'un peuple soumis aux brimades de la noblesse depuis plus d'un millénaire. Mais était-il utile de se venger ainsi d'un couple royal pas meilleur que les autres certes mais sûrement pas le pire de sa lignée non plus. Devait-on ainsi faire couler sur l'échafaud le sang coagulé de longues colonnes d'innocents condamnés sans scrupule pour une particule mal placée ou pour avoir proféré de prêt ou de loin une légère critique sur le nouveau régime phrygien. Marie-Thérèse est la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette l'autrichienne honnie qu'on ne surnomme plus dans l’hexagone que madame déficit, une femme certes dispendieuse mais aussi une mère exemplaire adorée par ses enfants. On sent bien qu'enfermer au temple on lui fait payer ses déclarations passées du genre "si le peuple n'a pas de pain qu'il mange de la brioche" adresse qu'elle n'a évidemment jamais prononcé mais qui a été martelée nuit et jours par la propagande révolutionnaire. Ces fausses mémoires se lisent à travers les yeux d'une petite fille de dix ans qui ne comprend pas les humiliations et les violences que subissent ses parents et son petit frère. Sous sa plume apocryphe, Sylvie Yvert nous fait revivre de l'intérieur des événements que personne n'a vu comme l'adieu du roi à sa famille le jour de son exécution ou l'enlèvement des enfants royaux à la reine. Ces scènes sont terribles, encore une fois les deux monarques n'étaient pas des anges mais l'inhumanité dont on a usé avec eux ne grandit pas la révolution. Mousline la sérieuse comme la surnommait sa mère passera le reste de sa vie dans le rôle d’une relique qu'on présentera comme le témoin muet du massacre à chaque fois que la noblesse essaiera de rétablir son modèle de société inique et totalement liberticide. Celle qu’on appellera toute sa vie Madame Royale ne blâmera jamais publiquement le peuple français, elle dira toujours que son père lui avait appris à pardonner et que la supposée faute de quelques-uns ne pouvait pas rejaillir sur la majorité des français. Il faut croire que la liberté valait le prix du sang, un sang que Napoléon 1° fera couler comme un torrent au nom d’une autre noblesse et sous le prétexte de sauvegarder à travers lui les acquis de la révolution. Le roman de Sylvie Yvert aborde brillamment cette petite histoire qui nous plonge dans la grande sans la sacro-sainte distance si chère aux historiens universitaires. C'est un livre qui ne manque pas de parti pris et sans doute aussi d’exagération mais dans l'esprit il reste un modèle de roman historique et populaire… très convainquantSylvie Yvert - Mousseline la Sérieuse - 1996 : A force de lire des livres sur le sujet on en viendrait presque à détester les révolutionnaires, leur violence, leur orgueil si mal placé et l'ignominie de bien des actes qui anticipe la beauferie moderne si représentative d'une France envieuse et grande gueule à en crever. Bien sûr l'idée est belle, la déclaration des droits de l'homme et du citoyen est un texte canonique qui continu de porter les plus belles valeurs de notre république. Il faut se remettre aussi dans l'époque et comprendre la colère d'un peuple soumis aux brimades de la noblesse depuis plus d'un millénaire. Mais était-il utile de se venger ainsi d'un couple royal pas meilleur que les autres certes mais sûrement pas le pire de sa lignée non plus. Devait-on ainsi faire couler sur l'échafaud le sang coagulé de longues colonnes d'innocents condamnés sans scrupule pour une particule mal placée ou pour avoir proféré de prêt ou de loin une légère critique sur le nouveau régime phrygien. Marie-Thérèse est la fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette l'autrichienne honnie qu'on ne surnomme plus dans l’hexagone que madame déficit, une femme certes dispendieuse mais aussi une mère...
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  • Talbusia 04/02/2023
    Sans être royaliste, j'aurais tellement aimé que la fin soit si différente pour Louis XVI et Marie Antoinette. J'ai trouvé les chapitres décrivant leur emprisonnement et leur fin difficile à lire. On connait la fin qui est inéluctable. Coup du sort sur coup du sort qui s'enchaîne surtout à Varennes. La trappe se referme sur eux avec un " bonsoir Sire ". le roi est reconnu et c'est la fin ! J'ai failli laisser ce livre de côté car à quoi bon le lire car nous connaissons d'avance la fin de l'histoire. Mais, par contre, je ne connaissais pas l'histoire de leur fille, la seule survivante. Et j'ai trouvé ce roman passionnant mis à part au début la difficulté de la lecture. Ecrit dans une langue très choisie, j'ai eu un peu de mal à m'y mettre mais au final le ton correspond parfaitement à l'époque. Toujours, un dommage que Mousseline la Sérieuse n'ait eu d'enfant. C'est un pan d'Histoire qui se tourne mais j'aurais aimé qu'il soit moins violent. Il aurait été préférable à tous les massacres, barbarie qui ont été perpétrés au nom de la Liberté.
  • Plassans22 31/07/2022
    Roman très original et révélant des aspects mal connus de l'histoire de France : a vie de la fille de Louis XVI et de Marie Antoinette, surnommé Mousseline la Sérieuse. L'auteur nous fait partager tous les moments de la Révolution, les exécutions, la vie et la survie de Mme Royale, jusqu'à sa disparition. Roman historique d'un très grand intérêt, que l'on a peine à quitter. Sylvie Yvert a choisi de faire parler Mousseline la Sérieuse à travers ce récit à la 1 ère personne du singulier, choix intelligent puisque le lecteur se retrouve imprégné par ce pan de l'Histoire, l'enfer vécu par cette jeune fille. C'est grâce à ce genre de livre que l'on devient passionné par l'histoire.
  • sandrine57 21/07/2022
    Marie-Thérèse Charlotte de France, que sa mère appelait affectueusement Mousseline la Sérieuse, a grandi dans une royale opulence avant que la Révolution française ne mette un terme à son enfance insouciante. Après la prise de la Bastille, l'invasion du château de Versailles, la fuite à Varennes et l'emprisonnement au Temple, la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette va connaître la faim, la solitude, la violence, les humiliations et l'infinie tristesse de perdre son père, sa mère et son petit frère. Au gré des aléas du pouvoir, l'Orpheline du Temple sera haïe ou adulée par le peuple français. Entre exils et retours triomphants, Mousseline gardera toujours au fond de son coeur l'amour intact de la France, sa patrie malgré les souffrances endurées. Fille de France, duchesse d'Angoulême, Dauphine de France, comtesse de Marnes, Madame Royale, Thérèse Capet, Mousseline la Sérieuse, la princesse Marie-Thérèse a collectionné titres, noms et surnoms et Sylvie Yvert a choisi de donner la parole à Mousseline pour nous la rendre proche et lui laisser donner sa version des évènements qui ont secoué la France et conduit à l'exécution de ses parents. Dans une autobiographie fictive mais basée sur des documents d'époque, l'autrice s'engage dans un plaidoyer forcément partial pour les Capet. le couple royal y est décrit comme aimant, bienveillant, digne et toujours soucieux de son peuple. A contrario, les révolutionnaires sont sanguinaires, avides de pouvoir et peu scrupuleux. A moins d'être un royaliste convaincu, il est difficile de prendre parti pour la princesse qui n'a de cesse de vanter les qualités, l'abnégation, la dignité et la bonté de ses parents sans jamais évoquer la faim et la misère du peuple. Mais bien sûr, on ne peut qu'être touché par le destin tragique de cette femme qui a su pardonner les offenses et est restée fidèle à son amour pour la France jusqu'au bout. Un bon rappel de cette période historique agitée, de la Révolution à la Monarchie de Juillet, en passant par le Premier Empire mais vu par le prisme hautement subjectif de celle qui a vécu les évènements de l'intérieur. Intéressant car c'est une autre vision de la Révolution, écrit dans un style impeccable mais faire de Marie-Antoinette et Louis XVI des saints est un tantinet exagéré. Marie-Thérèse Charlotte de France, que sa mère appelait affectueusement Mousseline la Sérieuse, a grandi dans une royale opulence avant que la Révolution française ne mette un terme à son enfance insouciante. Après la prise de la Bastille, l'invasion du château de Versailles, la fuite à Varennes et l'emprisonnement au Temple, la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette va connaître la faim, la solitude, la violence, les humiliations et l'infinie tristesse de perdre son père, sa mère et son petit frère. Au gré des aléas du pouvoir, l'Orpheline du Temple sera haïe ou adulée par le peuple français. Entre exils et retours triomphants, Mousseline gardera toujours au fond de son coeur l'amour intact de la France, sa patrie malgré les souffrances endurées. Fille de France, duchesse d'Angoulême, Dauphine de France, comtesse de Marnes, Madame Royale, Thérèse Capet, Mousseline la Sérieuse, la princesse Marie-Thérèse a collectionné titres, noms et surnoms et Sylvie Yvert a choisi de donner la parole à Mousseline pour nous la rendre proche et lui laisser donner sa version des évènements qui ont secoué la France et conduit à l'exécution de ses parents. Dans une autobiographie fictive mais basée sur des documents d'époque, l'autrice s'engage dans un plaidoyer forcément partial...
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  • Lectrice1956 19/07/2022
    Avant cette lecture, j'étais une novice devant cepersonnage historique de Mousseline la Sérieuse, la fille de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Alors oui la lecture est fastidieuse du fait des dates et personnages cependant cela en vaut véritablement la peine. L'autrice , de par la qualité de sa plume, nous entraine dans les tourments de la vie de la Duchesse d'Angoulême ainsi que de son frère Louis XVII et on se retrouve à vivre ces tourments intensément Je conseille vivement cette lecture
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