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Murnau des ténèbres
Date de parution : 16/11/2023
Éditeurs :
Pocket

Murnau des ténèbres

Date de parution : 16/11/2023
À la frontière du rêve et de la réalité, de la vérité et de la fiction...
En 1929, Friedrich Murnau, l’un des plus grands cinéastes au monde, abandonne le confort d’Hollywood pour rallier, à bord d’un petit voilier, les Marquises d’abord puis Tahiti et Bora-Bora. C’est... En 1929, Friedrich Murnau, l’un des plus grands cinéastes au monde, abandonne le confort d’Hollywood pour rallier, à bord d’un petit voilier, les Marquises d’abord puis Tahiti et Bora-Bora. C’est là qu’il réalise Tabou, « le plus beau film du plus grand auteur de films », selon Éric Rohmer.
Mais ce chef-d’œuvre incomparable...
En 1929, Friedrich Murnau, l’un des plus grands cinéastes au monde, abandonne le confort d’Hollywood pour rallier, à bord d’un petit voilier, les Marquises d’abord puis Tahiti et Bora-Bora. C’est là qu’il réalise Tabou, « le plus beau film du plus grand auteur de films », selon Éric Rohmer.
Mais ce chef-d’œuvre incomparable est maudit. Son tournage sera marqué par les drames et les catastrophes. Et Murnau, comme basculant dans son propre film, mourra tragiquement une semaine avant la première du long-métrage.
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EAN : 9782266327374
Code sériel : 18734
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266327374
Code sériel : 18734
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Rares sont les lires qui enchantent comme ce Murnau des ténèbres. Ce voyage féérique exhale un parfum de nostalgie déchirant et d'exotisme révolu. »
Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bellonzo 21/01/2024
    Le titre de ce livre a attiré mon attention. Associer le nom du grand cinéaste de Nosferatu aux ténèbres me semblait couler de source. Et le destin de cet homme, intense et tragique, s'accommode bien de la nuit comme le Non-Mort des Carpates. 1929 F.W.Murnau rallie les Marquises, puis Tahiti et Bora-Bora, pour tourner ce qui sera son film ultime, Tabou. L'aventure de Tabou n'aura rien d'idyllique et méritera bien son titre. L'incursion dans la vie, la mémoire, l'intime des Polynésiens laissera des traces. Mais nul besoin d'être un cinéphile invétéré pour s'immiscer dans le roman de Nicolas Chemla, ce qui ne doit pas vous empêcher de voir L'Aurore, réalisé peu de temps avant et considéré par beaucoup comme le plus beau film de l'histoire du cinéma. Tourner Tabou dans ces lieux a priori paradisiaques, c'est être bien loin de la Transylvanie, aux dents longues, de la ville tentatrice de L'Aurore, de l'Expresssionnisme du Dernier des hommes. C'est aussi tourner le dos en partie à Hollywood qui fait les yeux doux à Murnau. Mais Murnau, comme Eisenstein, n'était pas fait pour Hollywood. On est avec Murnau dans les ténèbres entre ethnologie et fantastique car, fasciné par les mystères insulaires, l'art primitif, mais aussi les tatouages sur le corps des garçons, le réalisateur ne fait pas mystère de ses attirances. Tabou a été coréalisé par Robert Flaherty, autre pionnier du cinéma. C'est peu dire que l'Allemand et l'Irlando-américain n'étaient pas vraiment sur la même longueur d'onde. Qaunt aux ondes du Pacifique elles ne l'ont pas toujours été, pacifiques. Mais surtout le drame de Tabou réside surtout dans la subjugation de Murnau par ces indigènes, ces éphèbes musculeux qui le conduisit à semble-t-il, un certain irrespect pour les traditions, le sacré, les cimetières. Les autochtones, souvent très influencés par un culte proche de la sorcellerie, auraient maudit Murnau. D'où (?) des conditions parfois cataclysmiques qui firent de ce film en deux parties justement nommées Paradis et Paradis perdu, une aventure plus forte que l'objet filmique lui-même. De retour en Californie Friedrich-Wilhelm Murnau n'assista pas à la première de Tabou. Huit jours avant il trouva la mort dans un accident de voiture, le 11 mars 1931. Cette histoire de prêtresse, de virginité, d'incendies, d'ouragans, en avait fini de mal tourner. La jolie photo de couverture du livre de Nicolas Chemla, versant édénique, nous montre Murnau, Pal le chien, Mehao et Henri Matisse, le peintre fauve en visite sur le tournage. Un excellent docu de l'excellente émission d'ARTE L'invitation au voyage vous en dira un peu plus. Le titre de ce livre a attiré mon attention. Associer le nom du grand cinéaste de Nosferatu aux ténèbres me semblait couler de source. Et le destin de cet homme, intense et tragique, s'accommode bien de la nuit comme le Non-Mort des Carpates. 1929 F.W.Murnau rallie les Marquises, puis Tahiti et Bora-Bora, pour tourner ce qui sera son film ultime, Tabou. L'aventure de Tabou n'aura rien d'idyllique et méritera bien son titre. L'incursion dans la vie, la mémoire, l'intime des Polynésiens laissera des traces. Mais nul besoin d'être un cinéphile invétéré pour s'immiscer dans le roman de Nicolas Chemla, ce qui ne doit pas vous empêcher de voir L'Aurore, réalisé peu de temps avant et considéré par beaucoup comme le plus beau film de l'histoire du cinéma. Tourner Tabou dans ces lieux a priori paradisiaques, c'est être bien loin de la Transylvanie, aux dents longues, de la ville tentatrice de L'Aurore, de l'Expresssionnisme du Dernier des hommes. C'est aussi tourner le dos en partie à Hollywood qui fait les yeux doux à Murnau. Mais Murnau, comme Eisenstein, n'était pas fait pour Hollywood. On est...
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  • jfponge 13/09/2023
    Murnau, cinéaste inspiré dont les films iconiques ("Nosferatu", "L’aurore", "Tabou") resteront gravés pour toujours dans la mémoire des cinéphiles. Murnau, persuadé que le Mal était l’essence de l’univers, a pourtant réalisé des chefs-d’œuvre de toute beauté. Nicolas Chemla nous fait revivre cet étrange personnage, à travers le témoignage imaginaire d’un de ses assistants l’ayant accompagné, du lit à la caméra, lors du tournage de son dernier film. Revenu vivre en solitaire en Polynésie après la mort tragique du cinéaste, le narrateur le rencontre quelque quatre-vingt années plus tard dans la hutte mythique où vécut l’auteur de "Tabou". Un "roman-vrai" étrangement envoûtant, mêlant vérité historique et fantastique et recréant l’univers halluciné du grand cinéaste à travers une langue finement ciselée, faisant référence à Pierre Loti et ces quelques autres écrivains, peintres, chanteurs, partis pour ces contrées lointaines pour y renaître et parfois y mourir aussi.
  • cascasimir 01/07/2022
    "Ils parlent de la mort Comme tu parles d'un fruit Ils regardent la mer Comme tu regardes un puits." Aux Marquises, Jacques Brel. "Le Paradis en accostant dans l'île de Ua Pou",.. un spectacle enivrant avec ses couleurs irréelles, les fruits et les fleurs, les danses, les rires et les chants polynésiens... En 1929, Fiedrich Murnau réalise son film "Tabou" aux Marquises en Polynésie, sans réaliser qu'il enfreint quelques "tapus":interdits liés au sacré. Au réveil, un ciel complètement limpide, sans aucun nuage... le mont Otemanu se découpait sur le ciel bleu,.. Débarquant sur un "motu": un îlot de sable de corail, Murnau déplace une pierre et la jette à l'eau: -"Tu as jeté cette pierre? Malheureux! Elles sont sacrées!" "Une énorme vague surgie de nulle part, s'élève en une fraction de seconde et manque d'emporter Murnau. La vague balaie la caméra qui s'éclate conte les rochers. Les 2 canots sont projetés, avec une violence surnaturelle contre la paroi rocheuse, contre laquelle ils se brisent." "Et par manque de brise Le temps s'immobilise Aux Marquises Du soir montent des feux" Murnau a voulu tout ignorer ( même si l'ombre de son "Nosferatu" plane autour de lui) défiant "Auhaituroa" ( à l'origine du feu.) Les figurants polynésiens refusaient de sortir des cabanes, pendant à la nuit à cause des esprits, la mise en garde d''un vieux, et ce papillon noir dans la nuit apportant la mort ( Ascalapha Odorada). -" ...le feu, la nuit, les ombres mouvantes, les flammes. Comment ne pas voir qu'on touche là, à l'essentiel?" Action, le caméraman commence à tourner et... "Une explosion, un éclair de foudre...Une silhouette noire et chancelante, la peau carbonisée...Reese, l'assistant caméraman, complètement ravagé par les flammes... "Tabou", le plus beau film du plus grand auteur de film". Selon Eric Rohmer. Mais Murnau ne sera pas à la première de son film... "Veux tu que je te dise Gémir n'est pas de mise Aux Marquises.""Ils parlent de la mort Comme tu parles d'un fruit Ils regardent la mer Comme tu regardes un puits." Aux Marquises, Jacques Brel. "Le Paradis en accostant dans l'île de Ua Pou",.. un spectacle enivrant avec ses couleurs irréelles, les fruits et les fleurs, les danses, les rires et les chants polynésiens... En 1929, Fiedrich Murnau réalise son film "Tabou" aux Marquises en Polynésie, sans réaliser qu'il enfreint quelques "tapus":interdits liés au sacré. Au réveil, un ciel complètement limpide, sans aucun nuage... le mont Otemanu se découpait sur le ciel bleu,.. Débarquant sur un "motu": un îlot de sable de corail, Murnau déplace une pierre et la jette à l'eau: -"Tu as jeté cette pierre? Malheureux! Elles sont sacrées!" "Une énorme vague surgie de nulle part, s'élève en une fraction de seconde et manque d'emporter Murnau. La vague balaie la caméra qui s'éclate conte les rochers. Les 2 canots sont projetés, avec une violence surnaturelle contre la paroi rocheuse, contre laquelle ils se brisent." "Et par manque de brise Le temps s'immobilise Aux Marquises Du soir montent des feux" Murnau a voulu tout ignorer ( même si l'ombre de son "Nosferatu" plane autour de lui) défiant "Auhaituroa" ( à l'origine du feu.) Les figurants polynésiens refusaient de sortir des cabanes, pendant à la nuit...
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  • Passemoilelivre 07/03/2022
    Nicolas Chemla nous raconte l’épopée du tournage du Film « Tabou » par Fédéric Wilhelm Murnau dans les îles polynésiennes en 1929 et 1930. Déjà connu pour le film « Nosferatu », Murnau embarque avec son équipe technique à bord du Bali pour les îles marquises et Bora bora (dans les îles sous le vent) où il s’installe sur un « motu »(petite île du lagon). Cette aventure, admirablement contée nous fait rencontrer Matisse, Gauguin, et la littérature de Pierre Loti et Herman Melville. Le comportement de l’équipe , faisant fi des traditions locales en s’installant sur un « Marae », lieu sacré et sur un « motu tabu » aura quelques conséquences négatives sur le tournage du film. Excellent roman d’ambiance et de découverte de ces îles et de leurs habitants qui inciterons les lecteurs à regarder le film « Tabou » pour faire un lien très agréable avec les péripéties du tournage.
  • yann-frat 17/02/2022
    Où je l’ai acheté ? A l’excellente boutique du non moins excellent musée du jeu de Paume à Paris ( La librairie - Jeu de Paume ) qui présente une très bonne sélection de livres sur le cinéma. Résumé Un auteur part en Polynésie sur les traces du dernier tournage de FW Murnau pour le film « Tabou ». Sur place, il rencontre « « par hasard » » l’assistant du réalisateur sur ce tournage qui lui évoque ses souvenirs. Oui… D’abord pour Murnau, réalisateur mythique certes, mais dont on parle assez peu, dont les films sont encore plus rares, difficilement visibles et donc pour avoir enfin accès aux coulisses du tournage de ce film sublime (l’auteur a pu traduire les mémoires de Murnau, inédit en français à ce jour, moi je n’ai pas cette capacité). Clairement ce livre m’a donné envie de ressortir mes dvd voire de compléter enfin ma collection (en aparté il n’y a toujours pas d’intégrale de Murnau digne de ce nom accessible à ce jour). Ensuite pour les iles du pacifique qu’il décrit comme une terre hantée, où le sublime des paysages côtoie souvent une grande violence. Loin de la simple carte postale, l’auteur rend compte de ce que c’est de vivre sur un cailloux volcanique, juste quelques mètres au-dessus de la surface en plein océan ; les forces telluriques et spirituelles que cela engendre. Enfin c'est une première rencontre avec un auteur que je ne connaissais pas du tout mais avec lequel je pressens des accointances sur certains sujets, l’envie donc de se pencher plus avant sur sa bibliographie. Non… Même si je me sens proche de l’auteur sur certains sujets, je ne peux pas non plus ne pas voir quelques faiblesses dans le texte d’abord par l’évocation un peu facile du « rêve » et des « hallucinations » tarte à la crème des auteurs qui ne savent pas comment rendre crédible ce qui ne l’est pas du tout, ensuite par certaines formules de phrases, trop travaillées, alambiquées, à l’effet trop facile et qui font un peu « écrivain qui se regarde écrire »… Au final… Un pur bonheur de lecture sur un sujet rare et bien traité. Où je l’ai acheté ? A l’excellente boutique du non moins excellent musée du jeu de Paume à Paris ( La librairie - Jeu de Paume ) qui présente une très bonne sélection de livres sur le cinéma. Résumé Un auteur part en Polynésie sur les traces du dernier tournage de FW Murnau pour le film « Tabou ». Sur place, il rencontre « « par hasard » » l’assistant du réalisateur sur ce tournage qui lui évoque ses souvenirs. Oui… D’abord pour Murnau, réalisateur mythique certes, mais dont on parle assez peu, dont les films sont encore plus rares, difficilement visibles et donc pour avoir enfin accès aux coulisses du tournage de ce film sublime (l’auteur a pu traduire les mémoires de Murnau, inédit en français à ce jour, moi je n’ai pas cette capacité). Clairement ce livre m’a donné envie de ressortir mes dvd voire de compléter enfin ma collection (en aparté il n’y a toujours pas d’intégrale de Murnau digne de ce nom accessible à ce jour). Ensuite pour les iles du pacifique qu’il décrit comme une terre hantée, où le sublime des paysages côtoie souvent une grande violence. Loin de la simple carte postale, l’auteur rend compte de ce que c’est...
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