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Nos secrets trop bien gardés
Christel Gaillard-Paris (traduit par)
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
Pocket

Nos secrets trop bien gardés

Christel Gaillard-Paris (traduit par)
Date de parution : 06/01/2022
Les dessous de l'histoire du roman Le Docteur Jivago.
États-Unis, 1956. Tout juste recrutée comme dactylo à la CIA, Irina se voit vite confrontée aux vrais enjeux de la guerre froide. Il se murmure qu’en Union Soviétique, le poète... États-Unis, 1956. Tout juste recrutée comme dactylo à la CIA, Irina se voit vite confrontée aux vrais enjeux de la guerre froide. Il se murmure qu’en Union Soviétique, le poète préféré de Staline aurait écrit un grand roman subversif, interdit de publication, Le Docteur Jivago. Décision est prise d’en introduire... États-Unis, 1956. Tout juste recrutée comme dactylo à la CIA, Irina se voit vite confrontée aux vrais enjeux de la guerre froide. Il se murmure qu’en Union Soviétique, le poète préféré de Staline aurait écrit un grand roman subversif, interdit de publication, Le Docteur Jivago. Décision est prise d’en introduire clandestinement des milliers d’exemplaires derrière le rideau de fer… Olga, muse et maîtresse du poète, le paiera de plusieurs mois de goulag, tandis qu’Irina, l’espionne en herbe, et Sally, le « moineau » de l’OSS, connaîtront à leur façon l’amertume des victoires féminines… De Moscou aux horreurs du goulag, de Washington à Paris et Milan, ces héroïnes de l’ombre, ces gardiennes des secrets sauront faire preuve d’un extraordinaire courage…
 
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EAN : 9782266297981
Code sériel : 17647
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266297981
Code sériel : 17647
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman capable de tresser les fils de cette affaire vécue par plusieurs protagonistes en Union soviétique comme aux Etats-Unis. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Eroblin 16/01/2023
    Ce premier roman rend hommage aux femmes qui ont fait partie des services secrets américains (ou quelque soit le pays) et qui ont œuvré dans l’ombre sans qu’on reconnaisse leurs talents. Mais c’est aussi un roman qui parle du roman de Boris Pasternak « Le docteur Jivago ». Et l’on apprend comment le roman a été publié et comment les Américains ont essayé de l’introduire de l’autre côté du Rideau de fer à des fins de propagande. Tous les passages sur le personnage d’Irina ou celui de Sally ne m’ont pas convaincue, par contre j’ai adoré tous ceux qui évoquent le destin du roman, de celui de son auteur et de sa maîtresse. C’est cette dernière qui a payé le plus chèrement l’écriture de ce roman : comme Boris Pasternak était un écrivain admiré et protégé, le KGB a arrêté et envoyé au goulag Olga la muse, celle qui a inspiré le personnage de Lara, pour « punir » en quelque sorte Pasternak. Staline et ensuite Kroutchev estimaient que le « Docteur Jivago » critiquait la Révolution russe. Quand elle revient et qu’elle reprend sa vie auprès de lui, c’est encore elle qui court chez les éditeurs pour tenter... Ce premier roman rend hommage aux femmes qui ont fait partie des services secrets américains (ou quelque soit le pays) et qui ont œuvré dans l’ombre sans qu’on reconnaisse leurs talents. Mais c’est aussi un roman qui parle du roman de Boris Pasternak « Le docteur Jivago ». Et l’on apprend comment le roman a été publié et comment les Américains ont essayé de l’introduire de l’autre côté du Rideau de fer à des fins de propagande. Tous les passages sur le personnage d’Irina ou celui de Sally ne m’ont pas convaincue, par contre j’ai adoré tous ceux qui évoquent le destin du roman, de celui de son auteur et de sa maîtresse. C’est cette dernière qui a payé le plus chèrement l’écriture de ce roman : comme Boris Pasternak était un écrivain admiré et protégé, le KGB a arrêté et envoyé au goulag Olga la muse, celle qui a inspiré le personnage de Lara, pour « punir » en quelque sorte Pasternak. Staline et ensuite Kroutchev estimaient que le « Docteur Jivago » critiquait la Révolution russe. Quand elle revient et qu’elle reprend sa vie auprès de lui, c’est encore elle qui court chez les éditeurs pour tenter de faire paraître le roman. Pasternak accepte finalement de donner son manuscrit à un éditeur italien qui le diffuse à l’international, ce que le pouvoir ne pardonnera jamais à Pasternak. Il sera exclu du comité des écrivains mais il ne sera jamais arrêté. Après sa mort, Olga et sa fille seront arrêtées et condamnées à 4 ans de prison pour avoir reçu de l’argent correspondant aux ventes. Ne serait-ce que pour cette femme courageuse, je vous conseille de lire ce roman. Challenge Pavés 2023 Challenge Plumes féminines 2023 Challenge Multi-défis 2023
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  • kielosa 01/01/2023
    Ou la saga d'un livre. Pas n'importe quel livre, un lauréat du Prix Nobel 1958 et l'inspiration d'un des 10 plus grands succès du grand écran : "Le Docteur Jivago" de Boris Pasternak (1890-1960). Je savais que la publication de ce roman n'avait pas été particulièrement simple par la lecture d'un ouvrage par le fils de l'homme italien qui en a été, en fait, à l'origine, Giangiacomo Feltrinelli. La famille Feltrinelli appartient avec les Agnelli de Fiat et les Motta des "gelati" aux familles les plus fortunées d'Italie. Giangiacomo (1926-1972) a été cependant communiste convaincu et a comme éditeur réussit à importer le manuscrit du chef-d'oeuvre de Pasternak chez lui, en Italie, et l'y publier comme primeur au monde. Les Russes devront attendre l'arrivée de Gorbatchev et sa perestroïka pour pouvoir lire, en 1985 finalement, ce monument de la littérature russe en leur propre langue. Pour plus de détails, je me permets de vous renvoyer à ma critique du 25 mai 2017 du livre de Carlo Feltrinelli "Senior Service". La lecture de ce livre a fait que j'ai mis l'ouvrage de Lara Prescott dans ma pile de livres à lire, où il est resté trop longtemps. J'avoue volontiers que j'ai eu tort, car... Ou la saga d'un livre. Pas n'importe quel livre, un lauréat du Prix Nobel 1958 et l'inspiration d'un des 10 plus grands succès du grand écran : "Le Docteur Jivago" de Boris Pasternak (1890-1960). Je savais que la publication de ce roman n'avait pas été particulièrement simple par la lecture d'un ouvrage par le fils de l'homme italien qui en a été, en fait, à l'origine, Giangiacomo Feltrinelli. La famille Feltrinelli appartient avec les Agnelli de Fiat et les Motta des "gelati" aux familles les plus fortunées d'Italie. Giangiacomo (1926-1972) a été cependant communiste convaincu et a comme éditeur réussit à importer le manuscrit du chef-d'oeuvre de Pasternak chez lui, en Italie, et l'y publier comme primeur au monde. Les Russes devront attendre l'arrivée de Gorbatchev et sa perestroïka pour pouvoir lire, en 1985 finalement, ce monument de la littérature russe en leur propre langue. Pour plus de détails, je me permets de vous renvoyer à ma critique du 25 mai 2017 du livre de Carlo Feltrinelli "Senior Service". La lecture de ce livre a fait que j'ai mis l'ouvrage de Lara Prescott dans ma pile de livres à lire, où il est resté trop longtemps. J'avoue volontiers que j'ai eu tort, car l'auteure ajoute au volet italien de la saga, une dimension politique étonnante et une triple histoire d'amour. À travers son héroïne Irina Drozdova, une simple dactylo à la CIA d'origine russe, mais née aux États-Unis, l'auteure fait figurer l'oeuvre de Pasternak comme une arme de l'Occident contre l'URSS, qui considérait certains passages du docteur Jivago absolument inadmissibles et foncièrement contraires aux réalisations merveilleuses de la révolution bolchevique. Si Irina, nom de code Nancy, est un personnage fictif, parmi les gens qui l'entourent dans le récit il y a des personnages qui ont vraiment existé, tel Teddy, en réalité Richard Helms (1913-2002), directeur de la CIA de 1966 à 1973 et ambassadeur en Iran de 1973 à 1976, et Frank Wisner (1909-1965), directeur à la planification de la CIA de 1951 à 1959. J'ai bien aimé la façon dont ces braves gens de l'agence de sécurité américaine s'y sont concrètement pris pour duper leurs adversaires du KGB, selon Prescott. À cet égard, la distribution d'exemplaires du roman en russe à des citoyens russes par une Irina déguisée en bonne soeur catholique lors de l'Exposition universelle à Bruxelles de 1958 constitue un moment fort du roman. Sur cette aventure d'espionnage en pleine guerre froide, se greffent 3 histoires romantiques : la liaison entre Irina et Teddy, entre Irina et sa séduisante collègue Sally Forrester et surtout le grand amour entre Boris Pasternak et sa muse, Olga Ivinskaïa (1912-1995), qui a inspiré le personnage de Lara dans le chef-d'oeuvre littéraire du maître. Rôle interprété à l'écran par Julie Christie à côté d'un Omar Sharif comme docteur Youri Jivago et Géraldine Chaplin comme Tania Jivago dans la version cinématographique mémorable de David Lean de 1965. Je signale que la fille de cette Olga, Irina Emélianova (née en 1938), qui ai été envoyée au Goulag avec sa mère pour "trafic de devises" - ces devises étant les droits d'auteur que Feltrinelli avait clandestinement payés à sa mère - a écrit d'intéressants mémoires : "Légendes de la rue Potapov" parus en 2002. Lara Prescott, au beau prénom, a réalisé avec cet ouvrage une prouesse : un roman passionnant dans un cadre géographique et historique authentique, superbement documenté avec des personnages convaincants et attachants. Un exploit d'autant plus impressionnant qu'il s'agit d'une première oeuvre. Grâce à cette performance, j'ai terminé l'année 2022 en beauté.
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  • NinaMarquez 04/09/2022
    C’est l’histoire d’un livre : « Le Docteur Jivago » et de son auteur : Boris Pasternak. Nous pouvons avoir lu ce roman et avoir vu le film avec Omar Sharif, et pourtant, ce n’est pas ce roman qui est intéressant. Mais l’incroyable histoire qui gravite autour de lui. D’abord, l’époque à laquelle il a été écrit : en pleine guerre froide. Ensuite, la vie amoureuse de Pasternak car sa maîtresse sera, à cause de lui, emprisonnée au goulag. Enfin, la difficulté pour les services secrets américains de s’emparer du manuscrit pour le faire éditer car, bien sûr, l’URSS censure cette œuvre. Donc il faut que le manuscrit de Pasternak franchisse le rideau de fer pour être édité en Occident. Et c’est une incroyable épopée. D’autant qu’une fois édité, il reçoit le prix Nobel. Une chance pour l’auteur ? Non, c’est son arrêt de mort. C'est bouleversant et fort. Un véritable petit chef d’œuvre qui nous révèle qu’un livre a parfois le pouvoir de changer le monde. Et ça c’est le graal.
  • manongat 23/05/2022
    Récits addictifs, entremêlés bien que relatant d'histoires de 3 femmes les unes au bout des mondes des autres. L'histoire aussi du Docteur Jivago, de son auteur et de sa muse dévouée. Un bon livre, rapide à lire, intéressant et qui emploie divers tons. Je recommande #x1f600
  • Ogrimoire 02/04/2022
    Ce roman avait a priori tout pour me plaire, absolument tout… Mais allez savoir pourquoi, ma lecture s’est faite en mode « passage à travers ». J’ai eu l’impression de lire ce livre sans être là. Mauvais timing comme on dit ! Malgré tout, j’ai envie de vous partager ce roman pour éveiller votre curiosité et vous dire pourquoi lire cette histoire. Lara Prescott nous offre ici un roman choral au temps de la guerre froide, mettant en scène des personnalités féminines – mère, amante, muse, espionne, prisonnière du goulag – du bloc de l’ouest et du bloc de l’est. Quelle joie de voir que, pour une fois, les femmes ne sont pas relayées au second plan et qu’elles sont ici les actrices de cette histoire. Ici, le lecteur comprend très rapidement que l’intrigue tourne autour du livre Le docteur Jivago – qui a valu le Nobel de littérature à Boris Pasternak en 1958, malgré la censure. L’URSS veut absolument éradiquer les exemplaires de cet ouvrage, en interdire la vente car il ne vante pas les mérites de la révolution russe ; les États-Unis, à l’inverse, veulent se servir de cette histoire pour dénoncer les abus de l’URSS et décrédibiliser les mouvements... Ce roman avait a priori tout pour me plaire, absolument tout… Mais allez savoir pourquoi, ma lecture s’est faite en mode « passage à travers ». J’ai eu l’impression de lire ce livre sans être là. Mauvais timing comme on dit ! Malgré tout, j’ai envie de vous partager ce roman pour éveiller votre curiosité et vous dire pourquoi lire cette histoire. Lara Prescott nous offre ici un roman choral au temps de la guerre froide, mettant en scène des personnalités féminines – mère, amante, muse, espionne, prisonnière du goulag – du bloc de l’ouest et du bloc de l’est. Quelle joie de voir que, pour une fois, les femmes ne sont pas relayées au second plan et qu’elles sont ici les actrices de cette histoire. Ici, le lecteur comprend très rapidement que l’intrigue tourne autour du livre Le docteur Jivago – qui a valu le Nobel de littérature à Boris Pasternak en 1958, malgré la censure. L’URSS veut absolument éradiquer les exemplaires de cet ouvrage, en interdire la vente car il ne vante pas les mérites de la révolution russe ; les États-Unis, à l’inverse, veulent se servir de cette histoire pour dénoncer les abus de l’URSS et décrédibiliser les mouvements révolutionnaires. Quand on embarque pour la lecture de ce roman, on doit comprendre qu’on ne s’embarque pas uniquement pour une histoire d’espionnage… Lara Prescott mélange un récit d’aventures, une biographie de Boris Pasternak et enfin un brin de sociologie, puisqu’elle montre que les femmes ne sont pas seulement des exécutantes sous la domination des hommes mais qu’elles peuvent occuper des fonctions à hautes responsabilités. Mais la gourmandise est un vilain défaut et ici, on ressent un sentiment de « trop » qui fait que l’on s’éloigne de l’histoire d’espionnage promise à la lecture de la quatrième de couverture… Malgré tout, en refermant ce livre, je constate que j’ai appris des tonnes de choses mais que ce n’est pas un livre qui restera dans mes annales. Dommage !
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