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Pour l'honneur de tous les miens
Laura Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 09/11/2023
Éditeurs :
Pocket

Pour l'honneur de tous les miens

Laura Bourgeois (traduit par)
Date de parution : 09/11/2023
Pensant avoir laissé son passé derrière elle, Alma Mitchell vit à Philadelphie, mais un fait divers dans le journal va venir bouleverser sa vie tranquille.
Philadelphie, 1906.
« MORT D’UN AGENT FÉDÉRAL, L’INDIEN ACCUSÉ DU MEURTRE RISQUE LA POTENCE. » En lisant cet article dans le journal, c’est tout le passé d’Alma qui lui explose au visage. Cet...
Philadelphie, 1906.
« MORT D’UN AGENT FÉDÉRAL, L’INDIEN ACCUSÉ DU MEURTRE RISQUE LA POTENCE. » En lisant cet article dans le journal, c’est tout le passé d’Alma qui lui explose au visage. Cet homme, cet « Indien », elle le connaît. Ou du moins l’a connu. C’était il y a vingt ans, sur les bancs...
Philadelphie, 1906.
« MORT D’UN AGENT FÉDÉRAL, L’INDIEN ACCUSÉ DU MEURTRE RISQUE LA POTENCE. » En lisant cet article dans le journal, c’est tout le passé d’Alma qui lui explose au visage. Cet homme, cet « Indien », elle le connaît. Ou du moins l’a connu. C’était il y a vingt ans, sur les bancs de Stover School. Elle, l’unique enfant blanche, et fille du directeur… Lui, enfant d’une réserve voisine, arraché à ses racines sous prétexte d’assimilation… Comment le doux et brillant Asku a-t-il pu devenir un assassin ? Et comment le soustraire à la corde ? Plaidoyer pour un déraciné…
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EAN : 9782266335300
Code sériel : 19061
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266335300
Code sériel : 19061
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 528
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Pour l’honneur de tous les miens est un roman déchirant sur l’héritage destructeur de l’assimilation forcée des enfants autochtones américains. »
Une souris et des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 74jours 05/04/2024
    C'est un roman passionnant, qui dépeint avec délicatesse une réalité tragique . Le récit nous emmène à comprendre les rouages d'un système parfaitement injuste, à travers des sentiments controversés. Nous nous attachons aux personnages, en sachant que tout peut basculer d'une page à l'autre.
  • elinebouquine 31/03/2024
    Pour l’honneur de tous les miens ✨ . Nous sommes en Philadelphie en 1906, lorsqu’un titre dans le journal apparaît annonçant la mort d’un agent fédéral, un indien est accusé du meurtre et risque la pendaison. . C’est le choc pour Alma qui découvre ces mots, des années après avoir perdu de vue cet homme. Elle va alors replonger dans un élan de nostalgie du passé, et va tenter avec l’aide de son mari avocat de rendre justice au monsieur. . Une lecture touchante et bouleversante qui nous replonge dans les affres d’un passé tumultueux où Alma, unique enfant blanche de l’école, tente de comprendre et de se rapprocher de la culture indienne ✨ . Un récit humain, où amitié, amour et combat sont au rendez vous, malgré selon moi la présence de vocabulaire indien que je n’ai pas assimilé, j’ai passé un merveilleux moment de lecture en compagnie de ces personnages, entre passé présent 🥹
  • sophieaupaysdeslivres 04/03/2024
    C'est un roman en double temporalité qui va mettre en lumière le sort réservé aux indiens soit disant parce qu'ils le voulaient) d'Amérique au XIXe. En effet à ce moment là, les enfants étaient arrachés (à leurs famille pour être instruits "comme les blancs", car c'est ce qui était pensé comme meilleur pour eux.  Durant ce récit, nous retrouvons.... Jeune fille de bonne famille qui, en lisant le journal se rend compte qu'un de ses ancien camarade indien et ami est accusé de meurtre. On découvrira alors sa jeunesse à l'école pour indiens de Stover dirigé par son père, ce que ce peuple a en partie vécu et surtout le sort réservé aux enfants. En parallèle, sa découverte des conditions de vie actuelle des indiens mettant à mal les convictions qu'elle avait sur le bien fondé de cette instruction, et comment certaines personnes essayent de tirer profit détour cela.  Ce roman met en lumière la supériorité des hommes sur d'autres, mais aussi à quel point les indiens se sont vu retirés leurs droits de part leur couleur de peau et leurs façon de vivre mais également le fait que malgré l'essai de s'instruire, ils seront toujours jugés inférieurs et mal traités.  Encore une histoire poignante et nécessaire sur des faits qui ont eu lieu, même si c'est en Amérique il faut continuer d'en parler pour espérer éviter ce genre de choses de nos jours. C'est un roman en double temporalité qui va mettre en lumière le sort réservé aux indiens soit disant parce qu'ils le voulaient) d'Amérique au XIXe. En effet à ce moment là, les enfants étaient arrachés (à leurs famille pour être instruits "comme les blancs", car c'est ce qui était pensé comme meilleur pour eux.  Durant ce récit, nous retrouvons.... Jeune fille de bonne famille qui, en lisant le journal se rend compte qu'un de ses ancien camarade indien et ami est accusé de meurtre. On découvrira alors sa jeunesse à l'école pour indiens de Stover dirigé par son père, ce que ce peuple a en partie vécu et surtout le sort réservé aux enfants. En parallèle, sa découverte des conditions de vie actuelle des indiens mettant à mal les convictions qu'elle avait sur le bien fondé de cette instruction, et comment certaines personnes essayent de tirer profit détour cela.  Ce roman met en lumière la supériorité des hommes sur d'autres, mais aussi à quel point les indiens se sont vu retirés leurs droits de part leur couleur de peau et leurs façon de vivre mais également le fait que malgré l'essai de s'instruire, ils seront toujours jugés inférieurs et mal traités.  Encore une histoire poignante...
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  • Unelectricebretonne 15/02/2024
    Philadelphie, 1906. Alma Mitchell apprend en lisant le journal que son ami d'enfance, Asku, est accusé du meurtre d'un agent fédéral de la réserve où il réside. Après avoir convaincu son mari Stewart, avocat, tous deux se rendent sur place pour tenter de comprendre l'affaire et faire parler Asku, qui est resté muet jusqu'ici. Cela donne l'occasion à Alma de se replonger dans ses souvenirs d'enfant, lorsqu'Asku est arrivé avec d'autres jeunes amérindiens à la Stover School for Indians, que son père dirigeait dans le Wisconsin. Il va devenir son meilleur ami, elle va tout faire pour qu'il ait un procès équitable 25 ans plus tard. Soyons clairs : je viens de finir ce livre en pleurs, et on passe par toutes les émotions à sa lecture. Bien sûr, on peut y voir un côté très manichéen et très américain dans le style à certains moments, et il y aurait pu avoir plus de nuances. Néanmoins l'auteure s'est inspirée d'institutions et de témoignages réels, afin de faire comprendre au plus grand nombre ce qu'étaient vraiment ces écoles, et les dégâts psycho-sociaux que cela a pu engendrer. L'arrivée des enfants, sorte d'autodafé des vêtements et d'une partie de leur culture, donne le ton sur ce qui les attend. On voit bien que mettre ensemble, sur un territoire de plus en plus urbanisé et convoité, deux peuples dont l'un exerce domination et pouvoir sur l'autre, n'entraîne pas l'assimilation et la cohésion promises. Le progrès à marche forcée, lié à la Manifest Destiny, montre ici ses limites, puisque ces jeunes amérindiens ne peuvent s'insérer ensuite dans la société blanche, qui n'est souvent que mépris, et sont vus comme des parias par les hommes et femmes de la tribu lorsqu'ils reviennent. J'ai aussi aimé le fait qu'Alma dévoile petit à petit tout un pan de son passé à son mari, puisque cela renforce la solidité de leur couple. Le fait qu'on alterne les passages où elle est narratrice enfant, puis narratrice adulte, permet aussi d'avoir une certaine perspective. Enfin ce roman, qui est très instructif à plusieurs égards et notamment linguistique, peut être envisagé comme une ode à l'amitié, à la tolérance, et au vivre ensemble.Philadelphie, 1906. Alma Mitchell apprend en lisant le journal que son ami d'enfance, Asku, est accusé du meurtre d'un agent fédéral de la réserve où il réside. Après avoir convaincu son mari Stewart, avocat, tous deux se rendent sur place pour tenter de comprendre l'affaire et faire parler Asku, qui est resté muet jusqu'ici. Cela donne l'occasion à Alma de se replonger dans ses souvenirs d'enfant, lorsqu'Asku est arrivé avec d'autres jeunes amérindiens à la Stover School for Indians, que son père dirigeait dans le Wisconsin. Il va devenir son meilleur ami, elle va tout faire pour qu'il ait un procès équitable 25 ans plus tard. Soyons clairs : je viens de finir ce livre en pleurs, et on passe par toutes les émotions à sa lecture. Bien sûr, on peut y voir un côté très manichéen et très américain dans le style à certains moments, et il y aurait pu avoir plus de nuances. Néanmoins l'auteure s'est inspirée d'institutions et de témoignages réels, afin de faire comprendre au plus grand nombre ce qu'étaient vraiment ces écoles, et les dégâts psycho-sociaux que cela a pu engendrer. L'arrivée des enfants, sorte d'autodafé des vêtements et d'une partie de leur culture, donne le...
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  • Chloe1804 06/02/2024
    C’est en lisant le journal qu’Alma replonge dans les années de son enfance. Elle allait en classe avec des Indiens. Des Indiens que son père avait arrachés à leur réserve, les privant de leur coutumes, de leur famille, de leur langue, et changeant leur prénom. Ces Indiens, Alma les a aimés, et s’y est attachée. Elle ne les a pas revus, mais quand elle lit que Harry, son ami qui s’appelait Asku est accusé de meurtre, elle veut à tout prix l’aider. Restera-t-elle toujours la blanche qui ne fera jamais partie des leurs ? Ce roman est passionnant ! On y découvre la création de pensions pour rendre les Indiens moins Indiens et plus blancs. Ces peuples déracinés qui ne seront jamais assez blancs et toujours trop Indiens pour s’intégrer. J’ai été touchée par le personnage d’Alma et par sa naïveté. Elle veut se faire une place auprès de ce peuple qui ne l’accueille pas toujours très bien. J’ai aimé la puissance des liens entre certains personnages. Et certains passages sont tellement intenses et forts ! C’est un roman qui a quelque chose de beau dans sa transmission. Ce n’est pas un coup de cœur parce que j’ai été un tout petit peu moins emportée par le début de la partie au présent (il faut dire que j’étais tellement captivée par la partie passée que j’avais du mal à m’en défaire). Mais c’est un coup au cœur, parce que ce roman m’a fait pleurer, il m’a rendu triste, il m’a émue et touchée. Et quand j’ai découvert le sens du titre du roman, j’ai été chamboulée et j’ai eu tellement mal au cœur ! « Les mots et Les histoires étaient différents, mais les étoiles restaient les mêmes. » Un roman que je vous recommande ! C’est en lisant le journal qu’Alma replonge dans les années de son enfance. Elle allait en classe avec des Indiens. Des Indiens que son père avait arrachés à leur réserve, les privant de leur coutumes, de leur famille, de leur langue, et changeant leur prénom. Ces Indiens, Alma les a aimés, et s’y est attachée. Elle ne les a pas revus, mais quand elle lit que Harry, son ami qui s’appelait Asku est accusé de meurtre, elle veut à tout prix l’aider. Restera-t-elle toujours la blanche qui ne fera jamais partie des leurs ? Ce roman est passionnant ! On y découvre la création de pensions pour rendre les Indiens moins Indiens et plus blancs. Ces peuples déracinés qui ne seront jamais assez blancs et toujours trop Indiens pour s’intégrer. J’ai été touchée par le personnage d’Alma et par sa naïveté. Elle veut se faire une place auprès de ce peuple qui ne l’accueille pas toujours très bien. J’ai aimé la puissance des liens entre certains personnages. Et certains passages sont tellement intenses et forts ! C’est un roman qui a quelque chose de beau dans sa transmission. Ce n’est pas un coup de cœur parce que j’ai été un tout petit...
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