Lisez! icon: Search engine
Qu'avons-nous fait de nos rêves ?
Sylvie Schneiter (traduit par)
Date de parution : 15/09/2022
Éditeurs :
10/18

Qu'avons-nous fait de nos rêves ?

Sylvie Schneiter (traduit par)
Date de parution : 15/09/2022
Sasha, kleptomane en rémission, et Bennie, père divorcé et impuissant, se sont croisés dans leur jeunesse, mais que s’est-il passé pour qu’ils en arrivent là ? 
Qui n'a jamais rêvé de monter un jour sur scène ? De quitter l'ombre pour se retrouver sous les feux des projecteurs ? C'est l'ambition que partage une petite bande... Qui n'a jamais rêvé de monter un jour sur scène ? De quitter l'ombre pour se retrouver sous les feux des projecteurs ? C'est l'ambition que partage une petite bande d'adolescents dans le San Francisco débridé des années 1970. Avec leur groupe de musique punk, ils jouent dans des bars,... Qui n'a jamais rêvé de monter un jour sur scène ? De quitter l'ombre pour se retrouver sous les feux des projecteurs ? C'est l'ambition que partage une petite bande d'adolescents dans le San Francisco débridé des années 1970. Avec leur groupe de musique punk, ils jouent dans des bars, font des pogos et se donnent l'illusion d'une désinvolture propre à leur jeunesse. Mais le temps passe et l'irrévérence laisse bientôt place aux contraintes de la vie adulte. Bennie, ancien mélomane passionné, est devenu producteur de musique et se contente de sortir des tubes insipides. Lou Kline, dragueur invétéré, se retrouve seul dans sa belle maison. Et que dire de la belle Sasha qui, après un passé tumultueux, a le sentiment d'enchaîner les échecs ? Et pourtant, ils n'ont pas dit leur dernier mot.

 « Une maestria affolante. » Le Figaro littéraire
« Addictif comme une série télé. » Les Inrockuptibles
« Une épopée générationnelle entre comédie et mélancolie. » Vogue
« Avec quelle aisance l'auteure parvient-elle à jongler d'un destin, d'une époque et d'une forme à l'autre ! » ELLE

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sylvie Schneiter
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782264080950
Code sériel : 05791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264080950
Code sériel : 05791
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 408
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MaggyM 14/12/2023
    Impossible de vraiment pitcher ce roman sans gâcher la découverte aux futurs lecteurs. Ce que l'on peut dire, c'est que ça se passe entre les années 70 et aujourd'hui, voire demain, dans le milieu de la musique, aux USA. Entre rock et pogo, dans la fumée des joints et la poudre de cocaïne, sur scènes et surtout en coulisse, plusieurs personnages vont se croiser, parfois faire un bout de chemin ensemble... Jennifer Egan nous offre une intrigue façon puzzle. Chaque chapitre aborde un morceau de vie, temporellement dans le désordre et sans réel marqueur permettant de nous repérer. C'est parfois bien après que certains éléments nous éclaire sur un personnage croisé précédemment. Pour ajouter à la construction complexe, l'autrice use de plusieurs styles narratifs, du plus commun, raconté par un narrateur externe, au plus audacieux grâce à un power point de 70 dias. J'ai dénombré au moins 5 styles différents, sans doute suis-je même passée à côté de l'un ou l'autre. J'aime beaucoup les récits qui tiennent la route dans un format qui sort des sentiers battus, à la condition que l'intrigue conserve tout de même la place centrale. Ce qui fut le cas ici. J'ai pris plaisir à croiser les personnages au détour des pages, à tenter de faire les liens entre eux, à en apprendre un peu plus sur leur sort quand l'autrice décidait de lever un coin du voile du futur dans un paragraphe. J'ai eu le sentiment d'avoir un roman très spécial entre les mains, une réelle œuvre de littérature, proposée par une autrice rigoureuse et inventive. Et à travers l'ensemble du roman, l'on s'aperçoit que le titre s'adresse presque plus au lecteur qu'aux protagonistes. C'est vrai ça, qu'avons-nous fait de nos rêves? Impossible de vraiment pitcher ce roman sans gâcher la découverte aux futurs lecteurs. Ce que l'on peut dire, c'est que ça se passe entre les années 70 et aujourd'hui, voire demain, dans le milieu de la musique, aux USA. Entre rock et pogo, dans la fumée des joints et la poudre de cocaïne, sur scènes et surtout en coulisse, plusieurs personnages vont se croiser, parfois faire un bout de chemin ensemble... Jennifer Egan nous offre une intrigue façon puzzle. Chaque chapitre aborde un morceau de vie, temporellement dans le désordre et sans réel marqueur permettant de nous repérer. C'est parfois bien après que certains éléments nous éclaire sur un personnage croisé précédemment. Pour ajouter à la construction complexe, l'autrice use de plusieurs styles narratifs, du plus commun, raconté par un narrateur externe, au plus audacieux grâce à un power point de 70 dias. J'ai dénombré au moins 5 styles différents, sans doute suis-je même passée à côté de l'un ou l'autre. J'aime beaucoup les récits qui tiennent la route dans un format qui sort des sentiers battus, à la condition que l'intrigue conserve tout de même la place centrale. Ce qui fut le cas ici. J'ai pris plaisir à croiser les personnages...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Carteroutiere 05/03/2023
    Nous prenons une bande d’amis autour de la quarantaine et nous les suivons à la fois avec des retours vers la vingtaine et des prolongements jusqu’à la soixantaine. Le livre donne un peu le mal de mer avec ses aller et retour et parfois je m’y perds un peu avec les personnages. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, surtout quand parfois on la complique à souhait que ce soit par des infidélités ou des bêtises. C’est un monde compliqué et parfois ténébreux. Tout le monde divorce, la drogue circule pas mal et les gens s’agitent beaucoup, gagnent parfois beaucoup d’argent et ne font pas forcément heureux, ni même entourés. J’en sors un peu mal à l’aise avec cette vision de ce monde. C’est une réalité, je n’en doute pas, mais ce n’est pas ma
  • Ligustre 09/02/2023
    Y a -t-il des rêves dans ce roman sur la liquéfaction de la culture et la décadence d'un modèle occidental? Le titre en français est trompeur car la structure de l'oeuvre ne permet pas d'établir une linéarité temporelle et un ensemble cohérent des protagonistes qui apparaissent et disparaissent tels les passants dans une rue animée. Le chapitre en Power Point comme un coup de grace, plus besoin de faire les liens sensés, explicites, complexes, le lecteur-spectateur doit en reconstituer les morceaux manquants ou pas, il pourra feuilleter les pages en lecture à la diagonale.
  • BillDOE 13/11/2022
    Il y a un parfum de chef d’œuvre dans cet ouvrage ! Ils sont des gens comme les autres, liés entre eux parce qu’ils sont amis, parents ou que le hasard a fait croiser leur route. Entre la fin des années 80 et maintenant, Jennifer Egan nous les raconte par épisode plus ou moins marquant de leur existence, sans forcément respecter un ordre chronologique. Sexe, drogues et Rock n’roll pourrait être le leitmotiv de leur vie. Ils ont tous des projets, des espoirs, un horizon qu’ils se sont imaginé, mais des éléments extérieurs, le facteur inconnu ou l’intervention divine, qui peut dire, la vie tout simplement se les accaparera et les transformera. « Qu’avons-nous fait de nos rêves ? » ne se lit pas comme un roman. Ce sont les chroniques de gens qui cherchent tout simplement à exister. C’est aussi une invitation au bilan. Même si l’auteur peut parfois nous perdre au travers de l’architecture hétéroclite de son ouvrage, les idées qu’elle soulève, l’écriture remarquable et ses personnages font que c’est un beau livre dont le titre ne peut que nous interpeler. Prix Pulitzer 2011. Traduction de Sylvie Schneiter. Editions Stock, Points, 403 pages.
  • sweetie 30/08/2022
    Qu’avons-nous fait de nos rêves? Instantanément, je me revois, adolescente, la tête plongée dans un roman Harlequin. Mais où avais-je bien pu piger ce titre et, de surcroît, l’inscrire dans ma PAL? C’est que ce roman a reçu le prix Pulitzer fiction en 2011. Eh oui, je succombe régulièrement aux ouvrages primés, peu importe que les critiques en soient mitigées ou dithyrambiques. C’est comme un devoir de lectrice avisée que je me donne. Je parcours donc invariablement la liste des prix octroyés, survolant les années, picorant ici et là, jetant mon dévolu sur celui qui piquera ma curiosité. Le prix Pulitzer a donc auréolé, pour moi, ce roman de Jennifer Egan et sur la foi immense en cette récompense prestigieuse, je m’y suis plongée avec enthousiasme. Une histoire aux multiples personnages dont on découvre un pan de vie à chaque chapitre, dans des lieux et des temps variables. Tous se sont connus à diverses périodes et tel, un puzzle géant, Jennifer Egan reconstruit sous nos yeux leur existence remplie de déceptions et de quelques glorioles. « Le temps est un casseur. » Cette phrase, telle un leitmotiv, plane sur tout le roman qui se déroule principalement dans la Grosse Pomme, exception faite de passages furtifs en Californie et sur le sol africain. Un bel accomplissement romanesque sur la perte des repères au fil des années et l’envie profonde de donner un sens à nos vies. Qu’avons-nous fait de nos rêves? Instantanément, je me revois, adolescente, la tête plongée dans un roman Harlequin. Mais où avais-je bien pu piger ce titre et, de surcroît, l’inscrire dans ma PAL? C’est que ce roman a reçu le prix Pulitzer fiction en 2011. Eh oui, je succombe régulièrement aux ouvrages primés, peu importe que les critiques en soient mitigées ou dithyrambiques. C’est comme un devoir de lectrice avisée que je me donne. Je parcours donc invariablement la liste des prix octroyés, survolant les années, picorant ici et là, jetant mon dévolu sur celui qui piquera ma curiosité. Le prix Pulitzer a donc auréolé, pour moi, ce roman de Jennifer Egan et sur la foi immense en cette récompense prestigieuse, je m’y suis plongée avec enthousiasme. Une histoire aux multiples personnages dont on découvre un pan de vie à chaque chapitre, dans des lieux et des temps variables. Tous se sont connus à diverses périodes et tel, un puzzle géant, Jennifer Egan reconstruit sous nos yeux leur existence remplie de déceptions et de quelques glorioles. « Le temps est un casseur. » Cette phrase, telle un leitmotiv, plane sur...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter 10/18 pour encore plus d'inspirations !
Voyagez hors des sentiers battus, loin d'une littérature conventionnelle et attendue…