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Rescapé
Auschwitz, la Marche de la mort et mon combat pour la liberté
Thierry Marignac (traduit par)
Date de parution : 03/07/2014
Éditeurs :
Pocket

Rescapé

Auschwitz, la Marche de la mort et mon combat pour la liberté

Thierry Marignac (traduit par)
Date de parution : 03/07/2014

Sam a à peine 13 ans lorsque les nazis envahissent la Pologne en 1939. Pour la communauté juive, c’est le début de la vie en ghetto : privations, humiliations, violences arbitraires,...

Sam a à peine 13 ans lorsque les nazis envahissent la Pologne en 1939. Pour la communauté juive, c’est le début de la vie en ghetto : privations, humiliations, violences arbitraires, peur, rafles. En 1943, Sam est déporté avec les sept autres membres de sa famille au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Il...

Sam a à peine 13 ans lorsque les nazis envahissent la Pologne en 1939. Pour la communauté juive, c’est le début de la vie en ghetto : privations, humiliations, violences arbitraires, peur, rafles. En 1943, Sam est déporté avec les sept autres membres de sa famille au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Il n’a que 16 ans. Porté par une volonté de vivre hors du commun, il va connaître l’enfer, et en revenir.
Âgé aujourd’hui de 91 ans, Sam Pivnik est l’un des derniers survivants de la Shoah. Il témoigne pour les générations futures, pour ne jamais oublier que cela a eu lieu, que des millions d’hommes, de femmes et d’enfants y ont laissé leur vie.
 
Inclus deux cahiers photos

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EAN : 9782266246224
Code sériel : 15833
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266246224
Code sériel : 15833
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 360
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DETHYREPatricia 15/03/2024
    Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, item : "lire 20 livres témoignages, essais, romans en lien avec la Seconde guerre mondiale et la Shoah, se trouvant dans ma pile à lire" (je suis passionnée par cette thématique). Je connaissais déjà le nom de Sam Pivnik car j'avais eu l'occasion de visionner divers reportages et vidéos le concernant, raison pour laquelle je me suis intéressée à son témoignage qui constitue "ses mémoires", écrit avec l'aide de son collaborateur MJ Trow (la première édition publiée en anglais sous le titre de SURVIVOR Auschwitz, The Death March ans My Fight of Freedom date de 2012). C'était un juif Polonais né en 1926 et décédé en 2017 (à 2 jours de son 91e anniversaire) à Londres. En 1943, il a été déporté avec sa famille à Auschwitz-Birkenau. Son père, sa mère, ses deux soeurs et trois frères cadets furent exterminés. Après-guerre, Sam Pivnik est devenu marchand d'art et ses souvenirs sont aujourd'hui connu du grand public grâce à ses tournées de conférences qu'il a effectuées, en son temps, à travers le monde. Dans ce récit, Sam Pivnik évoque sa vie heureuse avec sa famille en Pologne (il était originaire de Bedzin) avant l'invasion des Allemands le 1er septembre 1939 (jour de son anniversaire), puis la survenue des différentes stigmatisations et restrictions à l'égard des juifs polonais, puis la mise en ghetto même si un temps les membres masculins de sa famille ont pu en sortir pour travailler pour l'occupant, ainsi qu'en 1943, les conditions de l'arrestation de sa famille puis de sa déportation (avec des détails glauques sur ses conditions de transport). Au fur et à mesure de la narration évoquant son histoire personnelle, le récit est agrémenté de données historiques, géopolitiques, documentaires précises permettant au lecteur de bien appréhender le contexte (soit une petite différence de registre de langue, même si ce n'est pas gênant à la lecture) ou d'expliquer tel ou tel point. C'est un éclairage, a posteriori, particulièrement intéressant donnant encore plus de véracité à son témoignage. On reconnaît là la volonté des survivants d'expliquer aux plus jeunes générations les conditions précises de cet enchaînement de circonstances et d'actes perpétrés par les nazis, enchaînement qui ne procède pas du hasard, mais bien d'une véritable volonté politique d'hégémonie raciale. Il n'a pas encore dix-sept ans lorsqu'il se retrouvera, avec sa famille, sur la rampe d'arrivée des trains à Auschwitz-Birkenau. A ce moment précis, il ne devra son salut qu'à l'injonction d'un déporté qui lui dit de dire qu'il a dix-huit ans et à la décision de sa mère de le pousser brutalement vers la colonne de droite, celle des hommes aptes au travail, pour "sauver sa vie". Dès lors, son parcours de déporté sera à l'image de tous les témoignages que l'on connaît déjà. Un parcours fait d'humiliations et de brutalités gratuites, de peurs raisonnées et irraisonnées, de faim criante, de froid mordant, de chaleur irrespirable, d'hygiène déplorable, de maladies à combattre, de coups à éviter, de travaux d'esclave à effectuer, de visions d'horreur à occulter pour tenter de ne pas devenir fou, de trahisons quotidiennes, mais aussi d'actes de solidarité inattendus, de doutes criants sur son devenir. Devenu quasi zombie plus proche de l'animal que de l'humain, il luttera longtemps entre la tentation de se laisser aller jusqu'à mourir et la volonté de survivre à l'indicible, permettant ainsi au nom de sa famille de perdurer. Quand en janvier 1945, à l'approche des forces russes (ou ailleurs alliées), les Allemands prendront la décision de traîner leurs prisonniers sur les routes dans ces horribles "Marches de la mort" auxquelles peu d'entre eux reviendront , Sam Pivnik ne savait pas encore s'il s'en sortirait. Il puisa alors dans des ressources qu'il ne pensait plus posséder pour se maintenir vivant jusqu'en début mai 1945, moment où avec d'autres compagnons, et à la faveur du naufrage du paquebot SS Cap Arcona où les nazis les avaient parqués pour servir de bouclier humain, il réussira à s'échapper. S'ensuivra un périple de plusieurs semaines pour se maintenir en vie, retrouver la civilisation, être pris en charge et voir si, par hasard, son grand frère Nathan dont il était sans nouvelles, avait survécu. En fait, c'est Nathan qui le retrouvera en premier. La fin de ses mémoires évoque le devenir des différents camps de concentration libérés par les Alliés, le devenir de certains de ses camarades (et de certains de ses bourreaux) et la façon dont Nathan et lui ont rejoint leur famille vivant à Londres, avant que de prendre, ensemble, la décision de s'exiler en Palestine pour oeuvrer à la création de l'Etat d'Israël. Ce témoignage est également agrémenté de photos de la famille de Sam Pivnik et de photos d'archives historiques (industriels travaillant pour les nazis, ghetto, arrivée à Auschwitz-Birkenau, locaux, paquebot Cap Arcona...) ainsi que d'un lexique détaillé des principaux termes allemands ou des noms de lieux cités dans l'ouvrage. En ce qui me concerne, à part l'épisode détaillé du naufrage du Cap Arcona et les aspects liés à Israël, je n'ai rien appris de nouveau. Néanmoins, c'est toujours avec beaucoup d'humilité et de respect, mais aussi d'émotion que je prends connaissance du dramatique vécu de ces familles de déportés (qu'ils aient d'ailleurs été déportés pour leur religion, leur nationalité, leur orientation politique ou sexuelle) et des conditions, le cas échéant, de leur survivance. J'y puise toujours des informations crédibles et confirmées de ce qui a été vécu (pour avoir lu près d'une centaine de ces témoignages, je sais, moi, que tout cela a réellement existé et n'est pas le fait d'une "propagande" ciblée que certains révisionnistes de l'Histoire tentent de nous vendre). J'y puise aussi un attachement sensible à ces histoires de vies contrariées et pourtant si belles dès lors qu'elles mettent en avant la résilience de ces personnes et leur volonté de partage pour le plus grand nombre, pour que plus jamais, cela n'arrive aux Juifs certes, mais aussi à toute autre population susceptible d'être stigmatisée pour quelque raison que ce soit. Sam Pivnik et beaucoup d'autres sont des témoins précieux qui, par delà leur mort, continuent de nous inciter à la plus grande vigilance, car ils savent, eux, le prix qu'ils ont dû payer dans leur chair et dans leur coeur. De mon point de vue, RESCAPE devrait être un livre proposé aux collégiens et aux lycéens pour que jamais ne s'efface, dans l'esprit des plus jeunes générations, la trace de la barbarie nazie. Livre lu dans le cadre de mon défi personnel de lectures 2024, item : "lire 20 livres témoignages, essais, romans en lien avec la Seconde guerre mondiale et la Shoah, se trouvant dans ma pile à lire" (je suis passionnée par cette thématique). Je connaissais déjà le nom de Sam Pivnik car j'avais eu l'occasion de visionner divers reportages et vidéos le concernant, raison pour laquelle je me suis intéressée à son témoignage qui constitue "ses mémoires", écrit avec l'aide de son collaborateur MJ Trow (la première édition publiée en anglais sous le titre de SURVIVOR Auschwitz, The Death March ans My Fight of Freedom date de 2012). C'était un juif Polonais né en 1926 et décédé en 2017 (à 2 jours de son 91e anniversaire) à Londres. En 1943, il a été déporté avec sa famille à Auschwitz-Birkenau. Son père, sa mère, ses deux soeurs et trois frères cadets furent exterminés. Après-guerre, Sam Pivnik est devenu marchand d'art et ses souvenirs sont aujourd'hui connu du grand public grâce à ses tournées de conférences qu'il a effectuées, en son temps, à travers le monde. Dans ce récit, Sam Pivnik évoque sa vie heureuse avec sa famille en Pologne (il était...
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  • louve4 25/10/2020
    Un des romans les plus intenses sur les camps de concentrations témoigné par Monsieur Sam Pivnivk. Difficile de noter car les faits sont si graves mais le fait d'avoir raconté son histoire lui vaut un 5 étoiles. Livre très douloureux à lire à certains passages mais ça fait partie de l'Histoire et nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ces atrocités afin de ne jamais les reproduire et de ne pas oublier ces hommes, ces femmes et ces enfants innocents.
  • myrtigal 16/07/2017
    Après plusieurs décennies sans jamais avoir raconté à personne, pas même à sa famille l'horreur qu'il a vécu, Sam Pivnik 87 ans décide de rouvrir cette page de sa vie et d'enfin tout raconter, absolument tout. Tout, le beau comme le laid. Depuis son enfance heureuse en Pologne au sein d'une grande famille, jusqu'au brusque arrêt de toute forme d'humanité et la plongée dans l'enfer concentrationnaire. Puis le retour, transformé, la vie nouvelle face à un monde nouveau. Ce livre est en fait aussi une autobiographie, car avec ses 300 pages il est bien plus qu'un simple témoignage de la vie des camps, Sam Pivnik y raconte absolument toute sa vie, du commencement jusqu'au moment où il écrit ces lignes. Il décrit densément et précisément tout ce qu'il a vécu, c'est une véritable immersion et c'en est que davantage bouleversant. Et ce fut pour moi à certains moments difficile à lire. Mais nécessaire. Nécessaire pour ne serait-ce qu'essayer de se rendre compte de l'horreur vécu par Sam et par des millions d'autres qui ne sont pas revenus.
  • NATLA 08/03/2017
    Difficile de donner une note à un livre racontant une histoire si grave mais pourtant vraie.. J'ai appris beaucoup de choses sur les camps et la vie menée aux juifs. Honteux c'est le seul mot que je trouve pour décrire les SS et tous les fous qui admirent la politique menée par Hitler. Sam nous raconte son histoire, de la liberté et la naïveté de son enfance jusqu'à sa libération. On se demande comment il a pu tenir tant d'années du haut de son si jeune âge. J'ai quand même une critique à faire, je le trouve trop descriptif, je ne m'attendais pas à ce qu'il explique tout en détail, je me suis perdue dans les lieux, les personnages sans compter tous les mots allemands placés dans chaque page, à chaque fois on est obligé d'aller aux premières pages voir le lexique pour avoir la traduction, pourquoi ne pas les avoir traduits directement ?
  • maevadupre 06/09/2016
    Un livre poignant, fort, émouvant. Un témoignage au cœur des camps de concentration, au cœur de l'horreur. On est happé par ce témoignage, ahuri sous la violence de cette époque. Et surtout on ne peut qu'être révolté de tout ce qui a été tu suite à cette horreur que personne ne peut imaginer. Un rappel que l'on ne doit jamais oublier qu'il y a le pire qui sommeille en l'être humain, et qu'un seul être peut le mettre à profit au détriment de toute une population. Si vous aimez lire sur cette période de seconde guerre mondiale, je vous le conseille !!
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