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Sous la verte feuillée
Anne Plantier (préface de), Eve Paul-Margueritte (traduit par)
Date de parution : 07/02/2018
Éditeurs :
Archipoche

Sous la verte feuillée

Anne Plantier (préface de), Eve Paul-Margueritte (traduit par)
Date de parution : 07/02/2018
Un jeune fermier et un vicaire se disputent le coeur de Fancy Day, institutrice dans un village du Wessex. Indisponible en poche, l'un des premiers romans de l'auteur de Tess d'Urberville.
Dans le paisible village de Mellstock, à la veille de Noël, l’arrivée d’une nouvelle institutrice est au cœur de toutes les conversations. Sans que nul l’ait encore vue, Fancy Day,... Dans le paisible village de Mellstock, à la veille de Noël, l’arrivée d’une nouvelle institutrice est au cœur de toutes les conversations. Sans que nul l’ait encore vue, Fancy Day, une enfant du pays, fait déjà tourner les têtes des célibataires du comté.Dick Dewey, un jeune fermier, est le premier... Dans le paisible village de Mellstock, à la veille de Noël, l’arrivée d’une nouvelle institutrice est au cœur de toutes les conversations. Sans que nul l’ait encore vue, Fancy Day, une enfant du pays, fait déjà tourner les têtes des célibataires du comté.Dick Dewey, un jeune fermier, est le premier à lui faire des avances. Tombé fou amoureux au premier regard, il finit par la demander en mariage dans le plus grand secret. Mais un autre homme n’est pas indifférent aux charmes de la jeune femme : Mr Maybold, le vicaire, qui l’invite à se joindre à la chorale de la paroisse comme organiste. À son tour, il s’offre à l’épouser. Or Fancy, frivole et capricieuse, fait languir ses prétendants, bien consciente qu’il lui faudra renoncer à son indépendance lorsqu’elle sera mariée.Dans un labyrinthe de passions, Sous la verte feuillée, paru anonymement en 1872, dresse une fresque pleine d’ironie et de mélancolie du monde rural cher à Thomas Hardy. De cette histoire tissée de savoureux malentendus, où s’affrontent pour une femme une âme candide et un notable respecté, ne subsistera qu’un secret bien gardé par la fantasque Fancy... 
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EAN : 9782377351046
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 249
Format : 110 x 178 mm
EAN : 9782377351046
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 249
Format : 110 x 178 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Verteflamme 03/04/2024
    Défi Solidaire 2024 Une belle peinture, charmante, poétique et simple, du Wessex, ce comté anglais fictif, dans la campagne anglaise du 19e siècle. Les quatre saisons passent et l'ouvrage, en dépit de la lenteur du rythme, se lit assez vite. Je l'ai lu en musique, car il s'y prête, et notamment en écoutant la 5e symphonie de Schubert https://www.youtube.com/watch?v=cdLuvGsjwlA. La nature, comme l'indique le titre, est davantage qu'un arrière plan ornant le récit. Cet ouvrage est une peinture, notamment des scènes de genres néerlandaises, et comme l'indique le préfacier, ce livre comme Mme Bovary a l'intention d'être un livre "sur rien", sinon sur les mœurs de province. Et à propos de peinture, le personnage de Fancy Day est introduit par une nature morte, car on voit d'abord son soulier apporté par le cordonnier, posé sur la table. Ce qui montre la fascination que le personnage suscite. Il est aussi question de musique, puisque l'orgue de l'église remplace le chœur, ce qui suscite l'inquiétude. Ce charmant roman est moins tragique que d'autres livres de Hardy, j'ai lu Tess d'Uberville il y a longtemps, également champêtre mais beaucoup plus sombre. La sagesse populaire, son bon sens, sont présents tout au long du roman, avec des trouvailles assez amusantes, comme le cordonnier qui est "savant" car il connaît les gens par leurs pieds. De petits traits d'esprit qui ponctuent ce charme plat d'un peu de vivacité, ex. un personnage mal à l'aise comparé à une nation européenne. Ou bien, Dick qui dessine la carte d'Angleterre avec de l'eau tombée d'un vase. Ou, par exemple, une scène où Fancy Day se fait piquer par une abeille (la pauvre) et où ses deux "amoureux" courent lui chercher une pommade. La simplicité de l'intrigue est, à mon sens, l'atout et le défaut du livre. Et on reste un peu sur sa faim pour certaines choses. Par exemple, on sait que Fancy Day est maîtresse d'école, mais on ne sait rien sur son travail. Alors qu'en soi ça aurait pu être intéressant. Elle est peinte en femme frivole et coquette, alors que c'est aussi une demoiselle qui craint de devenir une femme rangée (ce qui explique peut être qu'elle fasse languir ses prétendants, ce n'est pas une coquette superficielle, ou pas uniquement). De même, on voit peu Mr Maybold, qui en dépit de son importance pour l'intrigue fait figure de personnage secondaire, et on reste sur sa faim, d'autant plus que la scène où on le voit négocier avec le chœur pour retarder le remplacement par l'orgue est délicieuse. La simplicité de l'intrigue, dans le fond, me fait me dire que je n'ai pas lu ce livre pour l'intrigue (malgré l'aspect "naturaliste" qui rend l'intrigue schématique intéressante) mais pour les "scènes" naturalistes, car Hardy écrit par scènes, avec beaucoup de sauts dans un temps linéaire. Donc bien que je reste sur ma faim sur certaines choses, j'ai pris plaisir à le lire. Défi Solidaire 2024 Une belle peinture, charmante, poétique et simple, du Wessex, ce comté anglais fictif, dans la campagne anglaise du 19e siècle. Les quatre saisons passent et l'ouvrage, en dépit de la lenteur du rythme, se lit assez vite. Je l'ai lu en musique, car il s'y prête, et notamment en écoutant la 5e symphonie de Schubert https://www.youtube.com/watch?v=cdLuvGsjwlA. La nature, comme l'indique le titre, est davantage qu'un arrière plan ornant le récit. Cet ouvrage est une peinture, notamment des scènes de genres néerlandaises, et comme l'indique le préfacier, ce livre comme Mme Bovary a l'intention d'être un livre "sur rien", sinon sur les mœurs de province. Et à propos de peinture, le personnage de Fancy Day est introduit par une nature morte, car on voit d'abord son soulier apporté par le cordonnier, posé sur la table. Ce qui montre la fascination que le personnage suscite. Il est aussi question de musique, puisque l'orgue de l'église remplace le chœur, ce qui suscite l'inquiétude. Ce charmant roman est moins tragique que d'autres livres de Hardy, j'ai lu Tess d'Uberville il y a longtemps, également champêtre mais beaucoup plus sombre. La sagesse populaire, son bon sens, sont présents tout au long...
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  • PrinceEndymion 02/01/2023
    Dans l'Angleterre rurale du XIXe siècle, au village de Mellstock, au cœur du Wessex, les habitants célèbrent la fête de Noël. Par cette nuit onirique, leur chemin croise celui de la jeune institutrice Fancy Day. Curieux nom pour une demoiselle, car nous pourrions traduire par: "Folle journée". Le jeune fermier Dick Dewey tombe sous le charme de l'institutrice et découvre les tourments du premier émoi. Mais Fancy plaît également beaucoup au vicaire du village. Sur un ton désinvolte, Thomas Hardy dresse une chronique de la vie d'un petit village et nous fait découvrir différentes familles pendant une année. De Thomas Hardy, j'avais déjà entendu parler de la déchirante histoire de Tess d'Uberville. Aussi quelle ne fut pas ma surprise de découvrir du même auteur un ouvrage totalement différent, prenant le contre-pied de Tess d'Uberville ; Sous la verte feuillée se démarque par la prépondérance du romantisme: l'ouvrage prône un retour à la nature, véritable sanctuaire où l'homme peut se ressourcer et suivre son cheminement personnel: nombreux sont les passages où Dick et Fancy se livrent à des méditations sentimentales au cœur de la campagne. Il découle de ces passages une atmosphère bucolique. L'humour est très présent dans le récit ponctué par le badinage de Dick et du vicaire autour de Fancy. Léger et entraînant, ce roman est aussi savoureux qu'un morceau de bûche dégusté au coin du feu. Je me réjouis de l'avoir lu à l'approche de Noël.Dans l'Angleterre rurale du XIXe siècle, au village de Mellstock, au cœur du Wessex, les habitants célèbrent la fête de Noël. Par cette nuit onirique, leur chemin croise celui de la jeune institutrice Fancy Day. Curieux nom pour une demoiselle, car nous pourrions traduire par: "Folle journée". Le jeune fermier Dick Dewey tombe sous le charme de l'institutrice et découvre les tourments du premier émoi. Mais Fancy plaît également beaucoup au vicaire du village. Sur un ton désinvolte, Thomas Hardy dresse une chronique de la vie d'un petit village et nous fait découvrir différentes familles pendant une année. De Thomas Hardy, j'avais déjà entendu parler de la déchirante histoire de Tess d'Uberville. Aussi quelle ne fut pas ma surprise de découvrir du même auteur un ouvrage totalement différent, prenant le contre-pied de Tess d'Uberville ; Sous la verte feuillée se démarque par la prépondérance du romantisme: l'ouvrage prône un retour à la nature, véritable sanctuaire où l'homme peut se ressourcer et suivre son cheminement personnel: nombreux sont les passages où Dick et Fancy se livrent à des méditations sentimentales au cœur de la campagne. Il découle de ces passages une atmosphère bucolique. L'humour est très présent dans le récit ponctué...
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  • ElBaathory 01/08/2021
    Pour débuter ce mois d’aout et clôturer mes vacances, j’ai eu très envie de retrouver la plume de Thomas Hardy dont je trouve le délice, la poésie ainsi que le dépaysement idéaux en cette période estivale. J’ai donc pris un immense plaisir à flâner un très court instant en ces paysages apaisants, accompagné de personnages hauts en couleur. Cependant et n’étant que le second écrit de l’auteur, Sous la Verte Feuillée – ou Quatre Saisons à Mellstock selon l’édition – ne renferme pas toute la profondeur ni la mélancolie de son style que j’aime tant mais laisse largement entrevoir le talent à venir de celui-ci. En effet, bien que peu aérienne qu’à l’accoutumée, la plume de Thomas Hardy n’a cessé de se dévoiler d’une douceur et d’une poésie pure et infinie. Fortement axée sur le visuel de son univers, j’ai adoré découvrir le cadre idyllique et champêtre de cette œuvre à travers une année et ses quatre saisons offrant de magnifiques descriptions et de vives sensations d’évasions campagnardes. Même si ce procédé reste propre et coutumier à l’auteur, je suis toujours autant charmé par ses merveilleuses ballades bucoliques et ses paysages ruraux dépaysant au possible. De plus, c’est agréablement surpris que j’ai découvert une certaine tonalité musicale propre à cette œuvre qui lui confère une dimension poétique importante et totalement enivrante. Ainsi, ce roman a littéralement raisonné et vibré en moi et je me suis plus d’une fois imaginé au cœur de cette chorale aux douces tonalités et entouré d’odeurs de pins et autres conifères. De plus et bien que moi profond cette fois-ci, Thomas Hardy dresse le portrait d’une société en pleine évolution et dévoile les prémices du choc des cultures à venir entre la vie agricole et celle bien plus mondaine et citadine. Ces différences de cultures sont amenées grâce à l’arrivée d’une nouvelle institutrice, Fancy ainsi qu’un nouveau vicaire, Mr Maybold désireux d’apporter une touche de modernisme à l’église. Ces fraîchement venus bousculerons le cœur et les mœurs de nos villageois et permettront à l’auteur d’offrir à son roman une certaine touche initiatique. Ce semblant roman d’apprentissage est porté par les premiers émois amoureux de Dick pour la belle et séduisante Fancy. J’ai vraiment aimé la justesse et la fraîcheur de ses sentiments et même s’il semble manquer de grandeur, notre jeune choriste n’en reste pas moins sympathique et plaisant à découvrir. D’autant plus qu’il ne sera pas le seul à tomber sous le charme de notre jeune institutrice. Ainsi, cette dernière fera tourner bon nombres de têtes sur son passage et s’amusera de ses charmes. Pour autant et bien qu’assez vaniteuse et superficielle, j’ai fortement apprécié ce personnage pour le contraste qu’elle apporte et qui oppose ces différentes cultures. Cette dernière se dévoile finalement bien plus moderne et avant-gardiste que ses compères. Ainsi l’amour est le fil conducteur de ce roman et c’est avec entrain que j’ai suivi cette idylle dont l’évolution se dévoile être une parfaite métaphore aux changements changement de saisons. Ainsi et tout en tonalité, le récit de Thomas Hardy ne cesse d’évoluer au rythme de la vie et de ses saisons et se dévoile être une véritable ode à la campagne et à l’amour. Une fois de plus, ce dernier m’a aisément transporté dans son univers et a fait naître en moi d’incroyables émotions grâce à son style dépaysant et sa plume harmonieuse.Pour débuter ce mois d’aout et clôturer mes vacances, j’ai eu très envie de retrouver la plume de Thomas Hardy dont je trouve le délice, la poésie ainsi que le dépaysement idéaux en cette période estivale. J’ai donc pris un immense plaisir à flâner un très court instant en ces paysages apaisants, accompagné de personnages hauts en couleur. Cependant et n’étant que le second écrit de l’auteur, Sous la Verte Feuillée – ou Quatre Saisons à Mellstock selon l’édition – ne renferme pas toute la profondeur ni la mélancolie de son style que j’aime tant mais laisse largement entrevoir le talent à venir de celui-ci. En effet, bien que peu aérienne qu’à l’accoutumée, la plume de Thomas Hardy n’a cessé de se dévoiler d’une douceur et d’une poésie pure et infinie. Fortement axée sur le visuel de son univers, j’ai adoré découvrir le cadre idyllique et champêtre de cette œuvre à travers une année et ses quatre saisons offrant de magnifiques descriptions et de vives sensations d’évasions campagnardes. Même si ce procédé reste propre et coutumier à l’auteur, je suis toujours autant charmé par ses merveilleuses ballades bucoliques et ses paysages ruraux dépaysant au possible. De plus, c’est agréablement surpris que...
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  • Kyokoandbooks 21/03/2021
    De Thomas Hardy, je n'avais lu jusqu'à présent que Tess d'Urberville et Jude L'Obscur. Pour le premier, sans doute un peu jeune pour cette lecture, j'avais eu du mal à en comprendre tous les enjeux. En lisant Jude l'Obscur, j'avais été fascinée, tant par le style que par l'histoire. Mais j'en avais aussi conclu que pour s'attaquer à du Thomas Hardy, mieux valait avoir le moral au beau fixe ! J'avais donc mis tous ses romans sur ma liste d'envies, mais n'en avais plus lu ! Jusqu'à ce que ma meilleure amie, d'humeur morose, m'offre 5 de ses romans pour mon anniversaire. Je décidai d'en lire un immédiatement et ce fut Sous la verte Feuillée. Pourquoi ? Car j'avais lu que c'était le roman de son premier succès, et puis c'était le plus court de la pile et je voulais un livre à lire rapidement ! J'ai retrouvé le style qui m'avait tant plu, des personnages touchants, un cadre bien décrit. Mais contrairement a mes lectures précédentes de l'auteur, ce roman n'a rien de sombre. Au départ j'ai trouvé que c'était une bonne chose, mais ma lecture terminée, je m'aperçois que de fait, le roman pour moi manque d'enjeux. Je ne dis pas que les personnages sont lisses, mais leurs errements et leurs hésitations ne durent pas suffisamment pour créer suffisamment de tensions. Je crois que finalement je préfère quand Thomas Hardy fait enchaîner les erreurs à ses personnages, nous décrit leur chute, et leur fait toucher le fond… Dans cette description psychologique des mauvais choix que l'homme peut faire, il excelle. Ici tout est résolu bien trop facilement. Pour conclure, cette lecture était agréable mais j'ai peur de l'oublier assez rapidement, finalement.De Thomas Hardy, je n'avais lu jusqu'à présent que Tess d'Urberville et Jude L'Obscur. Pour le premier, sans doute un peu jeune pour cette lecture, j'avais eu du mal à en comprendre tous les enjeux. En lisant Jude l'Obscur, j'avais été fascinée, tant par le style que par l'histoire. Mais j'en avais aussi conclu que pour s'attaquer à du Thomas Hardy, mieux valait avoir le moral au beau fixe ! J'avais donc mis tous ses romans sur ma liste d'envies, mais n'en avais plus lu ! Jusqu'à ce que ma meilleure amie, d'humeur morose, m'offre 5 de ses romans pour mon anniversaire. Je décidai d'en lire un immédiatement et ce fut Sous la verte Feuillée. Pourquoi ? Car j'avais lu que c'était le roman de son premier succès, et puis c'était le plus court de la pile et je voulais un livre à lire rapidement ! J'ai retrouvé le style qui m'avait tant plu, des personnages touchants, un cadre bien décrit. Mais contrairement a mes lectures précédentes de l'auteur, ce roman n'a rien de sombre. Au départ j'ai trouvé que c'était une bonne chose, mais ma lecture terminée, je m'aperçois que de fait, le roman pour moi manque d'enjeux. Je ne dis pas que les personnages sont...
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  • cmpf 26/05/2020
    Ce Thomas Hardy ne manque pas de charme mais il ne m’a pas autant séduite que Le maire de Casterbridge ou Les Forestiers par exemple. Il faut dire que c’est un de ses premiers textes. Comme toujours chez Hardy il est question d’amour entre personnes de niveaux différents. Et comme toujours nous sommes au sud ouest de l’Angleterre dans la région fictive du Wessex. Ici il s’agit de Fancy, fille d’un simple forestier qui a accumulé quelques biens en vue de les laisser à sa fille. Celle-ci a reçu une éducation à la ville pour être institutrice bien que travailler ne soit pas pour elle une nécessité. Cette jeune fille outre son éducation a pour elle un physique très séduisant et dès son retour attire plusieurs célibataires. Parmi ceux-ci Dick fils d’un fermier et carrier et qui n’a pas la même éducation mais qu’elle ne repousse pas sans vraiment l’encourager. Mais aussi deux hommes d’église. A lire pour la vie paysanne et la musique très présente.
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