Un bien bel endroit pour mourir

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• VirginieCM 27/04/2024

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  Markus Kubiak rêve de vacances, pendant qu’il fait son jogging sur les falaises de Wimereux… Un rêve qui va tourner court lorsqu’il découvre le cadavre d’un jeune homme, probablement un migrant, exécuté. Un rêve qui va tourner court, puisque Markus est officier de police dans cette station balnéaire de la Côte d’Opale, et que l’enquête lui échoie. Aidé par Zoé Rousseau, une jeune journaliste locale, Markus va tenter de résoudre cette affaire de meurtre… Ce roman s’est retrouvé dans mes mains suite au salon Polar Lens 2023, suite à un premier contact avec l’auteure. C’est un premier roman, et effectivement, on le ressent parfois. Le rythme est parfois assez lent, et le nombre de pages peut faire peur ; on y trouve quelques passages répétitifs, des descriptions peu utiles, des personnages nombreux, c’est vrai. Mais comme tout premier roman, celui-ci a les qualités de ses défauts, et même davantage. L’enquête est intéressante, et est construite sur un contexte dramatique bien documenté, celui des migrants, et de la traite des êtres humains. Beaucoup de suspense, des rebondissements nombreux et une écriture fluide et agréable malgré les points soulevés précédemment, servent des personnages très attachants. Le petit plus : Wimereux et la Côte d’Opale, un des plus beaux endroits de France, pourtant méconnu… En bref, j’ai beaucoup aimé ! Markus Kubiak rêve de vacances, pendant qu’il fait son jogging sur les falaises de Wimereux… Un rêve qui va tourner court lorsqu’il découvre le cadavre d’un jeune homme, probablement un migrant, exécuté. Un rêve qui va tourner court, puisque Markus est officier de police dans cette station balnéaire de la Côte d’Opale, et que l’enquête lui échoie. Aidé par Zoé Rousseau, une jeune journaliste locale, Markus va tenter de résoudre cette affaire de meurtre… Ce roman s’est retrouvé dans mes mains suite au salon Polar Lens 2023, suite à un premier contact avec l’auteure. C’est un premier roman, et effectivement, on le ressent parfois. Le rythme est parfois assez lent, et le nombre de pages peut faire peur ; on y trouve quelques passages répétitifs, des descriptions peu utiles, des personnages nombreux, c’est vrai. Mais comme tout premier roman, celui-ci a les qualités de ses défauts, et même davantage. L’enquête est intéressante, et est construite sur un contexte dramatique bien documenté, celui des migrants, et de la traite des êtres humains. Beaucoup de suspense, des rebondissements nombreux et une écriture fluide et agréable malgré les points soulevés précédemment, servent des personnages très attachants. Le petit plus : Wimereux et la Côte...

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• helenePP31 26/04/2024

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  Le mot qui me vient c'est "bof". L'intrigue est quand même prenante, et je la trouve assez bien ficelée, mais il y a clairement des longueurs et des répétitions qui plombent l'ambiance, dirais-je. Certains éléments sont dits de nombreuses fois, certainement pour le bénéfice du lecteur, mais les grands yeux verts de Zoé, on a compris une fois, à la quatrième ça commence ça faire beaucoup, d'autant que ça n'apporte absolument rien à l'histoire. On se demande parfois si les lecteurs et lectrices sont prises pour des imbéciles, ou si ce sont des oublis. Je passe aussi les coquilles et les inexactitudes (20h de vol entre la France (ou la Belgique) et Cuba? À moins de passer par Tokyo, je vois pas), mais c'est peut-être le fait d'une relecture bâclée. Allez je récapépète: bonne histoire, mais des longueurs. À mon avis, l'autrice s'en tirait parfaitement avec une centaine de pages en moins.
• tripackbyron 29/11/2023

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  J'ai eu connaissance de Rosale LOWIE par le lournal de ma région, "La Vois du Nord", qui lui a consacré un bel article suite à son dernier livre en date, car cette auteure habite à Wimereux, petite station balnéaire de la Cête d'Opale ( si vous ne connaissez pas, je vous invite à la découvrir, c'est une très belle région, mais je suis un peu chauvin !). J'ai donc tout naturellement eu envie de lire son premier roman policier qui fait la part belle à ce "bien bel endroit". Ce que j'ai aimé : - les descriptions des paysages, très fidèles et incitatives à la découverte - l'histoire, sur fond d'actualité, entre les migrants, l'exploitation de la misère humaine, les réseaux illégaux de prostitution en Belgique Ce que j'ai moins aimé : - l'épaisseur du livre : 670 pages - les trop nombreuses répétitions qui, si elles avaient été évitées, auraient permis d'avoir un livre plus léger de moitié - le côté stéréotypé et manichéen des personnages (tous, sans exception) - l'aspect très "fleur bleue" de certains passages Au final une lecture plaisante quoiqu'un peu longue ... heureusement que je lis rapidement et deux heures par jour en moyenne, si bien que j'ai lu ce pavé en 4 jours, sinon je crois que je me serais lassé de ces petits "défauts". Je lirai dans quelque temps le deuxième tome "Dernier été sur la côte" (j'ai vu qu'il ne contient que 510 pages).J'ai eu connaissance de Rosale LOWIE par le lournal de ma région, "La Vois du Nord", qui lui a consacré un bel article suite à son dernier livre en date, car cette auteure habite à Wimereux, petite station balnéaire de la Cête d'Opale ( si vous ne connaissez pas, je vous invite à la découvrir, c'est une très belle région, mais je suis un peu chauvin !). J'ai donc tout naturellement eu envie de lire son premier roman policier qui fait la part belle à ce "bien bel endroit". Ce que j'ai aimé : - les descriptions des paysages, très fidèles et incitatives à la découverte - l'histoire, sur fond d'actualité, entre les migrants, l'exploitation de la misère humaine, les réseaux illégaux de prostitution en Belgique Ce que j'ai moins aimé : - l'épaisseur du livre : 670 pages - les trop nombreuses répétitions qui, si elles avaient été évitées, auraient permis d'avoir un livre plus léger de moitié - le côté stéréotypé et manichéen des personnages (tous, sans exception) - l'aspect très "fleur bleue" de certains passages Au final une lecture plaisante quoiqu'un peu longue ... heureusement que je lis rapidement et deux heures par jour en moyenne, si bien que j'ai lu ce pavé en 4 jours, sinon...

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• CalouRmn 26/11/2023

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  Dans ce roman, Rosalie Lowie met en scène des personnages « cabossés de la vie »… Aussi bien du côté des flics que du côté des journalistes, ils ont vécu récemment des drames qui les ont laissés exsangues et dépressifs. Une plume précise et agréable, habile à décrire les lieux qui nous permet d’être projeté dans cette belle région qu’est la côte d’opale ! Cependant, une tendance parfois à trop détailler certaines descriptions vient alourdir un peu l’intrigue et freiner le rythme de l’histoire. Petit détail qui m’a également dérangée : un peu trop de « marques » citées en l’état (boissons, voitures ou fringues) et qui n’apportent rien de plus à l’intrigue. Cela dit, le scénario est plaisant. L’intrigue se met en place peu à peu, comme dans la vraie vie… Soyez tranquilles, les cadavres ne manquent pas ; loin s’en faut ! 😊 La psychologie des principaux personnages est bien travaillée et j’ai éprouvé un petit pincement au cœur à devoir les quitter… au bout de 700 pages ! Oui, ce polar, plus gris foncé que noir, peut sembler un pavé mais la lecture en est fluide : on se fait balader de rendez-vous en rencontre, de debriefing en réunion de crise, de maison modeste en demeure cossue, de migrant en journaliste et de flic intègre en flic moins regardant… Avec « Un bien bel endroit pour mourir », Rosalie Lowie signait un premier roman tout en nuances et en atmosphère. On y évoque, dans le désordre, la presse, les migrants, la prostitution, les violences sexistes, les enfants laissés pour compte, la police débordée et impuissante face à des situations qui la touche de plein fouet… Les 100 dernières pages s’emballent pour aboutir en apothéose avec une révélation qui, sans être totalement une surprise, laisse tout de même sans voix ! Contrairement à nombre des chroniques négatives sur ce livre, j’ai pour ma part passé un très bon moment en compagnie de Marcus (le flic) et de Zoé (la journaliste), que Rosalie a remis en scène dans d’autres romans… qui vont rejoindre rapidement ma Montagne A Lire 😉 Dans ce roman, Rosalie Lowie met en scène des personnages « cabossés de la vie »… Aussi bien du côté des flics que du côté des journalistes, ils ont vécu récemment des drames qui les ont laissés exsangues et dépressifs. Une plume précise et agréable, habile à décrire les lieux qui nous permet d’être projeté dans cette belle région qu’est la côte d’opale ! Cependant, une tendance parfois à trop détailler certaines descriptions vient alourdir un peu l’intrigue et freiner le rythme de l’histoire. Petit détail qui m’a également dérangée : un peu trop de « marques » citées en l’état (boissons, voitures ou fringues) et qui n’apportent rien de plus à l’intrigue. Cela dit, le scénario est plaisant. L’intrigue se met en place peu à peu, comme dans la vraie vie… Soyez tranquilles, les cadavres ne manquent pas ; loin s’en faut ! 😊 La psychologie des principaux personnages est bien travaillée et j’ai éprouvé un petit pincement au cœur à devoir les quitter… au bout de 700 pages ! Oui, ce polar, plus gris foncé que noir, peut sembler un pavé mais la lecture en est fluide : on se fait balader de rendez-vous en rencontre, de debriefing en réunion...

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• Fredomous 22/11/2023

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  Je le dis tout de suite, je me méfie des livres qui font plus de 400 pages. Je trouve, souvent, que l’auteur/l’autrice en fait un peu trop, utilise trop de phrases pour installer son roman. Il y a des exceptions mais c’est rare. Me voilà donc en face d’un livre de plus de 600 pages et je ne me suis pas ennuyé. C’est vrai qu’il y a des passages, pas si nombreux que cela, qui, pour moi et j’insiste, pour moi, n’apporte rien à l’histoire, ni à l’ambiance que l'autrice a voulu créer. Ce binôme fonctionne bien, le flic et la journaliste. Le cadre est enchanteur (je confirme, je le connais un peu faisant partie de ces Belges qui délaisse le béton de nos plages pour la nature retrouvée du Pas de Calais). Le rythme évidemment s’en ressent de ces 600 pages ; pas de ventre mou en tant que tel mais des longs moments de respiration. Le final est de toute beauté avec on le sent les prémices pour une suite.