Un esprit bof dans un corps pas ouf : Le livre de Anne-Sophie Girard

J’ai vraiment apprécié ce livre. Je m’attendais à un truc léger mais en fait pas vraiment. L’autrice arrive à faire passer ses messages avec beaucoup d’humour et c’est génial. Ce n’est pas un enieme livre de développement personnel qui nous dit quoi faire, quand le faire, comment on doit se sentir,… c’est frais et ça fait du bien. Merci

J'ai beaucoup aimé ce livre parce qu'il fait du bien. On se reconnaît forcément dans certains passages, et ça rassure de voir qu'on n'est pas seul à avoir des complexes ou des pensées « bof ». Le style est super pragmatique et accessible, avec un humour parfois absurde, parfois piquant, mais toujours bienveillant. Ce n'est pas juste un livre pour rire, c'est aussi une manière de relativiser, de prendre du recul et d'apprendre à s'aimer un peu plus. Franchement, c'est frais, drôle et intelligent à la fois.

J’ai adoré ce livre d’Anne-Sophie Girard, classé dans la catégorie “développement personnel”… même si, pour moi, c’est tout l’inverse : un anti-livre de développement personnel. C’est un texte qui fait énormément de bien, qui met des mots justes sur des ressentis très actuels, et qui permet de dédramatiser beaucoup de choses dans notre rapport à nous-mêmes, aux autres et à nos émotions. Ce livre dresse une critique fine et drôle de notre société performative, celle où tout le monde doit être productif, épanoui, et devenir “la meilleure version de soi-même”. Anne-Sophie Girard démonte avec humour cette injonction constante à l’optimisation de soi : le culte du “self-development”, de la discipline, des “Miracle Morning”, de ceux qui deviennent millionnaires à Bali à 22 ans parce qu’ils se lèvent à 5 h pour courir et boire du matcha. Ici, le message est clair : tout ça, on s’en fout. L’autrice partage son parcours, ses anecdotes, ses galères, toujours avec sincérité et autodérision, tout en livrant des réflexions très justes sur nos standards modernes : la réussite, la comparaison, la peur de rater, la FOMO (Fear of Missing Out). Elle débunke complètement les mythes du “si tu veux, tu peux” ou du “no pain, no gain”, et rappelle qu’on a le droit d’être malheureux, que l’échec fait partie de la vie, et qu’il n’existe pas d’échelle de la souffrance. Le livre nous amène à reconsidérer ce qu’est la “meilleure version de soi-même” : peut-être justement une version imparfaite, vulnérable, parfois triste, parfois perdue mais réelle. Et si être humain, c’était déjà ça, la meilleure version de soi ? C’est un ouvrage très accessible, court, drôle, sincère et percutant, qui se lit facilement mais laisse une vraie trace. Même pour ceux qui détestent le développement personnel “bullshit”, c’est une lecture génial : un vrai anti-manifeste du perfectionnisme moderne, qui fait réfléchir tout en allégeant l’esprit. Personnellement, il m’a fait beaucoup de bien. Il m’a aidée à relâcher la pression, à relativiser, à voir les choses autrement. Un livre que je recommande à tout le monde, sincèrement.

J’ai pris ce livre pour son titre, sa couverture, soyons honnête. Je n’ai jamais lu de livre de (non-)développement personnel, et, encore une fois avec toute mon honnêteté, ça ne m’intéresse pas. Je viens de refermer celui-ci, et ça ne m’intéresse toujours pas. Pour autant je ne saurais dire si j’ai aimé ou non. J’ai lu. Ce n’était pas un mauvais moment, parfois je me reconnaissais même un peu dedans. Mais je n’en avais pas besoin, alors c’est tout ce que cela me fera. C’est une lecture légère, sans culpabilité, un partage de l’auteure sur des moments que l’on préfère taire parfois, mais que l’on vit tous pourtant, et quelque part, si, cela peut faire un peu de bien. J’arrête probablement mon aventure dans les contrées du (non-)développement personnel, peut être même de la biographie (mais seulement après avoir engloutie celle de Thomas Pesquet, dont le développement personnel m’emballe étonnement + qu’un parcours + similaire au miens #x1f92d), mais je ne dénigrerai pas « Un esprit bof dans un corps pas ouf), qui a sûrement demandé un brin de courage, et beaucoup de travail pour en venir à cette remise en question personnelle et plus largement, à celle de ceux qui croiseront ce livre, que ce soit ce qu’on en attend ou non.