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Une histoire de la marche
Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 04/07/2019
Éditeurs :
Pocket

Une histoire de la marche

Benoît Heilbrunn (collection dirigée par)
Collection : Agora
Date de parution : 04/07/2019
Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n’y aura guère eu d’interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l’homme. Elle est une... Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n’y aura guère eu d’interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l’homme. Elle est une activité constitutive de l’être humain.
Pour en faire l’histoire, Antoine de Baecque part à la rencontre de toutes les formes de...
Des pèlerinages aux randonnées, des drailles transhumantes aux manifestations politiques, il n’y aura guère eu d’interruption dans la pratique de la marche. La circulation pédestre fait l’homme. Elle est une activité constitutive de l’être humain.
Pour en faire l’histoire, Antoine de Baecque part à la rencontre de toutes les formes de marches, et des hommes qui les pratiquent : les peuples et les métiers dont l’identité même semble nomade et pédestre, des Lapons aux Sioux, des colporteurs aux bergers ; les pèlerins, selon toutes les traditions, ceux qui remontent le Gange ou empruntent le Tôkaidô, comme les marcheurs de Compostelle et de La Mecque. Et si la marche a quasiment perdu ses professionnels, elle a inventé ses praticiens du week-end, ses usagers du temps libre, les randonneurs. Mais l’on chemine aussi en ville, depuis l’apparition des promenades urbaines du XVIIe jusqu’aux « manifs » les plus récentes.
Antoine de Baecque, nourri aux sources les plus diverses, déploie ses talents d’historien et de conteur pour offrir un livre profondément original et vivant.  

« Antoine de Baecque rend à cette spécificité humaine sa dimension historique. Il en décline toutes les variantes : du pèlerinage à la manif, en passant par la flânerie. » Libération
 
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EAN : 9782266289443
Code sériel : 435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266289443
Code sériel : 435
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 368
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Antoine de Baecque rend à cette spécificité humaine sa dimension historique. Il en décline toutes les variantes : du pélerinage à la manif, en passant par la flânerie. " Libération
 
Libération

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hervethro 23/11/2022
    Cet universitaire, historien, nous avait déjà gratifié d’une traversée des Alpes en suivant les pointillés rouges du GR5, un chemin de grande randonnée qui relie le Léman à la Grande Bleue en égrenant cols et crêtes alpines. Pour cette histoire pédestre, Antoine n’a pas eu besoin cette fois d’enfiler ses godillots mais a dû passer de longues journées dans les bibliothèques. Car, son histoire de la marche est avant tout l’occasion de plonger dans les textes d’écrivains majeurs qui ont fait maxime de cette sentence : on ne pense bien qu’en marchant. De Platon à Rousseau et de Balzac à Hugo, tous ont utilisés leurs pieds autant que leurs mains pour écrire leur œuvre. Ainsi, Antoine truffe son essai sur la marche à pied de citations, d’extraits, de paragraphes des meilleurs auteurs, prouvant une fois de plus que la marche est essentielle, tant sur le plan physique et rapport à une excellente santé que mentalement et psychologiquement. L’auteur passe en revue tous les aspects de la marche, des colporteurs traversant les montagnes il y a quelques siècles, aux armées Napoléoniennes (ou autres), en passant par les marches politiques incitées et encouragées par Gandhi ou Luther King, jusqu’aux randonneurs modernes de tous poil. Une bonne et saine lecture pour accompagner les balades du Dimanche tout autant que les grands treks. Cet universitaire, historien, nous avait déjà gratifié d’une traversée des Alpes en suivant les pointillés rouges du GR5, un chemin de grande randonnée qui relie le Léman à la Grande Bleue en égrenant cols et crêtes alpines. Pour cette histoire pédestre, Antoine n’a pas eu besoin cette fois d’enfiler ses godillots mais a dû passer de longues journées dans les bibliothèques. Car, son histoire de la marche est avant tout l’occasion de plonger dans les textes d’écrivains majeurs qui ont fait maxime de cette sentence : on ne pense bien qu’en marchant. De Platon à Rousseau et de Balzac à Hugo, tous ont utilisés leurs pieds autant que leurs mains pour écrire leur œuvre. Ainsi, Antoine truffe son essai sur la marche à pied de citations, d’extraits, de paragraphes des meilleurs auteurs, prouvant une fois de plus que la marche est essentielle, tant sur le plan physique et rapport à une excellente santé que mentalement et psychologiquement. L’auteur passe en revue tous les aspects de la marche, des colporteurs traversant les montagnes il y a quelques siècles, aux armées Napoléoniennes (ou autres), en passant par les marches politiques incitées et encouragées par Gandhi ou Luther...
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  • Franz 01/03/2020
    L’homme qui marche. La silhouette filiforme inclinée en avant du célèbre bronze d’Alberto Giacometti illustre la couverture de l’essai d’Antoine de Baecque « Une histoire de la marche ». Connotée et récupérée à l’envi, la sculpture nue de l’homme anonyme en mouvement devient atemporelle et universelle. Toutefois, l’historien, ancré dans son époque et sa culture, propose une étude de la marche en France même si quelques incursions se font ailleurs dans le monde, lors de pèlerinages (Compostelle, Japon) ou de manifestations (Gandhi). Néanmoins, cela n’est pas préjudiciable à l’entreprise de l’historien tant la matière est riche et pourtant méconnue. Débutant son étude par une « Anatomie de la marche », Antoine de Baecque, critique de cinéma, est presque naturellement aimanté par la chronophotographie pédestre du médecin Etienne-Jules Marey (1830-1904) visant notamment « à décrire la marche dans ses moindres ressorts ». Le second chapitre consacré aux « Peuples et métiers marcheurs » accroche l’intérêt par maints détails significatifs, des techniques de marche des Sioux aux déplacements des Lapons ou aux mouvements liés à la transhumance. Tout un univers volatilisé reprend pied le temps d’une évocation circonstanciée alimentée d’extraits d’œuvres éclairantes et de journaux émouvants tels les Mémoires d’un compagnon (1857) d’Agricol Perdiguier, apprenti menuisier avignonnais sillonnant la France à pied durant quatre années (1824-1828). S’ensuivent dans le chapitre 3 les « Marches pèlerines » dont le chemin d’étoiles, rétif à toute restitution tant il draine de complexité : « Seule une écriture ample et contradictoire, incarnée et implantée, épique et pourtant intime, critique et cependant initiatique, peut se hisser à la hauteur de cette ambition, celle par exemple que Cees Nooteboom… parvient dans Le Labyrinthe du pèlerin. Mes chemins de Compostelle à toucher du doigt ». Le chapitre 4 « Des Alpes comme territoire de la marche » aborde le cœur de l’essai. L’auteur réveille des écrits oubliés, ceux du médecin zurichois Conrad Gesner (1516-1565) repris deux siècles plus tard par un Rousseau admiratif, ceux du naturaliste genevois Horace Benedict de Saussure (1740-1799), fondateur de l’alpinisme ou encore de Rodolphe Toepffer (1799-1846), pédagogue excursionniste, lui aussi Genevois, voyageur en zig-zag et accessoirement fondateur de la bande dessinée. Le chapitre 5 « Invention et extension du domaine de la randonnée » n’est pas en reste de découvertes enthousiasmantes, avec le fléchage bleu dans le massif de Fontainebleau par le grognard claudiquant Claude-François Denecourt (1788-1875) admiré par les Romantiques, du Touring Club de France fondé en 1890 au Comité national des sentiers de grande randonnée initié en 1945, tout un phénomène socioculturel prend corps pour aboutir à la randonnée moderne. Le chapitre 6 « Flâneries et autres démarches urbaines » se recentre sur Paris, capitale encourageant l’art de la flânerie réservé à une élite cultivée et offrant des passages ouvrant sur une « vie poétique, artistique et érotique ». La dernière partie « L’engagement marcheur : survivre et manifester » entraîne l’homme qui marche dans une « voie de survie, la seule manière de s’en sortir ou le meilleur moyen de s’engager », de Gandhi aux migrants en marche qui résistent « par et dans le dénuement ». Une riche bibliographie complète ce superbe essai abordable, éclairant et captivant.L’homme qui marche. La silhouette filiforme inclinée en avant du célèbre bronze d’Alberto Giacometti illustre la couverture de l’essai d’Antoine de Baecque « Une histoire de la marche ». Connotée et récupérée à l’envi, la sculpture nue de l’homme anonyme en mouvement devient atemporelle et universelle. Toutefois, l’historien, ancré dans son époque et sa culture, propose une étude de la marche en France même si quelques incursions se font ailleurs dans le monde, lors de pèlerinages (Compostelle, Japon) ou de manifestations (Gandhi). Néanmoins, cela n’est pas préjudiciable à l’entreprise de l’historien tant la matière est riche et pourtant méconnue. Débutant son étude par une « Anatomie de la marche », Antoine de Baecque, critique de cinéma, est presque naturellement aimanté par la chronophotographie pédestre du médecin Etienne-Jules Marey (1830-1904) visant notamment « à décrire la marche dans ses moindres ressorts ». Le second chapitre consacré aux « Peuples et métiers marcheurs » accroche l’intérêt par maints détails significatifs, des techniques de marche des Sioux aux déplacements des Lapons ou aux mouvements liés à la transhumance. Tout un univers volatilisé reprend pied le temps d’une évocation circonstanciée alimentée d’extraits d’œuvres éclairantes et de journaux émouvants tels les Mémoires d’un compagnon (1857) d’Agricol...
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  • Helene1960 28/06/2016
    Dès que l'homme a trouvé la position verticale, il a découvert la marche. Cet ouvrage ouvre ses premières pages  sur la découverte du mot "marche" et du verbe "marcher". En effet les dictionnaires répertorient 15 définitions pour la marche et 10 définitions pour le verbe marcher. Mais concentrons-nous sur le vrai sujet de ce livre : la marche à pied. La marche à pied qui fait partie de l'histoire de l'humanité.  En décortiquant les divers chapitres thématiques, il est intéressant d'apprendre que : ... la chronophotographie a décomposé la marche d'un cheval ou d'un homme (http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Chronophotographie/1310666); ... certains peuples sont plus marcheurs que d'autres (amérindiens ou lapons); ... les pèlerinages vers un lieu saint se pratiquent en Inde (remonter aux sources du Gange), au Japon (marcher sur le Tokaido reliant les villes de Kyoto et Tokyo), en Arabie Saoudite (accomplir le hajj, pèlerinage à la Mecque) et en Europe (parcourir les chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle ou à Rome); ... les Alpes ont été parcourues par des botanistes, naturalistes et géologues et que ces montagnes ont aussi inspiré des poètes, des philosophes et des écrivains. C'est également le terrain de jeu des premiers touristes au XIXeme siècle et des premiers alpinistes bien nommés; ... les premiers arpenteurs de sentiers qui ont eu l'idée géniale de baliser les itinéraires étaient considérés, au début de leur travail, comme des "gâcheurs de paysages"; ...  le scoutisme, le camping et les auberges de jeunesse ont été créés pour favoriser la randonnée et la découverte à pied d'un coin de pays; ... la marche en zone urbaine s'apparente à la promenade ou à la flânerie; ... la marche peut être une question de survie, qu'elle a été utilisée, notamment à la fin de la deuxième guerre mondiale, comme instrument de torture; Ce n'est pas un inventaire à la Prévert, mais les formes de la marche peuvent être tellement différentes d'un individu à l'autre que cet exercice, sans cesse renouvelé, s'apparente soit à une épreuve, soit à un bienfait. J'ai, personnellement, toujours considéré la marche sous un angle positif : pour se détendre après une journée de travail, pour se ressourcer au contact de la nature, pour flâner dans des lieux touristiques, pour randonner durant les vacances. J'ai donc appris que la marche pouvait aussi avoir un aspect négatif : pour fuir son pays en guerre, pour rejoindre un hypothétique lieu de détention, pour survivre. Et, en ces périodes troublées, j'ai bien dû constater que les migrants se déplacent à la force de leurs mollets pour rejoindre un coin de terre qui voudra bien les accueillir. Un pas, puis encore un pas, suivi d'un autre... L'homme a toujours marché et marchera toujours, malgré toutes les inventions qu'il a créées pour se déplacer rapidement. Dès que l'homme a trouvé la position verticale, il a découvert la marche. Cet ouvrage ouvre ses premières pages  sur la découverte du mot "marche" et du verbe "marcher". En effet les dictionnaires répertorient 15 définitions pour la marche et 10 définitions pour le verbe marcher. Mais concentrons-nous sur le vrai sujet de ce livre : la marche à pied. La marche à pied qui fait partie de l'histoire de l'humanité.  En décortiquant les divers chapitres thématiques, il est intéressant d'apprendre que : ... la chronophotographie a décomposé la marche d'un cheval ou d'un homme (http://www.larousse.fr/encyclopedie/images/Chronophotographie/1310666); ... certains peuples sont plus marcheurs que d'autres (amérindiens ou lapons); ... les pèlerinages vers un lieu saint se pratiquent en Inde (remonter aux sources du Gange), au Japon (marcher sur le Tokaido reliant les villes de Kyoto et Tokyo), en Arabie Saoudite (accomplir le hajj, pèlerinage à la Mecque) et en Europe (parcourir les chemins menant à Saint-Jacques de Compostelle ou à Rome); ... les Alpes ont été parcourues par des botanistes, naturalistes et géologues et que ces montagnes ont aussi inspiré des poètes, des philosophes et des écrivains. C'est également le terrain de jeu des premiers touristes au XIXeme siècle et des premiers alpinistes bien nommés; ... les...
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  • Nua 26/06/2016
    Dans cet ouvrage, Antoine de Baecque nous montre pourquoi l'homme marche et comment la marche a évolué à travers les siècles. Il nous parle du nomadisme saisonnier, de pèlerinages, de marches militaires ou encore de loisir. Il ponctue son récit d'extraits trouvés dans la littérature. On y trouve notamment des extraits de Jean-Jacques Rousseau, Maupassant, Jean Giono, Simone de Beauvoir et bien d'autres qui donne beaucoup de rythme à ce livre. J'ai vraiment bien aimé cet ouvrage qui plaira certainement aux amateurs de la marche. Il s'agit d'un bel hommage à la marche qu'elle soit de loisir, religieuse ou militante.
  • SGGC 25/06/2016
    Embêtée par une blessure au pied, je ne peux courir et je voulais marcher...je ne le peux même pas...donc je lis et Une histoire de la marche tombe à pic pour me familiariser avec ce mot déjà, au vaste champ sémantique, on en apprend beaucoup grâce à M. de Baeque, et toutes les réalités qui découlent de ce mot et ce depuis des lustres. Ecriture érudite mais claire et assez fluide, des références enrichissantes...parfois, il faut relire pour bien assimiler... La lecture de ce livre me fait penser à Bernard Ollivier et à Axel Kahn, 2 grands hommes marcheurs, que j'ai eu la chance de rencontrer. Allez, je poursuis la progression de cet ouvrage :)
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