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C'était Georges, mon père
Éric Roussel (préface de)
Date de parution : 28/09/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

C'était Georges, mon père

Éric Roussel (préface de)
Date de parution : 28/09/2023
L'ancien président de la République raconté comme jamais. 
En 1989, Pierre Messmer se demandait ce qu’un jeune Parisien répondrait à la question : « Pour vous, que signifie le nom de Georges Pompidou ? » Il imaginait qu’on évoquerait, la plupart du... En 1989, Pierre Messmer se demandait ce qu’un jeune Parisien répondrait à la question : « Pour vous, que signifie le nom de Georges Pompidou ? » Il imaginait qu’on évoquerait, la plupart du temps, Beaubourg et les voies sur berge.
         Le jeune Parisien d’aujourd’hui ne donnerait sans doute pas une réponse très différente....
En 1989, Pierre Messmer se demandait ce qu’un jeune Parisien répondrait à la question : « Pour vous, que signifie le nom de Georges Pompidou ? » Il imaginait qu’on évoquerait, la plupart du temps, Beaubourg et les voies sur berge.
         Le jeune Parisien d’aujourd’hui ne donnerait sans doute pas une réponse très différente. Ses parents se souviendraient peut-être de l’affaire Marković ou de son travail à la banque Rothschild. Ses grands-parents se rappelleraient mai 1968 et les accords de Grenelle.
         Pourtant, l’existence des Français est encore imprégnée de son action : la mensualisation des salaires, c’est lui ; le SMIC, c’est encore lui ; l’élargissement du congé maternité à toutes les salariées, c’est toujours lui. Président sensible et mesuré, loin du froid banquier parisien dépeint par ses opposants, il fut aussi un khâgneux dilettante et engagé, un professeur de français dynamique, un amoureux de la nature, un passionné d’art et de poésie, un mari, un père.
         C’est le quotidien de cet homme méconnu qu’a partagé Alain Pompidou, son fils unique. Avec lui, il a joué aux cartes les week-ends à Orvilliers, écouté du Bach en vacances à Cajarc, chassé chez les Rothschild à Ferrières, pris des petits déjeuners à Matignon et à l’Élysée… Retraçant sa vie, de son enfance dans le Cantal à sa mort après des années de maladie, il nous fait pénétrer dans l’intimité de son père et nous révèle quelle était la personnalité de ce président qui a tant marqué la France.
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EAN : 9782221270745
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221270745
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Baluzo 02/12/2023
    Témoignage chronologique par le fils de la vie de Georges Pompidou....cela fait du bien d'avoir un regard bienveillant sur cet homme que je percevais comme froid et distant, un peu pompeux...Il faut reconnaitre la justesse de l'homme, la droiture mais aussi , en homme politique, toutes les avancées sociales qu'il a mis en place au service du bonheur ( le mot était important pour lui) des français. Homme extrêmement cultivé , amoureux d'art, il nous a laissé le centre "Beaubourg" comme témoignage de cette passion pour la culture.merci à lui
  • Vermeer 20/11/2023
    Alain Pompidou, fils unique de Georges Pompidou partage les souvenirs de l'homme privé et public. Tour à tour professeur, banquier, haut fonctionnaire et président de la République mort en exercice en 1974, il était également homme érudit et immensément cultivé, passionné d'art contemporain et de poésie. La partie consacrée à l'homme public est un peu trop hagiographique ( jusqu'à en faire un président écologiste !), il reste le symbole des Trente Glorieuses et en marque la fin. La partie sur l'homme inspiré par la littérature, l'art, convaincu que tout homme aspire à un plus grand qui lui permet de se dépasser est la part la plus intéressante de ce récit-souvenir.
  • PatriceG 10/10/2023
    Georges Pompidou est un homme d'Etat que j'ai toujours admiré. Je me souviendrai toujours, j'étais ado, quand il terminait ses conférences de presse, très suivies par une palanquée de journalistes, par un mot d'auteur comme, interrogé sur l'affaire Russier, celui de Paul Eluart par exemple qui montrait à l'évidence son immense culture :-Comprenne qui voudra .. "Moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés. " Il représentait à mes yeux la classe française que je vois à moitié perdue aujourd'hui, dérivant sous des vents mauvais. Je n'ai jamais su trop la partie intime, son combat contre la maladie disons, ce n'était certainement pas de mon âge de m'intéresser à cela, à part quelques chroniques et articles qui me l'ont révélé plus tard, mais j'ai toujours pensé que c'était quelqu'un de bien invariablement. Son fils Alain dans une démarche touchante envers son père au destin exceptionnel nous en dit plus.
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