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Corruption ordinaire
Date de parution : 01/03/2018
Éditeurs :
Plon

Corruption ordinaire

Date de parution : 01/03/2018
Tous pourris. C'est le sentiment qui prévaut dans cette commune du Sud-ouest quand le maire et ses adjoints sont arrêtés à la sortie d'un conseil municipal, comme de vulgaires voyous. Robert Delacour ne comprend pas. L'édile pensait être protégé. C'était sans compter sur deux flics, Christian Chabreuil et David Vallespir, qui n'ont que faire du poste occupé par cet homme, Mais qui vont devoir subir pressions, mensonges et trahisons pour mener à bien leur enquête.
Une commune du sud-ouest de la France. Tous, maires, premier adjoint, élus, cadres administratifs, chefs d'entreprises de la région, se connaissent et font des affaires ensemble. Ils sont tous mouillés... Une commune du sud-ouest de la France. Tous, maires, premier adjoint, élus, cadres administratifs, chefs d'entreprises de la région, se connaissent et font des affaires ensemble. Ils sont tous mouillés dans un dossier de corruption qu'une équipe de flics a pris en main avec une idée : traquer ces élus... Une commune du sud-ouest de la France. Tous, maires, premier adjoint, élus, cadres administratifs, chefs d'entreprises de la région, se connaissent et font des affaires ensemble. Ils sont tous mouillés dans un dossier de corruption qu'une équipe de flics a pris en main avec une idée : traquer ces élus comme ils le feraient avec les grands voyous. En détention provisoire, le maire qui, au fil du temps, s'est transformé en petit empereur local, se suicide. Provoquant la polémique, mais aussi obligeant ses "amis" et ses "ennemis" à se dévoiler. Trahisons, mensonges, pressions politiques. Tout y passe dans ce roman mené tambour battant, qui dénonce un système politique qui favorise la corruption et l'abus de biens sociaux.
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EAN : 9782259251037
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259251037
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 432
Format : 132 x 201 mm

Ils en parlent

« Christophe Gavat, auteur déjà de deux livres-documents criminels, réussit parfaitement son entrée dans la fiction. »
Thomas Bauduret / K-Libre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • fredbologsen 07/09/2021
    Un polar dit de "procédure", le maître actuel étant, et depuis de nombreuses années, Michael Connelly. Heure légale de début de garde à vue, notification des droits, rapports police-magistrats, tout y est. D'ailleurs, Christophe Gavat vient de recevoir le prix du Quai des Orfèvres cette année, et l'on sait que le jury de ce concours accorde une certaine importance à l'aspect procédural des romans soumis. Que dire de l'histoire en elle-même, celle de la corruption quasiment généralisée d'une commune de 10000 habitants, près de Bayonne? Son maire, son adjoint, le DG, les artisans du coin..... Personnellement je l'ai trouvé un peu "longuette" et rédondante, avec de longues narrations, et un peu trop souvent des répétitions concernant les mêmes faits et les mêmes protagonistes. Longue également, car on assiste au défilé de tous les mis en cause, et de leur comportement pendant leur garde à vue respective. Et l'on s'y attend un peu trop, donc plus d'effet de surprise, et c'est dommage. En précisant, cependant, que paralèllement à cette corruption -ordinaire-, l'on peut également suivre l'enquête de la PJ de Bayonne sur des braqueurs de DAB. Et là, le ton change, il y a de l'action, du style, ça devient "nerveux". Dans les deux histoires, le boulot et le vécu du flic de terrain -de l'auteur donc- transpirent (réfléxions typiques et expressions policières à l'appui). Et l'on voit que la vie de flics -je peux en parler un peu, j'y ai passé une quarantaine d'années-, revêt les deux aspects évoqués par Gavat, de la routine en majorité, du tout venant, et par moments, des montées d'adrénaline quand on s'attaque à des clients plus "sérieux" et retors, tels que des braqueurs. Un bémol sur la forme, quelques coquilles par moments, surtout en deuxième partie, des pronoms en trop ou manquants, voire inversés, et page 131, le verbe "dénoter" employé par erreur à la place de "détonner"...(mais cela doit relever de l'éditeur et non de l'auteur). Je suis peut-être un peu sévère avec ce roman, mais sortant de la lecture de"La liste Héraclès" de Schelesser et d'un polar de Marie Xavier Bonnot, il me fallait noter ces...différences. longue carrière d'écrivain à Christophe Gavat qui a su "rebondir", et qui cotoie maintenant les Norek, Marshall, Laurent Gillaume, Bernard Minier (quoique, de mémoire, ce dernier est un ancien fonctionnaire des douanes), dans la série des flics auteurs de polars. Un polar dit de "procédure", le maître actuel étant, et depuis de nombreuses années, Michael Connelly. Heure légale de début de garde à vue, notification des droits, rapports police-magistrats, tout y est. D'ailleurs, Christophe Gavat vient de recevoir le prix du Quai des Orfèvres cette année, et l'on sait que le jury de ce concours accorde une certaine importance à l'aspect procédural des romans soumis. Que dire de l'histoire en elle-même, celle de la corruption quasiment généralisée d'une commune de 10000 habitants, près de Bayonne? Son maire, son adjoint, le DG, les artisans du coin..... Personnellement je l'ai trouvé un peu "longuette" et rédondante, avec de longues narrations, et un peu trop souvent des répétitions concernant les mêmes faits et les mêmes protagonistes. Longue également, car on assiste au défilé de tous les mis en cause, et de leur comportement pendant leur garde à vue respective. Et l'on s'y attend un peu trop, donc plus d'effet de surprise, et c'est dommage. En précisant, cependant, que paralèllement à cette corruption -ordinaire-, l'on peut également suivre l'enquête de la PJ de Bayonne sur des braqueurs de DAB. Et là, le ton change, il y a de l'action, du style, ça devient "nerveux". Dans les...
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  • Fanreader 20/02/2021
    Un excellent premier polar écrit par un commissaire en activité, ce n’est pas banal ! Sainte-Jeanne, petite commune du Sud-Ouest de la France, avec ses 10 000 habitants pourrait vivre des jours heureux. Mais voilà, certains élus locaux dont le maire, et des patrons de la région, sans scrupules, s’enrichissent aux frais du contribuable... Une équipe d’enquêteurs compétents, expérimentés et entêtés va utiliser la manière forte afin de mettre un terme à cette corruption. Face à eux une véritable organisation bien huilée, alimentée par les trahisons, les mensonges et les pressions va leur donner du fil à retordre. La force de ce roman se distingue dans l’expérience du terrain et une maîtrise évidente des fonctionnements du milieu par l’auteur. Pas d’incohérences, d’approximations ou d’ennuis au fil des pages. Ce polar réaliste reflète parfaitement le travail fourni par les enquêteurs, dans des circonstances pas toujours évidentes, freiné notamment par le pouvoir politique. Un roman jubilatoire, incisif, cru parfois, qui associe réalité et fiction à merveille. L’auteur réalise ici une fiction inspirée de faits réels et ajoute de l’authenticité, ce qui donne toute la maturité à l’intrigue. Un auteur à suivre !
  • YvPol 16/04/2018
    Christophe Gavat est commissaire de police. Il fut mis en examen dans "l'affaire Neyret", puis relaxé. Son premier livre fit l'objet d'une adaptation cinématographique par Olivier Marchal sous le titre Borderline (excellent, je l'ai vu). Roman policier réaliste qui relate parfaitement le travail de fourmi des enquêteurs surtout lorsqu'ils vont dans le monde impitoyable, tortueux et abstrus des affaires politico-financières. Dès qu'ils ont trouvé un fil, ils le tirent, et les découvertes toutes plus époustouflantes les unes que les autres se font jour. Si ce n'est parfois un petit souci avec l'unité de temps -des allers-retours, le maire que je croyais en prison qui revient- vite dépassé, je dois dire que je n'ai pas pu quitter le bouquin. Je n'ai pas été au point des flics de Christophe Gavat qui laissent leur vie de famille de côté, mais à certains moments, j'aurais pu rester dans mon canapé à lire plutôt que de préparer le repas ou aller à une réunion de boulot. Mais je suis un garçon raisonnable, ce ne furent que des velléités. Tout cela pour dire que, aussi incroyable que cette affaire puisse paraître, elle aurait très bien pu faire la une des journaux actuels et les choux gras des médias. "En enquêtant sur ce dossier, les policiers ont pris conscience que, aussi rigoureuse et précise soit leur enquête, elle ne sera jamais que le reflet de dix pour cent de la réalité corruptive, prégnante à Sainte-Jeanne. Ils ne pensaient pas que cette affaire les amènerait à tirer cette conclusion désespérante : tel un cancer incurable, la corruption se propage de la tête à la base." (p.249) Christophe Gavat sait de quoi il parle et mène son récit sans temps mort. Il est passionnant, par son enquête, mais aussi par les hommes -et femmes- qui l'incarnent. Stanislas Midlak en tête qui sent que son couple ne tiendra pas le choc mais qui se cache la vérité, et les autres plus ou moins célibataires, dragueurs, pour qui la vie professionnelle passe avant tout. Ecrit par un flic dont le point de vue est partial voire contestable ne représentant que des flics intègres et des politiques pourris, il peut même frôler la caricature, mais sans doute y a-t-il plus de politiques que de flics poursuivis pour divers délits et les sommes, les objectifs et les conséquences ne sont-ils pas les mêmes ? Le politique à l'image de Robert Delacour, agit pour son propre compte, pour son profit personnel pas encore, pour détourner un titre de Pierre Combescot, "Pour [son] plaisir et [sa] délectation charnelle", mais d'autres réels et connus l'ont fait. Il agit pour le pouvoir et pour jouir de sa position de force, et toujours au détriment des citoyens que nous sommes, car au bout du compte, c'est nous qui rembourserons. Sainte-Jeanne est la commune la plus endettée de France, je n'ai pu, tout au long de ma lecture me défaire de l'image du maire de Levallois-Perret et de son épouse mis en examen plusieurs fois et qui continuent à gérer la ville, un modèle pour Robert Delacour à n'en pas douter. Le label Sang neuf -dirigé par Marc Fernandez- chez Plon s'enrichit d'un titre fort qui bénéficie en plus d'une couleur de couverture inédite et du plus bel effet, entre le vert et le bleu, turquoise peut-être ?Christophe Gavat est commissaire de police. Il fut mis en examen dans "l'affaire Neyret", puis relaxé. Son premier livre fit l'objet d'une adaptation cinématographique par Olivier Marchal sous le titre Borderline (excellent, je l'ai vu). Roman policier réaliste qui relate parfaitement le travail de fourmi des enquêteurs surtout lorsqu'ils vont dans le monde impitoyable, tortueux et abstrus des affaires politico-financières. Dès qu'ils ont trouvé un fil, ils le tirent, et les découvertes toutes plus époustouflantes les unes que les autres se font jour. Si ce n'est parfois un petit souci avec l'unité de temps -des allers-retours, le maire que je croyais en prison qui revient- vite dépassé, je dois dire que je n'ai pas pu quitter le bouquin. Je n'ai pas été au point des flics de Christophe Gavat qui laissent leur vie de famille de côté, mais à certains moments, j'aurais pu rester dans mon canapé à lire plutôt que de préparer le repas ou aller à une réunion de boulot. Mais je suis un garçon raisonnable, ce ne furent que des velléités. Tout cela pour dire que, aussi incroyable que cette affaire puisse paraître, elle aurait très bien pu faire la une des journaux actuels et les choux...
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  • Bazart 05/04/2018
    Christophe Gavat est commissaire de police ancien chef de l'antenne de la PJ de Grenoble, actuellement en poste à Marseille, Proche de Michel Neyret, qui était lui présent à quais du polar l'an dernier, Gavat signe son premier roman après avoir publié deux témoignages. Son premier ouvrage a été adapté pour France 2 par Olivier Marchal, sous le titre Borderline, dont il a cosigné le scénario. Dans ce polar classique mais de facture, Gavrat, comme le fait un autre policier en activité Christophe Molmy dans un roman chroniqué récemment, relate avec précision et un grand réalisme le travail de fourmi de la police, ici pas forcément dans le secteur du meurtre crapuleux mais plus dans la sphère des affaires politico-financières, d'élus de la nation un peu trop véreux pour être honnêtes ., même si cette affaire financière est élucidée par une brigade de répression du banditisme et non pas une brigade financière. On plonge ainsi en plein coeur d’une instruction judiciaire politique où le pouvoir se trouve être particulièrement perverti. Christophe Gavat semble certes parfois verser dans la caricature avec ses politiciens (ou parfois magistrats) bien pourris qui font penser à des certains édiles de Levallois Perret à qui Grand Corps Malade a récemment consacré une chanson même si l'intrigue se passe dans le Sud/Ouest Tout le monde est complice et corrompu, avec une banalité que le titre du livre laisse bien prévoir corruption ordinaire tel que chacun pourrait s’y laisser prendre. (la brigade financière en charge du dossier s’étant montrée plutôt laxiste). L'atout premier de ce roman? : une connaissance précise du terrain et une maitrise évidente des fonctionnement du milieu... peu d'invraisemblances ou d' approximations, dommage que niveau littéraire, l'écriture manque un peu d'ampleur et d'épaisseur.... Pas le meilleur polar de ceux lus dans le cadre du festival qui commence demain, mais un roman policier qui reste honnête et fréquentable.. Christophe Gavat est commissaire de police ancien chef de l'antenne de la PJ de Grenoble, actuellement en poste à Marseille, Proche de Michel Neyret, qui était lui présent à quais du polar l'an dernier, Gavat signe son premier roman après avoir publié deux témoignages. Son premier ouvrage a été adapté pour France 2 par Olivier Marchal, sous le titre Borderline, dont il a cosigné le scénario. Dans ce polar classique mais de facture, Gavrat, comme le fait un autre policier en activité Christophe Molmy dans un roman chroniqué récemment, relate avec précision et un grand réalisme le travail de fourmi de la police, ici pas forcément dans le secteur du meurtre crapuleux mais plus dans la sphère des affaires politico-financières, d'élus de la nation un peu trop véreux pour être honnêtes ., même si cette affaire financière est élucidée par une brigade de répression du banditisme et non pas une brigade financière. On plonge ainsi en plein coeur d’une instruction judiciaire politique où le pouvoir se trouve être particulièrement perverti. Christophe Gavat semble certes parfois verser dans la caricature avec ses politiciens (ou parfois magistrats) bien pourris...
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  • Lalitote 19/03/2018
    Corruption ordinaire, ça sent le vrai, le vécu, l’authentique. J’étais impatiente de lire un polar écrit par un commissaire de police un vrai de vrai. Alors je n’ai pas été déçue ou si peu. Tout d’abord ce sont les références, la logique implacable et la grande connaissance du terrain qui donnent au roman de Christophe Gavat toute sa qualité. On va suivre le commissaire Stanislas Midlak et son équipe, des personnages secondaires qui sont attachants et touchants dans leur dévouement et leur profond engagement à arrêter les coupables, il y a même une certaine Valérie « flicesse » de son état qui donne le ton, du dynamisme à revendre. Il y a deux enquêtes en parallèle, celle très politisée et médiatisée du maire de Sainte-Jeanne qui est en train de tomber en entraînant avec lui tout un tas d’élus, grands patrons et autres banquiers pourris et celle plus commune de braqueurs de DAB entendez Distributeurs Automatique de Billets. Ce sont deux mondes bien différents, une criminalité que tout oppose et pourtant la limite est franchie et sur un rythme infernal, nous allons osciller entre ces deux enquêtes. On a peine à respirer tant c’est ancré dans la réalité, même la façon d’écrire ressemble parfois à un rapport circonstancié et j’ai bien failli m’en lasser, chaque chapitre apporte une nouvelle pierre à la construction de l’édifice entre politiciens véreux et truffés d’ambitions nauséabondes et grand banditisme avec certaines figures à l’ancienne , une sorte de code de l’honneur de plus en plus rare à trouver mais qui fait tout la différence. J’ai adoré le personnage de Jean-Louis Bastide alias Le Grand c’est même mon préféré de toute l’histoire avec Mérou et sa ressemblance avec Bourvil. Alors oui il y a certaines longueurs mais je suppose que dans la réalité aussi les longueurs et la patience sont souvent au rendez-vous, alors qui suis-je moi petite lectrice pour vouloir que tout se résolve fissa et qu’il n’y ai plus aucunes zones sombres. Corruption ordinaire reste une belle découverte qui m’a fait toucher du doigt une certaine réalité de la justice de notre pays, merci pour cela. Bonne lecture.Corruption ordinaire, ça sent le vrai, le vécu, l’authentique. J’étais impatiente de lire un polar écrit par un commissaire de police un vrai de vrai. Alors je n’ai pas été déçue ou si peu. Tout d’abord ce sont les références, la logique implacable et la grande connaissance du terrain qui donnent au roman de Christophe Gavat toute sa qualité. On va suivre le commissaire Stanislas Midlak et son équipe, des personnages secondaires qui sont attachants et touchants dans leur dévouement et leur profond engagement à arrêter les coupables, il y a même une certaine Valérie « flicesse » de son état qui donne le ton, du dynamisme à revendre. Il y a deux enquêtes en parallèle, celle très politisée et médiatisée du maire de Sainte-Jeanne qui est en train de tomber en entraînant avec lui tout un tas d’élus, grands patrons et autres banquiers pourris et celle plus commune de braqueurs de DAB entendez Distributeurs Automatique de Billets. Ce sont deux mondes bien différents, une criminalité que tout oppose et pourtant la limite est franchie et sur un rythme infernal, nous allons osciller entre ces deux enquêtes. On a peine à respirer tant c’est ancré dans la...
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