Extinction : Le livre de Douglas Preston

Un jeune couple font une excursion dans une réserve. Cette réserve a ceci de spécial qu'elle contient d'anciens mammifères géants ramenés à la vie, comme le mammouth, etc. Mais ils sont agressés pendant la nuit et l'agente Frances Cash enquête sur leur disparition. Mais que s'est t'il donc passé ? Une histoire inspirée du parc jurassique pour le fait de ramener à la vie des espèces disparues, mais avec des mammifères géants plutôt que des dinosaures. Le roman est du style suspense (Thriller) avec un fonds de science-fiction et une enquête policière. Plus le roman avance, plus l'histoire se complique avec du cannibalisme et des recherches appliquées en génétique. Comme j'aime la science et que l'auteur maintient la tension, j'ai pas mal dévoré le récit. J'ai beaucoup aimé. Une autre bonne pioche de l'auteur.

La nostalgie de Jurassic Park m'a attirée vers Extinction. On y retrouve en effet des savants fous qui ont fait renaître des espèces préhistoriques et ont oublié de réfléchir aux conséquences et potentiels aléas ! A première vue, ici, les espèces réintroduites sont moins dangereuses qu'un tyrex, on leur a enlevé les gènes liés à l'agressivité. Evidemment, tout ne se passera pas comme prévu ! Le livre n'est pas un coup de coeur, la mécanique est bien rodée, une enquête policière avec un peu de trash et de suspens, mais qui manque un peu de subtilité pour me tenir complètement en haleine. J'ai beaucoup apprécié la lecture de la postface qui a attisé ma curiosité concernant l'évolution des espèces !

Un roman original, une fin encore moins banale à laquelle on ne s’attend pas et qui nous tient en haleine tout la la fin du bouquin ! Un policier qui reste frissonnant mais abordable pour les lecteurs qui comme moi ne lisent pas beaucoup de polar.

Au sein des Rocheuses dans le Colorado, au pied du mont Erebus, se trouve une réserve du même nom, dont l’accès est strictement contrôlé. À l’intérieur, le génie scientifique de l’homme a permis de recréer des espèces préhistoriques disparues, comme des mammouths laineux, un rhinocéros ou un paresseux géant. Quelques herbivores ressuscités grâce à l’ADN et qui constituent le principal centre d’intérêt des touristes de la région. On y organise également des lunes de miel pour couples fortunés. C’est là que Mark Gunnerson et son épouse Olivia décident de passer la leur. Lui est le fils d’un milliardaire rustre et sans manières. Au cours d’une de leurs premières nuits, le couple est sauvagement agressé, et il disparaît, sur place une immense trace de sang laisse peu d’espoir quant aux possibilités de survie. Dépêchée sur place, Frances Cash, agente du CBI dont c’est la première mission importante, fait équipe avec le shérif James Colcord. Très vite, quelque chose n’est pas claire dans cette enquête. Il n’y a a priori aucun carnassier dans la réserve totalement bouclée. Le personnel est un peu trop empressé et derrière eux comme pour les surveiller. Le laboratoire souterrain qui créé les animaux n’en montre sans doute pas assez. Et si la société Erebus avait créé autre chose ? À la lecture du résumé, on pourrait penser que ce roman louche du côté du Jurassic Park de Crichton. Mais pour qui connait et aime Douglas Preston, avec ou sans son compère Lincoln Child, sait que la comparaison s’arrête assez vite. Alors oui, il existe des créatures préhistoriques, pas de dinosaures à proprement parler et de plus, même s’ils sont présents, ce ne sont pas eux le sujet principal du récit. comme souvent chez Preston, il existe au delà de ce formidable thriller une réflexion sur les dangers de la science mal utilisée, mal conduite, même parfois dans un but qui se voudrait charitable. Le personnage de Frances Cash n’est pas sans rappeler celui de Corrie Swanson, une autre jeune agente du FBI élève du célèbre Pendergast. C’est d’ailleurs une constante chez Douglas Preston (et Lincoln Child), la qualité des protagonistes, qui ont une identité, une véritable dimension même lorsqu’il ne s’agit que de personnages secondaires. Personnellement, je suis fan, et je le répète, ne vous attachez pas à cette pseudo-ressemblance avec Crichton (que j’adore aussi) Extinction est un techno-thriller très réussi, dont le titre, lorsque l’on referme l’ouvrage, a bien plus de signification que celle venant en premier lieu à l’esprit. Je remercie les éditions J’ai Lu pour leur confiance. Douglas Preston - Extinction - Éditions J’ai Lu - Avril 2025, 9,40€ - ISBN 978-2-290-41571-9