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Histoire du repos
Date de parution : 17/03/2022
Éditeurs :
Plon

Histoire du repos

Date de parution : 17/03/2022
Après les succès de ses Histoires du silence et de l’ignorance, Alain Corbin nous invite à la découverte du repos et à habiter notre vie différemment. Redécouvrez ce que se reposer signifie vraiment.
« Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c’est formuler un désir, un sentiment que l’on considère, sans y réfléchir, comme l’expression d’un besoin élémentaire.
Or, rien n’est...
« Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c’est formuler un désir, un sentiment que l’on considère, sans y réfléchir, comme l’expression d’un besoin élémentaire.
Or, rien n’est plus faux.
Le loisir a remplacé le repos.
Il en occupe le temps.
Il en envahit l’espace.
On ne parle plus guère de repos...
« Dire ou se dire : Il faut que je me repose, c’est formuler un désir, un sentiment que l’on considère, sans y réfléchir, comme l’expression d’un besoin élémentaire.
Or, rien n’est plus faux.
Le loisir a remplacé le repos.
Il en occupe le temps.
Il en envahit l’espace.
On ne parle plus guère de repos mais de moment de détente ;  ce qui revient à remplacer la fatigue par une tension, un malêtre, par exemple le “burn-out”. »

Alain Corbin tisse la trame d’une histoire oubliée. Chercher la solitude, pour les uns, prier ou non pour les autres, se recueillir, se poser ou marcher… tant de façons de restaurer son être ont été imaginées et testées. Cette histoire est une invitation à vivre différemment notre rapport au
travail, à la fatigue, au temps.

PRIX ETIENNE DE LA BOETIE 2022
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EAN : 9782259311588
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 120 x 185 mm
EAN : 9782259311588
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 120 x 185 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Delivresmoi 24/03/2023
    Alain Corbin revient sur la notion de repos à travers les siècles. Évidemment c'est tout d'abord par rapport aux textes religieux que le terme de repos est défini avant d'évoluer au fil du temps et des plumes, de penseurs tels que Bossuet, Jean-Jacques Rousseau, Pascal, Alain... C'est un ouvrage très intéressant, empli de références. J'ai apprécié ma lecture même si elle était tout de même plus exigeante (évidemment) que pour un roman. Alain Corbin est historien et le texte n'est pas destiné à divertir (ne pensez pas y trouver quelques anecdotes pittoresques, amusantes). Un texte qui nous éclaire sur l'évolution de ce concept et nous instruit sans nul doute.
  • Vermeer 14/02/2023
    Le sens du repos, ce qu'il signifie pour les populations occidentales est très différent selon les époques. Celui que l'on connaît aujourd'hui, l'idée de récupérer des forces et qui s'oppose à la fatigue est récent. Pendant 2000 ans, le repos avait des racines religieuses, associé au repos éternel, au Salut, à l'ars moriendi, l'art de bien mourir. Pascal oppose repos à agitation, au divertissement, c'est pourquoi les hommes en ont peur car confrontés à eux-mêmes. Rousseau l'associe à la rêverie dans la Nature "loin de la foule importune". Chez les religieux, le repos dominical s'associe à nourriture spirituelle, ils craignent la paresse, l'oisiveté ou son aspect festif. Cependant, le dimanche se sécularise et avec l'arrivée du travail industriel, le repos réparateur, récupérateur de forces s'oppose à la fatigue, au surmenage. A partir des années 1960, les loisirs remplacent le plein repos. Un essai court mais très riche qu'on ne peut explorer en quelques lignes (nombre de détails qui n'en sont pas sont évoqués comme l'apparition au XVIIIème siècle du mobilier permettant de se reposer)
  • seb_sam_b 15/08/2022
    Dans cet essai historique, l’ historien des sensibilités esquisse les façons dont les individus ont perçu la notion de repos, depuis la Bible jusqu’au milieu du XXe siècle avec le remplacement du repos par le loisir. Cette étude retrace l’évolution du mot et de ses différentes façons dont il est perçu en fonction des époques et des milieux sociaux. Se reposer, se détendre, le réclusion, la disgrâce, de confiner, se mettre en retrait, décompresser, s’adonner à la rêverie, le repos éternel, la quiétude, se relâcher, faire une pause, ou encore se délasser, toutes ces formes ont pour finalité le repos de l’esprit et du corps. Le repos corporel évolue avec la révolution des meubles. Les intérieurs se transforment. Ainsi, les sièges rigides du XVIe siècle laissent place aux commodités du XVIIe siècle et évoluent vers une société de confort au XIXe siècle. Je me suis délecté de ce livre fascinant qui ouvre les portes de nombreuses pistes de réflexions.
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