Lisez! icon: Search engine
Justice soit-elle
Date de parution : 08/06/2017
Éditeurs :
Plon

Justice soit-elle

Date de parution : 08/06/2017
Machos et salauds...
Quatorze meurtres de femmes non élucidés. Bienvenue en Bourgogne. Affaires classées ou non-lieu, la justice a depuis longtemps baissé les bras. Qui étaient toutes ces filles dont les cadavres ont... Quatorze meurtres de femmes non élucidés. Bienvenue en Bourgogne. Affaires classées ou non-lieu, la justice a depuis longtemps baissé les bras. Qui étaient toutes ces filles dont les cadavres ont été disséminés dans la région ? Des filles faciles, qui n’ont eu que ce qu’elles méritaient ? C’est ce que certains laissent... Quatorze meurtres de femmes non élucidés. Bienvenue en Bourgogne. Affaires classées ou non-lieu, la justice a depuis longtemps baissé les bras. Qui étaient toutes ces filles dont les cadavres ont été disséminés dans la région ? Des filles faciles, qui n’ont eu que ce qu’elles méritaient ? C’est ce que certains laissent entendre…
Laurine, elle, voudrait simplement savoir qui a assassiné sa mère. Quand un nouveau meurtre est découvert, c’est, pour cette gamine déterminée, l’occasion de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Gendarmes, médias, familles, juges, tout le monde en prend pour son grade. Au milieu de ce déchainement de violence qui confond victimes et coupables, l'avocate Déborah Lange, spécialiste des "cold cases", se bat pour faire éclater la vérité.
 Inspiré de faits réels, Justice soit-elle est un cri de colère d’une auteure engagée contre les violences faites aux femmes et le mépris d’une justice à deux vitesses.
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782259251617
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 135 x 185 mm
EAN : 9782259251617
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 324
Format : 135 x 185 mm

Ils en parlent

« Un roman bouleversant et à l'écriture d'une simplicité savante. »
L'Humanité

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Scribe 13/07/2022
    Justice soit-elle de Marie Vindy Quatorze meurtres de femmes non élucidés. Bienvenue en Bourgogne. Affaires classées ou non-lieu, la justice a depuis longtemps baissé les bras. Comment ne pas résister à découvrir ce livre ou comme il est écrit en quatrième page de couverture tout le monde va en prendre pour son grade, gendarmes, médias, familles, juges. Tout simplement parce qu’une jeune fille obstinée Laurine, déterminée veut savoir qui a assassiné sa maman. Ce qui paraît tout à fait légitime non ? Laurine vous n’oublierez pas son prénom lorsque vous aurez terminé la lecture de Justice soit-elle. Bien que ce livre soit un roman, celui-ci est inspiré de faits réels. Justice soit-elle est un cri de colère de Marie Vindy auteure engagée contre les violences faites aux femmes et le mépris d’une justice à deux vitesses. Ce cri c’est aussi le mien, je suis sûr que comme moi et pourtant je connais le milieu de la justice et de la gendarmerie, à la lecture de ce livre ce sera aussi le vôtre. Prenez le temps de lire l’avertissement en page 9 : « Entre 1984 et 1997, 12 jeunes femmes ou adolescentes ont été tuées ou ont disparu dans un rayon de 200 km le long de l’autoroute A6 en Saône et Loire ; elles se prénommée Marie-Agnès, Françoise, Sylvie, Christelle, Marthe, Nathalie, Carole, Christelle, Virginie, Corinne, Anne-Sophie, Vanessa et Laetitia. Elles avaient entre 13 et 37 ans. Grâce à la ténacité des familles et à la détermination de Maître Corinne Hermann et Maître Didier Sedan qui les ont accompagnées certaines de ces affaires ont été résolues. Pour les autres, des non-lieux ont été prononcés, des affaires classées, des scellés perdus !! ou détruits. Ce livre dit Marie Vindy « bien que les faits soient réels et qu’il existe de nombreuses similitudes avec des affaires connues, n’est pas un documentaire. Ce roman rend hommage à toutes ces filles assassinées par un proche peut-être, par leur petit ami ou par un prédateur. Si les meurtriers bénéficient de la prescription, du classement de leur affaire et du droit à l’oubli, les familles, elles, n’ont pas ces droits et elles n’oublieront jamais. » Justice soit-elle est également un hommage au travail acharné de Corinne Herrmann que le personnage de Déborah incarne. » Laurine et son cousin décident de prendre leurs vélos pour une expédition nocturne. Leurs pères font des rondes car des individus dépècent leurs vaches. Ces enfants tombent nez à nez avec un corps abandonné dans la forêt. Celui d'une adolescente qui n'est pas rentrée chez elle cette nuit-là. Par chapitre, portant toujours le prénom d’une victime, l’on suit les enquêtes et l’on découvre toute la souffrance, le mépris qu’on subit ces familles, laissées pour compte et qui se sont battus pour obtenir ou non la vérité. Ce livre dit Marie Vindy est une œuvre d’imagination, par respect pour ces jeunes filles et jeunes femmes assassinées, par respect pour leurs familles. C’est aussi un constat, celui de notre justice en manque de moyen. Celui de notre police judiciaire qui à cette époque contraint par une sectorisation et une compétence territoriale étriquée, une absence de communication entre les services, faisaient de la police judiciaire comme ils le pouvaient. Ce livre qui se lit malgré tout comme un roman policier, et à mes yeux un livre nécessaire, dérangeant, utile. Vous suivrez l’acharnement de Déborah Lange avocate des familles puis celui de Laurine, qui avait décidé « quand elle serait grande, d’être flic, c’est mieux qu’avocat, elle qui avait découvert l’enfer d’un foyer ; elle qui avait du cacher ses larmes, qui avait fait connaissance avec une assistante sociale qui lui disait-elle aller bien s’occuper d’elle, mais qu’elle n’avait pas vue et qui l’avait envoyée dans une famille d’accueil, des braves gens , elle aurait pu tomber sur bien pire ; elle qui avait du revenir sur sa précédente version , faisant de son père celui qui avait tué sa mère. » Alors la justice, elle passera. « Laurine adolescente connaissait maintenant la vérité, elle pouvait commencer sa nouvelle vie. Elle ferma les yeux. Elle s’imaginait dans les bras de sa maman, la plus belle de la terre. » Justice soit-elle de Marie Vindy un roman que vous aurez du mal à oublier. Il est dédié à toutes les filles et les femmes qui sont tuées tous les deux jours et demi en France, par leur conjoint, concubin, petit ami ou ex, à tous les enfants mineurs, garçons et filles qui sont violés toutes les quatre minutes et à toutes les femmes violées toutes les sept minutes. En France !comme le dit dans ce livre Marie Vindy. Bien à vous. Justice soit-elle de Marie Vindy Quatorze meurtres de femmes non élucidés. Bienvenue en Bourgogne. Affaires classées ou non-lieu, la justice a depuis longtemps baissé les bras. Comment ne pas résister à découvrir ce livre ou comme il est écrit en quatrième page de couverture tout le monde va en prendre pour son grade, gendarmes, médias, familles, juges. Tout simplement parce qu’une jeune fille obstinée Laurine, déterminée veut savoir qui a assassiné sa maman. Ce qui paraît tout à fait légitime non ? Laurine vous n’oublierez pas son prénom lorsque vous aurez terminé la lecture de Justice soit-elle. Bien que ce livre soit un roman, celui-ci est inspiré de faits réels. Justice soit-elle est un cri de colère de Marie Vindy auteure engagée contre les violences faites aux femmes et le mépris d’une justice à deux vitesses. Ce cri c’est aussi le mien, je suis sûr que comme moi et pourtant je connais le milieu de la justice et de la gendarmerie, à la lecture de ce livre ce sera aussi le vôtre. Prenez le temps de lire l’avertissement en page 9 : « Entre 1984 et 1997, 12 jeunes femmes ou adolescentes ont été tuées ou ont disparu dans un rayon...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Taraxacum 09/03/2020
    Dans la campagne bourguignonne, tout n'est pas calme, prairies et volupté.... Génisses dépecées, dossiers criminels enterrés, et jeunes filles retrouvées noyées les mains attachées, on aurait des cauchemars à moins! Une jeune avocate entreprend de s'attaquer à la montagne de féminicides de la région, soutenue par son cabinet. Oh, pas par bonté d'âme de la part du cabinet, mais si un cas, un seul, est résolu grâce à eux, la publicité vaudra le coup. Sur un thème qui a hélas toujours été d'actualité mais qui est de plus en plus à la une des médias ces dernières années, Marie Vindy offre un polar très nerveux, assez triste dans sa vision du monde. La surabondance des dossiers fait que les anciens cadavres sont assez vite oubliés du grand public et de la police, et que les affaires finissent par être prescrites....mais les familles, elles, ne peuvent jamais faire leur deuil. Un bon roman, qui manque parfois un peu de style, mais qui tient tout de même la route jusqu'au dénouement...et au dossier suivant.
  • Marguemad 03/04/2019
    J'ai aimé ce livre qui montre bien la douleur des familles face à la perte impensable d'un enfant. Ce livre met en lumière la difficulté d'obtenir des renseignements sur l'avancée des enquêtes ou la réouverture des enquêtes ,c'est un combat qui nécessite l'aide d'un professionnel. Je trouve ce fait consternant. Cerise sur le gâteau l'auteure décrit des lieux de ma région.
  • MarieLaureS 22/09/2018
    Inspiré de faits réels, Justice soit-elle porte sur la disparition de jeunes filles violées, séquestrées et assassinées dans la région de Bourgogne « le triangle maudit » il y a 26 ans. Des affaires qui n’ont jamais abouties ou presque. Une justice qui a lâché prise. Déborah Lange, avocate, va rouvrir de vieux dossiers suite à la découverte d’une jeune fille retrouvée morte par Laurine, une gamine de 11 ans, qui cherchait à connaître l’assassin de sa mère. Déborah Lange va faire parler ces familles qui on perdu leur fille et leur refaire revivre leur souffrance, eux qui aimeraient faire leur deuil. En parallèle, une enquête policière est en cours. Les personnages sont soit détestables soit attachants. Un livre qui nous ouvre les yeux sur un sujet dérangeant et qui nous oblige à voir la réalité en face. Merci Marie Vindy, une auteure à suivre !!
  • YvPol 01/09/2017
    Roman très féminin et féministe, peuplé de femmes battues, de femmes qui se battent pour faire éclater la vérité et sortir les autres du cycle de la violence et d'hommes brutaux, violeurs et assassins, machos au possible, sûrs de leur force et de leur supériorité. Certes, il y a aussi des mecs bien, le capitaine Humbert en tête, mais le genre garçon est mis à mal dans ce polar qui s'inspire de faits réels. Ce préambule n'est absolument pas négatif, au contraire. On sait, on nous le dit régulièrement, que des femmes meurent sous les coups de leurs compagnons, que beaucoup se font violer, harceler, frapper, mais la justice est souvent relativement clémente avec les hommes coupables de ces faits. Marie Vindy écrit là un roman de femme indignée et révoltée et tout lecteur en ressort remué par la perversité des auteurs de violences sur les femmes. Marie Vindy, je l'avais déjà lue dans Une femme seule, un polar que j'avais bien aimé et dans lequel le capitaine Humbert était déjà présent. Lorsque j'ai vu qu'elle avait écrit chez Sang neuf, le mien n'a fait qu'un tour et après deux relatives déceptions chez cet éditeur, je pensais bien qu'une femme réussirait à me faire changer d'avis. C'est largement le cas. J'ai aimé le rythme délibérément lent, les histoires sont anciennes et peu de chance que que de nouveaux éléments viennent mettre le feu à la région, mais elles avancent doucement ; le travail de Déborah et des gendarmes est méticuleux, minutieux, ils engrangent des témoignages, des indices, des preuves les menant vers les coupables. J'ai aimé aussi les multiples points de vue, celui du major Élise Félicité, ceux des mères ou amies des victimes, celui de Déborah, celui de Laurine, et même si le grand nombre d'intervenants m'a un peu perturbé au départ, la romancière nous rappelle les faits et les liens des personnes entre elles régulièrement et judicieusement. Marie Vindy écrit un roman original par sa construction en petits chapitres aux multiples points de vue exclusivement féminins, par le fonds malheureusement très actuel et présent dans nos sociétés ; regrouper toutes ces violences dont sont victimes les femmes -même Déborah n'est pas épargnée par son ex-mari, comme quoi toutes les femmes de toutes les classes sociales peuvent être harcelées ou pire- fait de ce roman un cri de colère et d'alarme. Un roman à faire lire à toutes les femmes et à tous les hommes, parce que bien sûr, les violences faites aux femmes en particulier et le féminisme en général ne sont pas des affaires exclusivement de femmes.Roman très féminin et féministe, peuplé de femmes battues, de femmes qui se battent pour faire éclater la vérité et sortir les autres du cycle de la violence et d'hommes brutaux, violeurs et assassins, machos au possible, sûrs de leur force et de leur supériorité. Certes, il y a aussi des mecs bien, le capitaine Humbert en tête, mais le genre garçon est mis à mal dans ce polar qui s'inspire de faits réels. Ce préambule n'est absolument pas négatif, au contraire. On sait, on nous le dit régulièrement, que des femmes meurent sous les coups de leurs compagnons, que beaucoup se font violer, harceler, frapper, mais la justice est souvent relativement clémente avec les hommes coupables de ces faits. Marie Vindy écrit là un roman de femme indignée et révoltée et tout lecteur en ressort remué par la perversité des auteurs de violences sur les femmes. Marie Vindy, je l'avais déjà lue dans Une femme seule, un polar que j'avais bien aimé et dans lequel le capitaine Humbert était déjà présent. Lorsque j'ai vu qu'elle avait écrit chez Sang neuf, le mien n'a fait qu'un tour et après deux relatives déceptions chez cet éditeur, je pensais bien qu'une femme...
    Lire la suite
    En lire moins

les contenus multimédias

Inscrivez-vous à la newsletter Plon
Recevez toutes nos actualités : sorties littéraires, signatures, salons…

Lisez maintenant, tout de suite !

  • News
    Plon

    La parole est à la défense...

    Découvre l'interview de Marie Vindy, auteur Sang Neuf de Justice soit-elle. Inspiré de faits réels, Justice soit-elle est un cri de colère d’une auteure engagée contre les violences faites aux femmes et le mépris d’une justice à deux vitesses.

    Lire l'article