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La Capitale de l'Humanité
Date de parution : 06/10/2022
Éditeurs :
Bouquins

La Capitale de l'Humanité

Date de parution : 06/10/2022

 
Une nuit, à Rome, dans une bibliothèque de livres rares, le journaliste Jean-Baptiste Malet découvre par hasard un ouvrage de 1913 présentant les plans d’une cité colossale appelée à devenir... Une nuit, à Rome, dans une bibliothèque de livres rares, le journaliste Jean-Baptiste Malet découvre par hasard un ouvrage de 1913 présentant les plans d’une cité colossale appelée à devenir la capitale du monde. Glorifiant la mondialisation des échanges, cette ville promet d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’humanité... Une nuit, à Rome, dans une bibliothèque de livres rares, le journaliste Jean-Baptiste Malet découvre par hasard un ouvrage de 1913 présentant les plans d’une cité colossale appelée à devenir la capitale du monde. Glorifiant la mondialisation des échanges, cette ville promet d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’humanité en réunissant l’élite scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Fasciné par cette utopie, Jean-Baptiste Malet se lance dans une enquête de plusieurs années afin d’en percer les secrets.

La Capitale de l’Humanité raconte l’histoire méconnue du Centre mondial de communication, une cité idéale conçue à l’aube du XXe siècle par deux artistes américains établis à Rome, Olivia et Hendrik Andersen, et dessinée par l’architecte français Ernest Hébrard. Soutenu par des prix Nobel de la paix, des monarques, des philanthropes, et de grands journaux tels que le New York Times et L’Illustration, ce rêve grandiose connut un succès planétaire à la veille de la première guerre mondiale. Et une seconde vie au temps du fascisme italien.

Tour de force d’investigation, ce récit reconstitue les aventures des créateurs de cette capitale du monde, tout en nous plongeant dans les milieux pacifistes de la Belle Époque. Il nous rappelle aussi combien leurs luttes et leurs espoirs ont façonné le monde contemporain.

Jean-Baptiste Malet est journaliste et auteur d’enquêtes au long cours. Lauréat du prix Albert-Londres pour L’Empire de l’or rouge (Fayard, 2017), une enquête mondiale traduite en 8 langues consacrée à l’industrie de la tomate, il a également infiltré un entrepôt logistique d’Amazon afin de publier En Amazonie (Fayard, 2013).
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EAN : 9782221218471
Façonnage normé : BROCHE
EAN : 9782221218471
Façonnage normé : BROCHE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanBaptisteMalet 08/12/2022
    Extraits de l'article de Libération : «La Capitale de l’humanité», une cité laissée en plans Au début du XXe siècle, un projet urbanistique fou, le Centre des communications, a failli voir le jour. Ville-monstre, ville-monde, cette cité idéale, pensée par le sculpteur américain Henrik Andersen, l’auteure américaine Olivia Andersen et l’architecte français Ernest Hébrard, n’est restée qu’une utopie. Fresque littéraire d’une envergure quasi aussi démesurée que le projet qu’il dépeint, la Capitale de l’Humanité décrit avec la rigueur du document (mais la dramaturgie d’un roman) l’élaboration minutieuse de cette cité, aujourd’hui complètement oubliée. (...) De cette cité, imaginée comme l’aboutissement de la pensée d’Hendrik Andersen, il ne reste plus aujourd’hui que des plans, des notes et des livres que Jean-Baptiste Malet va découvrir et déplier un à un, ébloui autant qu’amusé par autant de folie rationnelle. (...) Le lecteur s’étonne, sourit, se désole. Mais la force de Jean-Baptiste Malet est de ne jamais juger ses personnages, au contraire. Et cette tendresse fait qu’à force, on s’attache à ces doux dingues. Il cherche à comprendre leurs motivations profondes, en puisant régulièrement du côté biographique et psychologique. Le récit est habilement construit en escargot, entre annonce d’un rebondissement, retour historique pour l’expliquer puis avancée chronologique... Extraits de l'article de Libération : «La Capitale de l’humanité», une cité laissée en plans Au début du XXe siècle, un projet urbanistique fou, le Centre des communications, a failli voir le jour. Ville-monstre, ville-monde, cette cité idéale, pensée par le sculpteur américain Henrik Andersen, l’auteure américaine Olivia Andersen et l’architecte français Ernest Hébrard, n’est restée qu’une utopie. Fresque littéraire d’une envergure quasi aussi démesurée que le projet qu’il dépeint, la Capitale de l’Humanité décrit avec la rigueur du document (mais la dramaturgie d’un roman) l’élaboration minutieuse de cette cité, aujourd’hui complètement oubliée. (...) De cette cité, imaginée comme l’aboutissement de la pensée d’Hendrik Andersen, il ne reste plus aujourd’hui que des plans, des notes et des livres que Jean-Baptiste Malet va découvrir et déplier un à un, ébloui autant qu’amusé par autant de folie rationnelle. (...) Le lecteur s’étonne, sourit, se désole. Mais la force de Jean-Baptiste Malet est de ne jamais juger ses personnages, au contraire. Et cette tendresse fait qu’à force, on s’attache à ces doux dingues. Il cherche à comprendre leurs motivations profondes, en puisant régulièrement du côté biographique et psychologique. Le récit est habilement construit en escargot, entre annonce d’un rebondissement, retour historique pour l’expliquer puis avancée chronologique par-delà l’événement pour en faire résonner la portée au-delà de l’anecdote, jusqu’au prochain nœud dramatique. Un vrai page-turner. (...) C’est finalement l’histoire elle-même qui se chargera d’arrêter «les rêveurs», nom indiqué sur la sépulture du cimetière du Testaccio où la petite troupe est réunie dans la mort. Quand la guerre éclate, tous leurs projets disparaissent avec la violence qui s’abat sur le monde : «Par une cruelle ironie de l’histoire, ces camps sordides clôturés de barbelés ont réalisé par la coercition l’un des objectifs du Centre mondial de communication : réunir en un même lieu des hommes du monde entier», écrit Jean-Baptiste Malet. Ainsi se termine cette cité maculée d’hybris du Centre mondial : des plans roulés dans une vieille maison romaine ; des sculptures recouvertes d’un drap puis redécouvertes près de cent ans plus tard ; un petit musée visité par de rares curieux ; mais surtout un grand livre, qui redonne à cet astre mort l’éclairage effrayant qu’il mérite.
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