La mort est derrière moi

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• lulu8723 02/09/2023

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  Charles-Henry CONTAMINE. La mort est derrière moi. Le capitaine Muracioli accueille Pierre Deglaz à l’Institut Médico Légal, à Paris. Sur la table dans la chambre froide, repose le corps de sa compagne, Sofia Etchegarry. Mais n’ayant aucun lien officiel avec cette jeune femme, il doit prévenir les parents de cette dernière. Ce sont eux qui attesteront de l’identification du corps. Pierre s’engage à les prévenir. Sofia s ‘est jetée sous une rame de métro. Il s’enferme dans sa douleur et ne comprend pas comment une telle tragédie a pu se produire. Sofia était une jeune femme fragile. Pourquoi a-t-elle mis fin à ses jours? Dans la première partie du récit, l’auteur plonge dans les arcanes de Pierre et nous entraîne dans les diverses dérives prises à la suite de la disparition de sa compagne. Il veut vivre seul son chagrin, n’acceptant pas la commisération d’autrui, ni les questions des uns et des autres. Un deuil difficile. Il va s’abrutir dans l’alcool, les psychotropes, quitter son travail. Il dirige KorrMedia, un quotidien digital très influent dans le monde. Il va fuir Paris après les obsèques de son amie, accomplir un road trip pour descendre dans le midi chez ses presque beaux-parents. Mais il ne trouvera le repos que dans sa Bretagne natale. Il possède une belle demeure de maître, des chiens et un bateau, « le Zénith ». La communication, même avec ses amis intimes est difficile. Afin de faire son deuil, il va même vendre son affaire, la confiant à son associé. N’ayant plus de contraintes, il peut ainsi aller et venir, au volant de sa puissante voiture... Et dans la deuxième partie, de l’espoir naît, notre héros va rencontrer une jeune femme, Bianca Imelli, antiquaire, collectionneuse. Pierre va-t-il parvenir à dompter ses démons ? Il a vécu une belle histoire d’amour avec Sofia. De l’amour, de la connivence, du respect. Bianca sera-t-elle en mesure de partager sa vie avec Pierre ? Un témoignage sur la vie, la mort, la reconstruction et cela peut arriver à chacun, du jour au lendemain. La psychologie de Pierre est bien transmise. Cet immense chagrin, la descente aux enfers et le renouveau, le réveil à la vie, plus fort que la mort. Une note d’espoir, une lumière, le bout du tunnel : la vie, oui, une nouvelle vie qui se profile à l’horizon et réconcilie notre héros avec l’âpreté de notre existence. Un premier roman bien ficelé. Une visite de Paris et un petit tour en Bretagne agrémente cette narration. Je vous souhaite une bonne lecture. ( 02/09/2023). Charles-Henry CONTAMINE. La mort est derrière moi. Le capitaine Muracioli accueille Pierre Deglaz à l’Institut Médico Légal, à Paris. Sur la table dans la chambre froide, repose le corps de sa compagne, Sofia Etchegarry. Mais n’ayant aucun lien officiel avec cette jeune femme, il doit prévenir les parents de cette dernière. Ce sont eux qui attesteront de l’identification du corps. Pierre s’engage à les prévenir. Sofia s ‘est jetée sous une rame de métro. Il s’enferme dans sa douleur et ne comprend pas comment une telle tragédie a pu se produire. Sofia était une jeune femme fragile. Pourquoi a-t-elle mis fin à ses jours? Dans la première partie du récit, l’auteur plonge dans les arcanes de Pierre et nous entraîne dans les diverses dérives prises à la suite de la disparition de sa compagne. Il veut vivre seul son chagrin, n’acceptant pas la commisération d’autrui, ni les questions des uns et des autres. Un deuil difficile. Il va s’abrutir dans l’alcool, les psychotropes, quitter son travail. Il dirige KorrMedia, un quotidien digital très influent dans le...

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• therealjedi 15/06/2023

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  J’ai bien aimé. On est pris tout de suite, dès le début. L’intrigue démarre fort et le suspense dure. L’histoire bascule ensuite. La descente aux enfers du personage principal, sa détresse, sa solitude, sa culpabilité, son errance, tout cela est très bien décrit. L’écriture est nerveuse et rythmée. C’est “punchy”, c’est moderne. On sent le talent et l’esprit cultivé du romancier, tant par ces descriptions que par de nombreuses références classiques et pop. On pourrait toutefois lui reprocher une deuxième partie trop longue. C’est parfois décousu, violent, un peu vulgaire, fatiguant, énervant ; on n’accroche pas toujours avec le héro qui est égocentrique, un peu méprisant, voire odieux et antipathique. Mais il est sincère. C’est un révolté, un écorché, on y croit. Et c’est bien raconté, avec style. C’est donc un premier roman prenant et vraiment très intéressant. J’ai fini un peu épuisé, sans avoir compris la toute dernière phrase, mais on en redemande. Vivement le deuxième roman !
• passouad 10/06/2023

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  "La Mort est Derrière Moi" de Charles-Henry Contamine explore les profondeurs de l'âme humaine avec une maîtrise remarquable. Ce roman est une réflexion profonde sur la vie, la mort et la nature humaine, et il ne manquera pas de vous bouleverser tout au long de son « voyage ». On y trouve une intensité d’écriture qu’on a hâte de retrouver dans un deuxième roman.
• alphabette 07/06/2023

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  Ce livre sent. Le cadavre et le parfum, la soie et le havane, le petit matin à Saint-Germain, quand le soleil éveille le sourire d'une inconnue, qui passe. Ce livre n'est pas propre. Heureusement que c'est un roman. C'est le livre d'un homme qui aime les femmes qui aiment les hommes. Un roman à ne pas mettre entre des mains trop chastes ou peu aguerries, qui nous plonge dans le coeur d'un homme qu'on aimerait aimer, s'il était aimable. Mais que reste-t-il de Pierre, quand Sofia le quitte avec tant de brutalité ? L'écriture est dure comme la vie qui vous abandonne, elle manque un peu de silence et de pudeur, elle est sincère et attendrissante néanmoins ; le coeur d'un homme, on vous dit.
• LionelAlbano 02/06/2023

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  Mouloudji chantait "l'Amour, l'amour, l'amour". Mr Contamine écrit "La Vie, La vie, la vie" Pour un premier roman, c'est réellement une belle œuvre. Contrairement Louis Ferdinand Céline qui disait: " La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe", ce roman est profondément beau et j'espère qu'il va continuer à exister...