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Le Pain noir (N. éd.)
Albine Novarino-Pothier (préface de)
Date de parution : 14/08/2013
Éditeurs :
Omnibus

Le Pain noir (N. éd.)

Albine Novarino-Pothier (préface de)
Date de parution : 14/08/2013

La longue vie de Catherine Charron, servante de sept ans... "Une grande qui gagne son pain."

L'histoire commence peu après la guerre de 1870 en Limousin. Cathie Charron est " une grande qui gagne son pain ", dit son père, une frêle servante de sept ans...

L'histoire commence peu après la guerre de 1870 en Limousin. Cathie Charron est " une grande qui gagne son pain ", dit son père, une frêle servante de sept ans qui traverse le soir le pré aux fantômes, elle a si peur mais, déjà vaillante, elle affronte sa peur comme...

L'histoire commence peu après la guerre de 1870 en Limousin. Cathie Charron est " une grande qui gagne son pain ", dit son père, une frêle servante de sept ans qui traverse le soir le pré aux fantômes, elle a si peur mais, déjà vaillante, elle affronte sa peur comme elle affrontera les épreuves que la vie lui réserve.
Le récit se clôt dans les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale. Catherine Charron voit les générations se succéder auprès d'elle, ce fils lointain, ce petit-fils écrivain...
Il a fallu quatre livres à Georges-Emmanuel Clancier pour retracer cette longue histoire vibrante de tumultes et de tendresses, de douleurs et d'odeurs - celle de la terre, de la forêt au petit matin, des feuilles mortes, du kaolin... Il s'est fait tour à tour historien, ethnographe, romancier et poète pour tenter de saisir l'insaisissable : la totalité d'une vie.

Préface d'Albine Novarino-Pothier

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EAN : 9782258105287
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1152
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782258105287
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1152
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bruidelo 17/04/2023
    C’est un roman qui a sans doute vieilli: pas un brin de cynisme, ni de second degré, dans cette saga que Georges-Emmanuel Clancier explique avoir écrit en hommage à sa grand-mère, « par crainte de voir disparaître cette vieille femme que, depuis toujours, je vénérais. Je fus envahi par l'irrépressible désir de sauver, du moins dans un livre, l'écho, le reflet, l'exemple de sa vie comme de celle de ses proches et, autour d'eux, de tout un peuple dont le chaos de l'Histoire menaçait d'effacer à jamais la mémoire. C'était une réaction viscérale, un élan de tout mon être. » Je dis qu’il a vieilli, mais déjà à l’époque, dans les années 50, Raymond Queneau, éditeur chez Gallimard, bien qu’étant ami avec Clancier, refusa le roman, jugeant qu'il contenait "trop de campagne". Défendu par Louis Aragon, il parut chez Robert Laffont, sans obtenir un grand succès avant l’adaptation qu’en fit Serge Moati pour la télé, en 1974. J’ai pourtant trouvé que c’était plutôt sympa à lire, même si l’écriture ne m’a pas complètement emballée. On sent bien la tendresse de l’auteur pour le personnage principal inspirée par sa grand-mère, et pour sa famille de paysans et ouvriers du Limousin dont il raconte... C’est un roman qui a sans doute vieilli: pas un brin de cynisme, ni de second degré, dans cette saga que Georges-Emmanuel Clancier explique avoir écrit en hommage à sa grand-mère, « par crainte de voir disparaître cette vieille femme que, depuis toujours, je vénérais. Je fus envahi par l'irrépressible désir de sauver, du moins dans un livre, l'écho, le reflet, l'exemple de sa vie comme de celle de ses proches et, autour d'eux, de tout un peuple dont le chaos de l'Histoire menaçait d'effacer à jamais la mémoire. C'était une réaction viscérale, un élan de tout mon être. » Je dis qu’il a vieilli, mais déjà à l’époque, dans les années 50, Raymond Queneau, éditeur chez Gallimard, bien qu’étant ami avec Clancier, refusa le roman, jugeant qu'il contenait "trop de campagne". Défendu par Louis Aragon, il parut chez Robert Laffont, sans obtenir un grand succès avant l’adaptation qu’en fit Serge Moati pour la télé, en 1974. J’ai pourtant trouvé que c’était plutôt sympa à lire, même si l’écriture ne m’a pas complètement emballée. On sent bien la tendresse de l’auteur pour le personnage principal inspirée par sa grand-mère, et pour sa famille de paysans et ouvriers du Limousin dont il raconte l’histoire de 1870 à la Seconde Guerre mondiale. L’écriture est simple, ne fait pas preuve d’une créativité littéraire folle, mais elle dénonce avec sincérité les injustices sociales, raconte les révoltes, les manifs musclées- et que je te renverse un tram pour faire une barricade, et que je te défonce la porte de la prison pour libérer les camarades grévistes emprisonnés… La dimension sociale du livre et les relations fraternelles, chaleureuses, des personnages, le rendent assez attachant, même si la façon de raconter l’histoire manque sans doute un peu de surprise, de piquant. On sent trop Clancier prisonnier de son désir de rendre hommage à sa grand-mère, ce qui lui interdit toute fantaisie littéraire - je comprends que Queneau n’ait pas trop apprécié.
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  • allard95 22/08/2019
    Nous parlons ici du premier livre de cette quadrilogie. G.E.Lancier nous a quittés en 2018, plus que centenaire. Originaire du Limousin, il évoque ici la misère des campagnes, les métayers exploités, l'innocence des enfants de ces familles simples, honnêtes et généreuses, qui se résignent à leur malheureuse condition, et qui luttent, à armes inégales, contre l'adversité et les malheurs. Les parents ne savent pas lire, on n'envoie pas les filles à l'école, et si l'on est malade, plutôt que d'appeler le médecin, on compte sur un rebouteux incapable et cynique, et sur des prières adressées à Saint Exupère….. Telle était donc la vie, dans les campagnes de France, dans les années 1870. Le roman décrit cela au travers des yeux d'une enfant, toute jeune au début et adolescente à la fin. Avec une fraîcheur et une naïveté déconcertantes, elle va nous accompagner pour nous présenter la vie de cette famille: le pain quotidien ne se paye qu'avec le labeur du jour, le lendemain est incertain. On est à la merci des filous et des puissants, et le propriétaire peut briser le contrat de métayage sur un simple mouvement d'humeur. Les naissances se succèdent, et l'on doit envoyer les "grands" dès l'âge de... Nous parlons ici du premier livre de cette quadrilogie. G.E.Lancier nous a quittés en 2018, plus que centenaire. Originaire du Limousin, il évoque ici la misère des campagnes, les métayers exploités, l'innocence des enfants de ces familles simples, honnêtes et généreuses, qui se résignent à leur malheureuse condition, et qui luttent, à armes inégales, contre l'adversité et les malheurs. Les parents ne savent pas lire, on n'envoie pas les filles à l'école, et si l'on est malade, plutôt que d'appeler le médecin, on compte sur un rebouteux incapable et cynique, et sur des prières adressées à Saint Exupère….. Telle était donc la vie, dans les campagnes de France, dans les années 1870. Le roman décrit cela au travers des yeux d'une enfant, toute jeune au début et adolescente à la fin. Avec une fraîcheur et une naïveté déconcertantes, elle va nous accompagner pour nous présenter la vie de cette famille: le pain quotidien ne se paye qu'avec le labeur du jour, le lendemain est incertain. On est à la merci des filous et des puissants, et le propriétaire peut briser le contrat de métayage sur un simple mouvement d'humeur. Les naissances se succèdent, et l'on doit envoyer les "grands" dès l'âge de huit ans faire office de serviteurs chez les riches, car on ne peut pas nourrir toutes les bouches à la maison. La langue de G.E.Clancier est parfaite, extrêmement poétique, chargé d'un vocabulaire riche et daté, que l'on découvre et dont on scrute le sens avec un grand plaisir. Par exemple, les jours de fête, on fait des "dorées", sorte de galettes grillées, semble-t'il, odorantes et succulentes…. Ces romans champêtres parlent de la France, et ils parlent surtout de la condition humaine. Le parallèle entre les souffrances des pauvres, leur indéfectible résignation, leur bonté et leurs qualités humaines naturelles n'appartient pas seulement au passé. La misère n'a plus tout à fait la même figure, (aujourd'hui, les enfants vont tous à l'école, on appelle le médecin si cela est nécessaire, …), mais elle persiste encore ici, ou là. Le pain n'est plus forcément noir, mais il y a encore du noir.
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  • chapmon 21/03/2015
    L'histoire de la misère à la fin du XIXe siècle. Très bien écrit et facile à lire. Un livre que j'ai lu il y a bien longtemps et qui retrace la vie de Catherine Charron, une jeune paysanne... Un livre qu'on lit sans lassitude, très prenant que je relirai avec plaisir;
  • Mariekaelf 24/02/2015
    J'ai adoré ce roman dont l'action se passe au XIXème siècle. On y découvre la vie rude des paysans de France. Ici c'est le Limousin mais je suis convaincue que ça aurait pu se passer dans le Périgord, en Bretagne, en Lorraine..... Chacun peut être touché par la vie de cette jeune femme et de sa famille. Il me semble qu'on ne sort pas indemne d'une telle lecture. J'en garde un merveilleux souvenir et une fois le livre refermé, il m'a fallu un peu de temps pour en reprendre un autre. Tous ces auteurs tels que G.E.Clancier, Claude Michelet, Jean Anglade, Christian signol, M.P. Armand nous replonge dans un passé pas si lointain où la vie ne souriait guère aux gens de la terre. Ce roman m'a énormément touchée et je souhaite vraiment le faire découvrir à ceux qui aiment les romans de terroir.
  • claire50 28/03/2012
    Lorsque j'ai refermé ce livre j'étais bouleversée pour et par Catherine à travers qui on lit ce roman sur la misère de la vie paysanne au 19 ème siècle. A lire!
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    Omnibus

    Décès de Georges-Emmanuel Clancier

    Georges-Emmanuel Clancier, doyen des lettres françaises, s’est éteint le 4 juillet à l’âge de 104 ans. Les éditions Omnibus, qui avaient publié Le Pain noir en 2001 et 2013, se joignent à son hommage.

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