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Le sacrifice du Roi
Date de parution : 04/05/2023
Éditeurs :
Plon

Le sacrifice du Roi

Date de parution : 04/05/2023
Un roman événement, qui dévoile enfin la vérité sur le grand mystère du monde des échecs. Ou comment une incroyable machination du KGB a mis fin, en pleine guerre froide, à la carrière du meilleur joueur de tous les temps, Bobby Fischer.
En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby... En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. 
De cette débâcle...
En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d’échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l’opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. 
De cette débâcle naîtra une promesse faite par les dirigeants de l’Union soviétique à la Russie tout entière : « Dans trois ans, au prochain championnat du monde, notre fier représentant écrasera l'Américain ! »
1975, coup de tonnerre : Bobby Fischer renonce à son titre. Il abandonne sans combattre, ni donner d'explication, et disparaît de la scène médiatique. Le monde des échecs est en deuil. 
Pourquoi le Mozart de cet art n’a-t-il pas défendu son titre, alors qu'il se savait invincible ?
Sa décision demeure un mystère. Les historiens, les philosophes, les psychiatres finiront par enterrer cette énigme de manière simpliste : Bobby aurait tout simplement perdu la raison.
Ce livre, presque 50 ans plus tard, nous dévoile enfin la vérité, en s'appuyant sur des faits réels. 
Mi-roman d'espionnage, mi-grand roman d’amour, ce récit explosif nous entraîne dans une épopée historique poignante, des clubs d'échecs enfumés new-yorkais aux couloirs du Kremlin.
La vie du prodige est réécrite à travers une série d'anecdotes encore jamais dévoilées. Et le plus grand secret du monde des échecs résolu.
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EAN : 9782259316248
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259316248
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 448
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • magaliedufour 25/03/2024
    Vous aurez du mal à oublier cette expérience littéraire hors norme. Plusieurs mois après l'avoir lu je redécouvre de nouvelles facettes de cet ouvrage. C'est le genre d'écrit qui vous poursuit toute votre vie. Un roman déconcertant. J'avoue avoir été submergé par son architecture. Les soixante premiéres pages et les soixante dernières entourent un manuscrit de trois-cent pages. "Midgal" a raison dans sa critique, cela me fait penser aux poupées matriochkas qui symbolisent à ce jour la maternité et la fertilité. L'auteur a signé avec un pseudonyme. Je n'ai pas de doute sur l'auteur de ce livre, il ne peut en être autrement, c'est un écrivain russe. Andrei Makine, peut-être ? Beaucoup de similitudes dans l'écriture ( surtout dans la construction des phrases, si vous avez lu: " La fille d'un héros de l'union soviétique"). L'histoire est à la hauteur de cette prose désespérée, réaliste où couve des gemmes poétiques ; un lyrisme contenu et poignant. Une flamme littéraire. J'ai particulièrement apprécié la Folie de l'âme Russe en parfaite adéquation avec cette plume.
  • migdal 21/03/2024
    A l’instar des matriochkas cachant plusieurs poupées les unes à l’intérieur des autres, ce roman résume la carrière de Bobby Fisher jusqu’en 1975, dévoile l’équipe Enigma forgée par le KGB pour truquer le championnat du monde d’échecs en 1975, révèle le rôle joué par Olga Komarova dans cet imbroglio, puis son extraordinaire destin dont la confession manuscrite nous parvient aujourd’hui au terme d’une enquête achevée à Cannes en 2019. Magnifique roman, c’est un livre exigeant présupposant une connaissance du stalinisme, de la littérature et de la philosophie qui dissuadera probablement des lecteurs de Gérard de Villiers et des lectrices de Mélissa da Costa. Par contre, connaitre les échecs n’est nullement indispensable. BOBBY, TU SERAS ROI La vie de Bobby Fischer est à celle seule un véritable roman : sa mère américaine, d’ascendance juive allemande, fuit le Reich en 1933, en compagnie de Gerhardt Fischer, qu’elle épouse à Moscou, Regina part en France en 1939, puis aux USA, sans son mari allemand et donc interdit de visa. Bobby nait en 1943 et Gerhardt Fischer est enregistré comme étant son père alors que le couple est séparé depuis 1939 ! Bobby à l’âge de 6 ans se plonge dans la lecture de livres commentant des parties d’échecs et révèle un extraordinaire talent dès le début des années 50 … Champion des USA à quatorze ans, il est champion du monde à l’été 1972 (face à Boris Spassky) et détrône les russes qui dominaient ce jeu depuis des décennies. OLGA, TU SERAS REINE En pleine guerre froide, l’URSS de Léonid Brejnev devait relever le défi et reconquérir le titre en 1975. Pour ce faire, tous les moyens sont déployés, et pendant que le jeune Soviétique Anatoli Karpov s’entraine, dans l’ombre, le KGB constitue une équipe dirigée par la géniale et gracieuse Olga Komarova … qui va s’intéresser à la face obscure de l’américain, qui n’a jamais été scolarisé, est embrigadé dans une secte évangélique et s’éloigne de son entraineur qui était devenu un père de substitution. LE ROI, LA REINE ET LES EMPIRES La folie, qui peut résulter d’une passion, s’achève en sacrifice, jusqu’à ce que Bobby parvienne « à la part des anges vaporeuse et silencieuse et qu’il en boive jusqu’à l’ivresse, jusqu’à la déraison. » Le roi se sacrifie pour la reine ; Anatoli Karpov gagne par forfait le titre mondial 1975. LE MANUSCRIT Bobby Fischer s’enfonce alors dans une déchéance nourrie de paranoïa, d’antisémitisme, qui le conduira d’exil en exil, via la case prison, vers l’Islande où la mort l’attend le 17 janvier 2008, à 64 ans. Olga, devenue une oligarque a fui son pays et décidé de publier ses mémoires. Poutine peut il tolérer que la tricherie Enigma soit rendue publique ? Peut il accepter que l’adolescence d’Olga au Goulag soit révélée ? En en 2017-2018, Olga est elle toujours en vie ? Dans quelles mains est son manuscrit ? A moins qu’il s’agisse d’une clé USB ? C’est à Paris et à Cannes, que les hommes de l’ombre vont s’affronter … sans répondre à toutes les questions et notamment sans que l’on sache qui est Livie Hoemmel anagramme du « vieil homme » ? Ce roman évoque des thèmes chers à Vladimir Volkoff (disparu en 2005), à Andrei Makine (coutumier des pseudonymes)… A la dernière page l’auteur remercie Marc Monnery, auteur avec Gérald Poitevineau, de «  Le Pont Mirabeau : l'objectif visé ou le 'résultat escompté’ » ; est ce un indice ? A moins que ce soit une « fake news » commise par des laquais de l’impérialisme américain pour salir la Russie engagée dans son « opération spéciale » ? L’alchimiste signe une œuvre difficile, qui se termine par 5 chapitres numérotés successivement 5,4 ,3, 2,1 et (last but not the least) par « le zéro absolu » où les arcanes de « l’investigation littéraire » interpellent le lecteur. Un chef d’œuvre que je relirai attentivement en espérant découvrir ce « vieil homme ».A l’instar des matriochkas cachant plusieurs poupées les unes à l’intérieur des autres, ce roman résume la carrière de Bobby Fisher jusqu’en 1975, dévoile l’équipe Enigma forgée par le KGB pour truquer le championnat du monde d’échecs en 1975, révèle le rôle joué par Olga Komarova dans cet imbroglio, puis son extraordinaire destin dont la confession manuscrite nous parvient aujourd’hui au terme d’une enquête achevée à Cannes en 2019. Magnifique roman, c’est un livre exigeant présupposant une connaissance du stalinisme, de la littérature et de la philosophie qui dissuadera probablement des lecteurs de Gérard de Villiers et des lectrices de Mélissa da Costa. Par contre, connaitre les échecs n’est nullement indispensable. BOBBY, TU SERAS ROI La vie de Bobby Fischer est à celle seule un véritable roman : sa mère américaine, d’ascendance juive allemande, fuit le Reich en 1933, en compagnie de Gerhardt Fischer, qu’elle épouse à Moscou, Regina part en France en 1939, puis aux USA, sans son mari allemand et donc interdit de visa. Bobby nait en 1943 et Gerhardt Fischer est enregistré comme étant son père alors que le couple est séparé depuis 1939 ! Bobby à l’âge de 6 ans se plonge dans la lecture de livres commentant des...
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  • Gabrieladecali 25/02/2024
    Gros coup de coeur, j'ai été surprise par cette plume totalement décomplexée. Livie Hoemmel nous balade dans des univers différents sans pour autant nous perdre. Dans cette variante peu conventionnelle de l'histoire de ce jeu millénaire, les échecs, elle introduit des thèmes variés qui donne une âme, une consistance à son roman. Affaire à suivre, le livre est signé par un pseudonyme (une anagramme). Alors pas de séances de dédicaces, je n'ai vu aucune pub, aucune communication de la part de son éditeur, dommage et étrange. Si vous avez des renseignements, merci de m'en faire part. Un speech qui ne dévoile pas l'essentiel: "1972, en pleine guerre froide un américain devient champion du monde d'échecs. Il met un terme à un hégémonie intellectuelle russe vieille de 24 ans. L'union soviétique pose un genoux à terre. Léonin Brejnev fait la promesse à tout son peuple de venger cet affront. En 1975 le titre sera de nouveau en jeu. Il faut le récupérer coûte que coûte.Mais voilà, le représentant des États Unis, Bobby Fischer, est le plus grand joueur de tous les temps, un artiste au sommet de son art. Personne ne veut l'affronter. Peu à peu l'évidence prend la forme d'une prophétie au sein du Kremlin. Nous ne pourrons pas lui ravir le titre en 1975. La Russie n'a pas pour autant dit son dernier mot, et c'est après une découverte insolite qu'elle livrera bataille. de ce combat est née la définition du génie humain." Livie hoemmel traite cette dernière partie, nous plongeons dans un thriller historique. Nacido en 1927, mi padre siempre contaba que, de pequeño, en su pueblo de infancia, había a un señor francés que le llamaba "garçon" (muchacho) y con quien practicaba palabras en su idioma. -#822; No sé cómo fue a recalar a ese poblado tan perdido del mundo y tan insignificante #822; decía #822; . Quizás venía huyendo de algún crimen y se estaba ocultando al igual que Papillón #822; , hablaba de Henri Charriére, famoso por haberse escapado de cárcel de la Isla del Diablo, infierno en la tierra en Sudamérica, por un crimen que siempre negó y vivió muchos años encubierto en la ciudad de Caracas, develando sus andanzas en un libro best seller mundial. En realidad, no estaba tan oculto, ya que regentaba un café en la vía pública donde se hacían las tertulias más importantes de la época, con artistas, poetas y políticos de renombre. Casi cien años después, sucedió algo similar... conocí a Livie Hoemmel, con quién entablé amistad coincidencialmente sin saber quién era, y del cual también deduje fantásticas indagaciones como si se ocultara de sí mismo, envuelto en un halo de vacíos tras el uso de múltiples nombres en su haber, sospechando nunca conocer el suyo verdadero. Solo sé que su esposa le llamaba con el hipocorístico que nunca usó el huraño y sordo pintor español. Y es que ha sido de renombrados hombres el ocultamiento temporal, unos por excesos, otros por grandezas, la mayoría por humildad. Neruda, el nobel chileno también lo hizo, ocultó su nombre tras seudónimos mientras enloquecía a las fuerzas de seguridad de su país natal, quienes le acecharon sin éxito alguno dada su inclinación por los postulados de Marx - Vladímir Ilích y que solo pudieron localizar su cuerpo inerte y fallecido cuando salía de su quinta La Chascona allá en el barrio de San Cristóbal, dando saltitos por los obstáculos de la puerta principal pues el poeta en sus manías marineras, había construido un dintel cual barcos para evitar el reflujo del agua imaginaria. De Livie, se desconoce su secreto, quizás por su temor a ser monitoreado por las fuerzas de seguridad que en otrora defendiera su compatriota poeta, justo cuando Ukrania coqueteaban con Europa y digería artillería por alimentos, unicamente por haber descifrado el secreto más grande de la 1 guerra fría: la caída de Bobby Fisher, cuando ya la historia de Ramón Mercader se había hecho pública gracias al “Hombre que amaba a los perros” del cubano Padura. Su fábula o realidad que, quizás solo podrá ser desmentida por Leonid Brézhnev, versa sobre el caso del excéntrico ajedrecista argumentando que no perdió la razón, sino, le dieron un leve empujoncito para que tomara ese derrotero gracias a su insuperable genio. Mas nadie sabe cómo llamar a Livie, digamos "mon ami" (mi amigo) o quizás "el viejo", para su tranquilidad. Mon ami tendría una infancia acomodada ya que su padre, aparte de docente en matemáticas, ejercía de diplomático de carrera, por lo cual se intuye pudo proveer de un confort sin carencias, pero conjeturar su alumbramiento en el sur y justificar su doble maternidad, sigue siendo incongruente. Quizás secreta. Quizás prohibida. No se sabe. Lo que sí es evidente, es una relación de admiración padre-hijo, pues el centelleo de sus azulosas pupilas encendidas en fuego y el borde de sus párpados enrojecidos de emoción al citarlo, puede sea por un defecto ocular biológico o por un caudal de emociones contenidas. ¿Prudencia quizás? ¿Un génesis complejo? ¡Tal vez! Lo que si es cierto son esas envidiables y largas estancias sabatinas «¿por qué sólo los sábados?» en jardines floreados de claveles, crisantemos y gladiolos propios de la latitud, recibiendo harta sombra de eucaliptos altos de tallos desnudos y sentados en una discreta mesa de hierro forjado con tope de cerámica partida, sobre el cual un tablero de ocho por ocho casillas de ajedrez, les conectaban en silencio tras largas horas de maquinaciones y cavilaciones para más tarde repasar las jugadas, Dama a E5 (Dxe5) o Caballo a D2 (Cd2), y una sarta de códigos que solo su complicidad comprendía, ¿Hablarían en galo o en castellano? No obstante, estos encuentros no se efectuaban en los Jardines de Luxemburgo, desde donde podían contemplar tanto la Orangerie como el majestuoso Panthéon, sino en un solar de clima templado libertado por Bernardo O'Higgins, mirando al rio Mapocho desde algún jardín de ¿Las Condes o de Vitacura? ¿Residiría por esas inmediaciones? ¿Vería transitar por sus inmediaciones a Salvador o a Augusto? Sin embargo, esa infancia tendría otro derrotero inconexo con su habilidad numérica, el deporte. Posiblemente por su asidua estancia en clubes de 2 sociedad, en donde usualmente se deja a la descendencia cual guardería subrogada, se iniciaría en las lides del deporte blanco y es altamente probable que su habilidad matemática le permitiera triangular a velocidad prodigiosa, cálculos cinemáticos de lanzamiento de proyectiles, ángulos de contacto, choque de parábolas y top-spin con naturaleza tal, como cuando el futbolista Lionel Messi gambetea con soltura y genialidad sin descifrar sus maneras. Allí, demostró sobradas condiciones y fue creciendo e innovó en habilidades que le llevarían a los primeros puestos juveniles del mundo francófono y mundial, cuando aún no había salido de la pubertad, usando una Arthur Ashe Competition gris de grafito con transición en delta en el cuello, que comenzaba a desplazar la madera tradicional. No obstante, ser un atleta de alta competencia en Europa se ve muy bonito pero es una disciplina ardua, constante, demandante y casi asfixiante y con escaza probabilidad de alcanzar la cúspide, reto que estimó exigente y al colocar en la balanza ventajas y beneficios, evaluó baja su probabilidad, conformándose solo con estar entre los primeros diez del universo y saltar a profesional, un precio que no quería pagar pues conocía el infierno interno de pertenecer y subsistir a esa casta de ¿Privilegiados? ¿Afortunados? ¿Bendecidos por la naturaleza? Así, por las razones que fuere, se inclinó hacia los estudios como vía prudente para el sustento futuro y recalar planificando estrategias y marketing con matrices de Debilidades Oportunidades Fortalezas Amenazas (DOFA, en ingles SWOT), para un sosegado vivir. Lograr sobresalir en un deporte mundial en juvenil es un mérito indiscutible, pero alcanzar habilidades mentales en un tablero de blancas y negras -no del piano, sino del ajedrez-, es otra cosa. Es curiosa. Es extraordinaria. Es abrumadora. Y llegar otra vez y en otra disciplina a la cúspide mundial y ranquearse a la par de Grandes Maestros y batirse en duelo con Zbynek Hracek bajo sus mismas reglas, por ser experto de la variante Botwinnik del gambito de dama, y recibir la burla de Anatóli (como llama él a Karpov), cuando susurró a su espalda un “te equivocaste” que escuchó, para luego disculparse ante una partida en principio perdida, pero luego ganada, eso se dice rápido pero es sencillamente increíble. Y más inconmensurable aún es que Mon ami, nos llama por nuestro nombre y hasta lo hace con cariño y gratitud, como si él fuera cualquier hijo de vecina de una discreta comunidad ocultando su público pasado. Su humildad es sin parangón pues poco comenta sus habilidades y las 3 oculta, cuando en realidad quizás se trate del dueño del circo, con carpa, payasos, leones y elefantes en propiedad, haciéndole sentir a la contraparte con discreta relevancia y cordialidad, sin reparar en que se está compartiendo el espacio vital con una trayectoria exitosamente comprobada, cuya estatura, no trata de superar a la de sus interlocutores ni les ensombrece. Pero, las costumbres de juventud no se pierden y la necesidad del deporte, para extenuarse los músculos, liberar su conciencia, descargar su agresividad y sudar adrenalina tras golpes perfectos a velocidades inusitadas, pasando la bola suspirando sobre la red con rumbo a estrellarse en las cercanías del vidrio y repartir hostias en canchas de arena azul con cristales exteriores donde hasta permiten jugar con su rebote. Su juego es adaptativo y lanza golpes y gritos extenuantes, en ¡Ahhh! mortales, mientras las rodillas de Mon ami flexionan con dolor y arrepentimiento y sus abrazos de afecto, dejan un inolvidable olor de toneladas de analgésico tópico de calor/frío (Cofal), con un estilo Chanel No.5, dejando una estela al andar, por un exceso de exigencias deportivas cual boxeador que golpea el saco para olvidar y drenar. Nadie lo sabe, solo él. Mon ami es un enigma, es una intriga curiosa y agradable, cortés, siempre colaborando a quien lo necesite. Dadivoso, compartiendo sus efectos y regalándolos con nobleza y sencillez, como si se estuviera despidiendo de la vida o dejando en cada uno trozos de él y de su corazón. Quizás, el enigma de querer decir, de querer hablar y de hacerlo a medias, por la prudente necesidad de callar, nadie lo sabe y tampoco lo cuenta. Quizás, su destino sea pintarlo como el ya referido español Francisco de Goya, que luego de inmortalizar en lienzos los desastres de la guerra, fue a morir lejos de su patria y los lujos y boato de las estancias de Reyes y Reinas de la corte, para morir en el anonimato y ser cargado el féretro por su chocolatero amigo, nadie lo sabe, tampoco él, aunque anticipe movimientos por raciocinio. ¿Qué quién es Livie Hoemmel? ¡No lo sé! ¡Quizás sea yo! que me estoy escondiendo y renegando de mi país perdido, con nombre de mujer y la última letra del alfabeto. En todo caso, puedo decir que le conocí y nunca le descifré.Gros coup de coeur, j'ai été surprise par cette plume totalement décomplexée. Livie Hoemmel nous balade dans des univers différents sans pour autant nous perdre. Dans cette variante peu conventionnelle de l'histoire de ce jeu millénaire, les échecs, elle introduit des thèmes variés qui donne une âme, une consistance à son roman. Affaire à suivre, le livre est signé par un pseudonyme (une anagramme). Alors pas de séances de dédicaces, je n'ai vu aucune pub, aucune communication de la part de son éditeur, dommage et étrange. Si vous avez des renseignements, merci de m'en faire part. Un speech qui ne dévoile pas l'essentiel: "1972, en pleine guerre froide un américain devient champion du monde d'échecs. Il met un terme à un hégémonie intellectuelle russe vieille de 24 ans. L'union soviétique pose un genoux à terre. Léonin Brejnev fait la promesse à tout son peuple de venger cet affront. En 1975 le titre sera de nouveau en jeu. Il faut le récupérer coûte que coûte.Mais voilà, le représentant des États Unis, Bobby Fischer, est le plus grand joueur de tous les temps, un artiste au sommet de son art. Personne ne veut l'affronter. Peu à peu l'évidence prend la forme d'une prophétie au...
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  • emaviolet 06/12/2023
    Bobby Fischer, un personnage haut en couleur, un joueur d'échecs, oui le meilleur de tous les temps, un génie, un fou. Tout est vrai, mais il existe de nombreuses zones d'ombre dans sa vie. Ce livre, "Le sacrifice du roi" traite en particulier l'une d'elle, la principale, sa non comparution au championnat du monde de 1975. Il aurait dû défendre son titre, il a cependant déclaré forfait, Anatoly Karpov s'est installé sur le trône. Répondre sur le pourquoi semblait impossible sans invoquer la folie, Livie Hoemmel l'a fait. Façon thriller elle explique comment et pourquoi Bobby Fischer a renoncé à jouer en 1975. Je reste sans voix, ai je rêvé ce roman? Toujours étant, nous voudrions savoir si les faits sont bien réels ou si cela n'est autre que le fruit d'une imagination débordante. Etant un joueuse d'échecs occasionnel je me suis laissé tenter par ce livre. J'ai constamment été déçu par les livres qui abordent des intrigues autour de ce jeu. Livie Hoemmel avait donc tout pour me déplaire. J'ai pourtant été surprise par la qualité artistique et littéraire de ce roman ultra complexe et déroutant. Je me suis fait la promesse d'écrire une critique si jamais ce roman arrivait à m'enthousiasmer. C'est chose faite. Une petite contribution aux personnes qui se demandent si il faut le lire. de manière un peu étrange, je ne le recommande pas à moins que vous ayez une culture philosophique et historique à toute épreuve. Passé votre chemin, ce roman n'est pas destiné à plaire au plus grand nombre. Passé votre chemin vers des prairies plus vertes et moins sinueuses. Bobby Fischer, un personnage haut en couleur, un joueur d'échecs, oui le meilleur de tous les temps, un génie, un fou. Tout est vrai, mais il existe de nombreuses zones d'ombre dans sa vie. Ce livre, "Le sacrifice du roi" traite en particulier l'une d'elle, la principale, sa non comparution au championnat du monde de 1975. Il aurait dû défendre son titre, il a cependant déclaré forfait, Anatoly Karpov s'est installé sur le trône. Répondre sur le pourquoi semblait impossible sans invoquer la folie, Livie Hoemmel l'a fait. Façon thriller elle explique comment et pourquoi Bobby Fischer a renoncé à jouer en 1975. Je reste sans voix, ai je rêvé ce roman? Toujours étant, nous voudrions savoir si les faits sont bien réels ou si cela n'est autre que le fruit d'une imagination débordante. Etant un joueuse d'échecs occasionnel je me suis laissé tenter par ce livre. J'ai constamment été déçu par les livres qui abordent des intrigues autour de ce jeu. Livie Hoemmel avait donc tout pour me déplaire. J'ai pourtant été surprise par la qualité artistique et littéraire de ce roman ultra complexe et déroutant. Je me suis fait la promesse d'écrire une critique si jamais ce roman...
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  • LudivineBon 10/11/2023
    1972 une date qui restera gravée dans les mémoires et qui changea l’histoire. Pas seulement l’histoire des échecs mais l’Histoire du monde et la répartition des pouvoirs. Depuis 1948 le règne était sans partage. Tous les 3 ans le même rituel et le même résultat, un russe vainqueur du monde des échecs. C’était sans compter sur le génie Bobby Fischer. Il est au centre de ce roman. Pas seulement lui ni les 64 cases de l’échiquier. Ils sont deux à se partager le rôle principal de ce récit, Fischer d’un côté et Olga Komarova de l’autre. Russe, à la première partie de vie chaotique, elle va être chargée par Brejnev de récupérer la couronne mondiale en faisant tomber le roi. Le jeu est bien là : si le roi est pris la partie est finie ! Cette lourde tâche est donc confiée à Olga qui a plus d’un tour dans son sac. Son passé l’a endurcie. Est-ce que cela suffira à la Russie pour retrouver le toit du monde ? L’auteur nous propose un récit qui se dévore et qui se savoure. On retrouve l’enfance de Fischer et son accession au rang de génie des échecs et la vie d’Olga jusqu’à sa rencontre avec le maître. Entre les deux ? La Guerre Froide bien sûr et l’hégémonie sur le monde entre les deux nations souveraines de l’époque. Plus encore, entre ces deux blocs, un mystérieux récit autour de la perte de la couronne de 1975. Plus qu’une défaite, un mythe autour de ce refus de combattre. Même si on connaît l’histoire et encore plus le résultat, on ne peut qu’être intéressé par ce récit qui mêle habilement références historiques, roman et espionnage. A vrai dire on ne sait plus tout à fait où se situe le vrai. C’est bien cela qu’on recherche en ouvrant un livre, découvrir et s’évader. C’est très réussi pour ce roman. Échec et mat ! Parfait !1972 une date qui restera gravée dans les mémoires et qui changea l’histoire. Pas seulement l’histoire des échecs mais l’Histoire du monde et la répartition des pouvoirs. Depuis 1948 le règne était sans partage. Tous les 3 ans le même rituel et le même résultat, un russe vainqueur du monde des échecs. C’était sans compter sur le génie Bobby Fischer. Il est au centre de ce roman. Pas seulement lui ni les 64 cases de l’échiquier. Ils sont deux à se partager le rôle principal de ce récit, Fischer d’un côté et Olga Komarova de l’autre. Russe, à la première partie de vie chaotique, elle va être chargée par Brejnev de récupérer la couronne mondiale en faisant tomber le roi. Le jeu est bien là : si le roi est pris la partie est finie ! Cette lourde tâche est donc confiée à Olga qui a plus d’un tour dans son sac. Son passé l’a endurcie. Est-ce que cela suffira à la Russie pour retrouver le toit du monde ? L’auteur nous propose un récit qui se dévore et qui se savoure. On retrouve l’enfance de Fischer et son accession au rang de génie des échecs et la vie d’Olga...
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