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Les cent plus beaux poèmes de la langue française
Collection : Espaces
Date de parution : 01/11/1996
Éditeurs :
le cherche midi

Les cent plus beaux poèmes de la langue française

Collection : Espaces
Date de parution : 01/11/1996

Le titre de cette anthologie pourrait, à bon droit, sembler outrecuidant et sujet à caution s'il reflétait seul le choix, forcément arbitraire, d'un individu. Ce n'est pas le cas ici....

Le titre de cette anthologie pourrait, à bon droit, sembler outrecuidant et sujet à caution s'il reflétait seul le choix, forcément arbitraire, d'un individu. Ce n'est pas le cas ici. Je me suis attaché, pour établir ce florilège, à privilégier les poèmes qui font, depuis longtemps, l'unanimité des lecteurs et...

Le titre de cette anthologie pourrait, à bon droit, sembler outrecuidant et sujet à caution s'il reflétait seul le choix, forcément arbitraire, d'un individu. Ce n'est pas le cas ici. Je me suis attaché, pour établir ce florilège, à privilégier les poèmes qui font, depuis longtemps, l'unanimité des lecteurs et amateurs de poésie.

Sans écarter ma sensibilité propre, j'ai voulu la contenir autant qu'il est possible : ce panorama procède, encore une fois, plus d'un constat de popularité que d'un parti pris personnel. Le temps a fait son œuvre. Parmi les milliers de poèmes dignes de ce nom écrits en français, du Moyen Âge au XXe siècle, certains, mieux que d'autres, se sont imposés au goût du public puis à la mémoire individuelle et collective. Comment cela ? Au fil des morceaux choisis, manuels scolaires, anthologies, émissions de radio, récitals, sondages de toutes sortes sans oublier la mise en chansons par les Brassens, Ferré, et autres : elle assure au texte écrit une extraordinaire pérennité, « longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu ».

Telle est la synthèse que j'ai tenté de réaliser avec cet ouvrage, dont l'ambition est de faire aimer au grand  public le meilleur de notre patrimoine poétique.

Dans la plupart des cas, la postérité a déja rendu son verdict : poèmes condamnés à vivre.

Jean Orizet

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EAN : 9782862741536
Façonnage normé : BROCHE
EAN : 9782862741536
Façonnage normé : BROCHE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • elitiatopia 30/03/2024
    J'ai conservé ce recueil d'assez longue date, pour avoir sous la main une compilation de poèmes que je pourrais relire, en raison également de sa couverture de velours bordeaux, bien agréable en main (édition particulière France Loisirs). Que dire du choix, élément majeur de l'attrait d'une anthologie tout public ? Jean Orizet s'en explique dans sa préface : il a effectué un choix relevant d'un constat de popularité, il a intégré ces poèmes qui « se sont imposés au goût du public puis à la mémoire individuelle et collective ». Les 58 poètes (dont deux femmes) sont sagement rangés par ordre chronologique, avec un à six poèmes représentatifs de leur art. Pour certains, ce n'est pas la poésie qui les a fait passer à la postérité, comme un Voltaire, mais cela reste une approche intéressante. Pour tout dire, j'ai respecté cet ordre en lisant les poèmes le matin avec mon café, agréable moment de commencer la journée, dans une nacelle suspendue au-dessus du monde. Je me suis arrangée pour lire par époque, enfin par siècle, ou par auteur, pour les siècles abondamment pourvus en poètes, notamment le XIXème et le XXème siècles. Les genres sont multiples, on trouve aussi bien des ballades que des sonnets, et bien sûr du vers libre ; la poésie classique y côtoie les vers illustres du théâtre. Il est évident qu'au fil des pages on retrouve maint vers connu, qui flotte dans une culture commune, comme un air respiré par tous. Ai-je eu des surprises ? Même les poèmes estimés très connus, quelqu'un peut-il prétendre les connaître tous ? J'en doute ; j'ai choisi en tout cas de présenter certains poèmes en particulier sous la forme d'une liste. Le poème le plus connu pour lequel je rejoins le choix de l'auteur : Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Guillaume Apollinaire. Je sais, ça fait trois, mais je ne peux pas réduire. Le poème dont je n'avais jamais entendu parler, malgré sa présence dans ce recueil : André Theuriet, avec « la Chanson du vannier ». L'auteur dont j'ignorais qu'il fût aussi poète : Voltaire, qui ne m'aura du reste pas marquée. Le poème qui m'a fait rire : un poème d'un genre pompier osé, qui ne passerait absolument plus aujourd'hui : « L'idole » d'Auguste Barbier. En voici un extrait, vous allez vite comprendre : Tu parus, et sitôt que tu vis son allure, Ses reins si souples et dispos, Dompteur audacieux, tu pris sa chevelure, Tu montas botté sur son dos. « Tu », c'est Napoléon et « elle » la France, dépeinte comme une jument sauvage « aux larges flancs ». Le poème qui m'a le plus émue : c'est toujours la « Complainte du petit cheval blanc », de Paul Fort. Le poète que j'aime moins avec le temps : Victor Hugo, « La Légende des siècles » mise à part. Il était doué, mais justement, ses poèmes les plus connus m'apparaissent aujourd'hui assez faciles. Le poème qui ne m'a pas plu : « le doux caboulot », de Francis Carco. Le poème qui, sans m'avoir émue, m'a impressionnée par la qualité de ses vers : Leconte de Liste dans le poème « Midi ». Les poèmes devenus chansons, que je n'ai pu lire sans me les chanter : « Ballade des dames du temps jadis » de François Villon, « le Temps des cerises », de Jean-Baptiste Clément, « Tu es plus belle que le ciel et la mer », de Blaise Cendrars, « Il n'y a pas d'amour heureux » d'Aragon, « le Déserteur » de Boris Vian... Le poème qui m'a le plus appris : « le Cimetière marin » de Paul Valéry et ce vers incroyable repris dans un roman japonais adapté par Hayao Miyazaki, « le Vent se lève », ainsi, bien sûr, que le clin d'oeil de Brassens dans sa « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète ». Une prise de conscience : autant je préfère le XIXème siècle pour le roman et le XVIIe pour le théâtre, autant le début du XXème siècle compte à mon goût les plus merveilleux poètes. Ma plus belle découverte, celui dont j'ai envie de lire un recueil entier : incontestablement Théophile Gautier, avec Émaux et Camées ; je n'aurais pas dû être surprise, car j'apprécie son riche vocabulaire et son art de la narration (récits fantastiques). Mais il a une si mauvaise réputation d'auteur précieux que je n'ai jamais cherché à creuser son œuvre poétique, alors que c'est profondément injuste. Ses poèmes déploient un art visuel chatoyant, c'est un de ceux qui cisèle le mieux les vers pour donner à voir par les métaphores employées. Pour conclure, je me suis fait souvent la réflexion que le titre n'était pas choisi au hasard : il s'agit bien de poèmes représentatifs de la langue française, qui en célèbrent la puissance et en donnent un magnifique aperçu. Puisse la langue ne pas faillir encore pour longtemps et continuer à nous donner d'aussi éminents représentants.J'ai conservé ce recueil d'assez longue date, pour avoir sous la main une compilation de poèmes que je pourrais relire, en raison également de sa couverture de velours bordeaux, bien agréable en main (édition particulière France Loisirs). Que dire du choix, élément majeur de l'attrait d'une anthologie tout public ? Jean Orizet s'en explique dans sa préface : il a effectué un choix relevant d'un constat de popularité, il a intégré ces poèmes qui « se sont imposés au goût du public puis à la mémoire individuelle et collective ». Les 58 poètes (dont deux femmes) sont sagement rangés par ordre chronologique, avec un à six poèmes représentatifs de leur art. Pour certains, ce n'est pas la poésie qui les a fait passer à la postérité, comme un Voltaire, mais cela reste une approche intéressante. Pour tout dire, j'ai respecté cet ordre en lisant les poèmes le matin avec mon café, agréable moment de commencer la journée, dans une nacelle suspendue au-dessus du monde. Je me suis arrangée pour lire par époque, enfin par siècle, ou par auteur, pour les siècles abondamment pourvus en poètes, notamment le XIXème et le XXème siècles. Les genres sont multiples, on trouve aussi bien des ballades...
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  • MaggyM 04/02/2020
    Jean Orizet a rassemblé en un petit ouvrage ce qu'il considère comme les cent plus beaux poèmes de la langue française par ordre chronologique. On démarre au 13e siècle avec Rutebeuf pour atterrir au 20e siècle avec Boris Vian et son déserteur. Jean Orizet n'a pas fait ici un choix personnel de cœur mais bien un choix raisonné, se basant sur la connaissance universelle, la mémoire collective. On y retrouvera donc les classiques lectures scolaires, les poèmes qui ont inspiré des interprètes tels que Brassens ou Léo Ferré, des œuvres qu'on n'a pas lues "mais qui nous disent quelque chose".... Lire une telle anthologie permet, au néophyte de la poésie, de s'immerger dans le genre, bien souvent craint quand il est inconnu. Au gré des lectures, que l'on picore ou qu'on lise le livre dans l'ordre, nous pourrons nous faire une idée de ce que l'on aime, de ce que l'on n'aime pas. Cette lecture est donc un bon démarrage si on veut s'atteler à une oeuvre complète. Bien entendu, d'aucuns useront de l'ouvrage pour étaler une science qu'ils n'ont guère... "Quoi, tu connais pas Jean-Baptiste Clément? - Et l'autre, il croit que le temps des cerises a été écrit par Yves Montand !", "Bien sûr que j'ai lu Cyrano, je peux te réciter la tirade du nez par cœur !". L'anthologie de Jean Orizet ne rassemble peut-être pas les "vrais" plus beaux poèmes de la langue française, car il existe sans doute de magnifiques pépites connues des amateurs seuls. Mais c'est déjà un bon début pour (re)découvrir ce que la littérature nous a laissé en héritage sur des centaines d'années. Jean Orizet a rassemblé en un petit ouvrage ce qu'il considère comme les cent plus beaux poèmes de la langue française par ordre chronologique. On démarre au 13e siècle avec Rutebeuf pour atterrir au 20e siècle avec Boris Vian et son déserteur. Jean Orizet n'a pas fait ici un choix personnel de cœur mais bien un choix raisonné, se basant sur la connaissance universelle, la mémoire collective. On y retrouvera donc les classiques lectures scolaires, les poèmes qui ont inspiré des interprètes tels que Brassens ou Léo Ferré, des œuvres qu'on n'a pas lues "mais qui nous disent quelque chose".... Lire une telle anthologie permet, au néophyte de la poésie, de s'immerger dans le genre, bien souvent craint quand il est inconnu. Au gré des lectures, que l'on picore ou qu'on lise le livre dans l'ordre, nous pourrons nous faire une idée de ce que l'on aime, de ce que l'on n'aime pas. Cette lecture est donc un bon démarrage si on veut s'atteler à une oeuvre complète. Bien entendu, d'aucuns useront de l'ouvrage pour étaler une science qu'ils n'ont guère... "Quoi, tu connais pas Jean-Baptiste Clément? - Et l'autre, il croit que le temps des cerises a été écrit par Yves Montand...
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  • Marilou09 02/11/2019
    Des textes magnifiques qu'on ne se lasse pas de lire et relire. Et certains que j'ai découvert grâce à ce petit livre.
  • Aurel82 14/04/2019
    Un magnifique receuil comme je les aime. Découverte de poèmes et de poètes que je ne connaissais pas. Et d'autres déjà connus, que l'on retrouve avec le même plaisir que la première fois.
  • frandj 08/04/2019
    Contrairement à une autre anthologie que je viens de lire, celle de J.-F. Revel, ce recueil contient une très grande majorité de poèmes à juste tire célèbres. C'est un vrai plaisir de retrouver les "valeurs sûres" de la poésie française. A contrario, on ne découvrira ici pas beaucoup de (bonnes) trouvailles. J'ai mis quelques textes en citation sur Babelio.
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