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Les maréchaux de Staline
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Perrin

Les maréchaux de Staline

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Date de parution : 21/01/2021
La vie - et la mort - des dix-sept maréchaux de Staline, pour la première fois réunis en un volume qui fera date.
Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staliné a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire... Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staliné a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov,... Les Français connaissent les vingt-six maréchaux de Napoléon. Mais que savent-ils des dix-sept que Staliné a élevés ? On leur doit pourtant la création de l'Armée rouge et sa formidable victoire contre l'Allemagne nazie et le Japon impérial. Certains figurent parmi les plus grands capitaines du siècle passé : Toukhatchevski, Chapochnikov, Joukov, Vassilevski, Koniev, Rokossovski, Malinovski, Tolboukhine. A leurs noms s'attache aussi la conquête de l'Europe orientale et centrale, et son intégration au monde soviétique. L'on sait moins que nombre d'entre eux ont joué un rôle politique important dans les dix ans qui ont suivi la mort de Staline, et ce jusqu'à la fin des années soixante. Cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelquefois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. Jaloux les uns des autres, apeurés devant leur maître, cachant parfois de terribles secrets, les dix-sept sortent enfin de l'injuste anonymat qui, pour la plupart, a été de règle jusqu'à aujourd'hui.
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EAN : 9782262085384
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 600
Format : 165 x 240 mm
EAN : 9782262085384
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 600
Format : 165 x 240 mm

Ils en parlent

"Vivant et documenté."
Rémi Kauffer / Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • yplejariel 05/09/2023
    Ce livre qui déroule les biographies de 17 des principaux maréchaux soviétiques actifs durant le deuxième guerre mondiale peut paraître trop austère pour une lecture de vacance. Il semble n’être proposé qu’à des spécialistes de la période stalinienne ou à des commentateurs militaires des opérations sur le front de l’Est. Il est vrai que, comme tout ce que publie Jean Lopez, l’ouvrage est sérieux. On y trouve cependant, au fil des pages, quelques anecdotes qui, malgré la gravité des sujets abordés, présentent des saveurs délectables. J’adore en particulier cette histoire de Staline invitant pour la première fois chez lui le maréchal Vassilevski, un ancien séminariste dans sa jeunesse à l’instar de Staline lui-même, et lui demandant pourquoi il n’est pas devenu pope. « Un peu embarrassé, écrit Vassilevski dans ses mémoires, je répondis que ni moi ni mon père ne l’avions souhaité et que du reste, aucun des fils de la famille n’était resté pratiquant. » Un peu taquin, Staline lance : « Tiens, tiens vous n’en aviez pas le désir. Mais Mikoïan [Lopez ne le précise pas en note, mais Anastase Mikoïan fut responsable notamment, avec Béria, du massacre de katyn] et moi voulions devenir prêtres à la sortie du séminaire. On ne nous a pas pris ; je me demande encore pourquoi. Nous ne le savons toujours pas aujourd’hui. » On imagine volontiers Vassilevski en sueur, respirant un grand coup du ton léger pris par la conversation. Mais Staline, un peu grondeur, poursuit : « Vous n’envoyez aucun subside à votre père, est-ce vrai ? » Et à Vassilevski sous-entendant que son père était un douteux réactionnaire puisque resté pratiquant orthodoxe : « Si votre père est resté englué dans la religion, c’est peut-être que personne ne l’aidait ? ça n’est pas très bien, camarade Vassilevski. » Staline, le plus grand bourreau du peuple russe, dont l’humour faisait transpirer ses hommes liges, était resté par ailleurs un excellent fils, allant voir chaque année sa vieille mère en Géorgie. Avec lui on ne badinait pas avec la morale familiale. Le ton était comminatoire. Vassilevski se crut contraint d’obtempérer et, depuis lors, envoya régulièrement à son père une somme susceptible de lui permettre de vivre. Lopez montre ainsi, au détour de savantes analyses, que Staline restait un personnage étonnant et imprévisible dans ses nombreuses facettes. Ce livre qui déroule les biographies de 17 des principaux maréchaux soviétiques actifs durant le deuxième guerre mondiale peut paraître trop austère pour une lecture de vacance. Il semble n’être proposé qu’à des spécialistes de la période stalinienne ou à des commentateurs militaires des opérations sur le front de l’Est. Il est vrai que, comme tout ce que publie Jean Lopez, l’ouvrage est sérieux. On y trouve cependant, au fil des pages, quelques anecdotes qui, malgré la gravité des sujets abordés, présentent des saveurs délectables. J’adore en particulier cette histoire de Staline invitant pour la première fois chez lui le maréchal Vassilevski, un ancien séminariste dans sa jeunesse à l’instar de Staline lui-même, et lui demandant pourquoi il n’est pas devenu pope. « Un peu embarrassé, écrit Vassilevski dans ses mémoires, je répondis que ni moi ni mon père ne l’avions souhaité et que du reste, aucun des fils de la famille n’était resté pratiquant. » Un peu taquin, Staline lance : « Tiens, tiens vous n’en aviez pas le désir. Mais Mikoïan [Lopez ne le précise pas en note, mais Anastase Mikoïan fut responsable notamment, avec Béria, du massacre de katyn] et moi voulions devenir...
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  • Eugenie3945 10/09/2021
    Voilà un beau livre à lire et à posséder. #x1f6d1;LES MARÉCHAUX DE STALINE de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri aux @editions.perrin Plusieurs portraits dans cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelque fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. #x1f6d1;C'est sur ROKOSSOVSKI que j'ai décidé d'écrire. "Je suis le maréchal le plus malheureux. En Russie on me considère comme un polonais et en Pologne comme un Russe."Bel homme d'1m95, yeux bleus, voix douce, poli, solide, mâture, patient, intègre, courageux,diplomate. Il est proche du prince charmant #x1f934;#x1f601;. Il sera récompensé d'une montre en or gravée à son nom. Arrêté par le NKVD pour trahison il sera enfermé à la prison Kresty de Leningrad. Battu jour et nuit durant des semaines il perdra toutes ses dents. Il refusera pendant ces 34 semaines d'avouer quoi que ce soit. Il sera libéré sans explications en mars 1940 restauré dans son grade et son commandement dans la cavalerie. #x1f6d1; Alors que la guerre avance avec ses batailles, il sera le plus proche de Berlin mais Staline l'appelle et lui dit "C'est Joukov qui prendra Berlin". #x1f6d1; ROKOSSOVSKI sera reçu par STALINE en 1948 lui avouant avoir du mal à le regarder dans les yeux car il a été arrêté injustement et cela l'inquiéte beaucoup.Il lui offrira 12 bouteilles de vin #x1f377;et 3 bouquets de roses#x1f339;qu'il a confectionné lui même, les mains en sang. Il eu l'honneur de commander la parade de la victoire sur la place Rouge le 24 juin 1945. Après-guerre, en Pologne, il devient maréchal et ministre de la Défense de ce pays. .Voilà un beau livre à lire et à posséder. #x1f6d1;LES MARÉCHAUX DE STALINE de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri aux @editions.perrin Plusieurs portraits dans cet ouvrage unique en son genre, qui s'appuie sur des sources exclusivement russes, explique la logique à l'oeuvre dans les choix militaires et humains de Staline. Il donne à suivre des parcours individuels stupéfiants, parfois tragiques, quelque fois rocambolesques, toujours inattendus. Le récit de ces dix-sept vies parallèles compose ainsi une fresque immense qui va de la Première Guerre mondiale à la crise des fusées à Cuba, de l'océan Pacifique à Berlin, des défilés glorieux sur la Place rouge aux geôles de la Loubianka. #x1f6d1;C'est sur ROKOSSOVSKI que j'ai décidé d'écrire. "Je suis le maréchal le plus malheureux. En Russie on me considère comme un polonais et en Pologne comme un Russe."Bel homme d'1m95, yeux bleus, voix douce, poli, solide, mâture, patient, intègre, courageux,diplomate. Il est proche du prince charmant #x1f934;#x1f601;. Il sera récompensé d'une montre en or gravée à son nom. Arrêté par le NKVD pour trahison il sera enfermé à la prison Kresty de Leningrad. Battu jour et nuit durant des semaines il perdra toutes ses dents. Il refusera pendant ces 34 semaines d'avouer quoi que ce...
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