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Les Mille et une nuits - Tome 2
Collectif
Joseph Charles Mardrus (traduit par), Marc Fumaroli (préface de)
Date de parution : 07/03/2013
Éditeurs :
Bouquins

Les Mille et une nuits - Tome 2

Collectif

Joseph Charles Mardrus (traduit par), Marc Fumaroli (préface de)
Date de parution : 07/03/2013
Le chef-d'œuvre du conte oriental dans la seule traduction fidèle à l'original arabe.

"Et d'un mouvement rapide, elle rejeta ses voiles et se dévêtit tout entière pour apparaître dans sa native nudité. Béni soit le ventre qui l'a portée ! C'est alors seulement...

"Et d'un mouvement rapide, elle rejeta ses voiles et se dévêtit tout entière pour apparaître dans sa native nudité. Béni soit le ventre qui l'a portée ! C'est alors seulement que Nour put juger la bénédiction qui était descendue sur sa tête ! Et il vit que la princesse était...

"Et d'un mouvement rapide, elle rejeta ses voiles et se dévêtit tout entière pour apparaître dans sa native nudité. Béni soit le ventre qui l'a portée ! C'est alors seulement que Nour put juger la bénédiction qui était descendue sur sa tête ! Et il vit que la princesse était une beauté douce et blanche comme un tissu de lin, et qu'elle répandait de toutes parts la suave odeur de l'ambre, telle la rose qui sécrète elle-même son parfum originel. Et il la pressa dans ses bras et trouva en elle, l'ayant explorée dans sa profondeur intime, une perle encore intacte. Et il se mit à promener sa main sur ses membres charmants et son cou délicat, et à l'égarer parmi les flots et les boucles de sa chevelure, en faisant claquer les baisers sur ses joues, comme des cailloux sonores dans l'eau ; et il se dulcifiait à ses lèvres, et faisait claquer ses paumes sur la tendreté rebondissante de ses fesses. Et elle, de son côté, elle ne manqua pas de faire voir une partie considérable des dons qu'elle possédait et des merveilleuses aptitudes qui étaient en elle; car elle unissait la volupté des Grecques aux amoureuses vertus des Egyptiennes, les mouvements lascifs des filles arabes à la chaleur des Ethiopiennes, la candeur effarouchée des Franques à la science consommée des Indiennes, l'expérience des filles de Circassie aux désirs passionnés des Nubiennes, la coquetterie des femmes du Yamân à la violence musculaire des femmes de la Haute-Egypte, l'exiguïté des organes des Chinoises à l'ardeur des filles du Hedjza, et la vigueur des femmes de l'Irak à la délicatesse des Persanes. Aussi les enlacements ne cessèrent de succéder aux embrassements, les baisers aux caresses et les copulations aux foutreries, pendant toute la nuit, jusqu'à ce que, un peu fatigués de leurs transports et de leurs multiples ébats, ils se fussent endormis enfin dans les bras l'un de l'autre, ivres de jouissances...
Extrait de la 679e nuit.

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EAN : 9782221133705
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1024
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221133705
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1024
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sachikochi 27/01/2023
    J'ai pu découvrir ou re-découvrir ces contes orientaux, plus sombres et plus cruels que ce que l'on pouvait nous raconter étant enfants. Des messages intéressants sont passés à travers cette œuvre, bien que certains passages ne soient vraiment plus d'actualité, la condition et le traitement de la femme par exemple... Un très joli livre, travaillé et agrémenté de belles illustrations !
  • ElBaathory 31/12/2022
    Si vous regardez la télévision ou si vous me suivez, vous n’êtes pas sans avoir que les éditeurs RBA lançaient, en cette fin d’année, une nouvelle collection dédiée aux classiques Histoires Merveilleuses. Avide de beaux ouvrages, je n’ai nullement résisté à l’appel et me suis procuré le premier numéro qui n’est autre que Les Mille et une Nuits d’Andrew Lang, une pertinente modernisation des contes d’origines. N’ayant jamais eu l’occasion de découvrir ce recueil de contes merveilleux et possédant pour seule référence l’excellente adaptation proposée par Walt Disney, Aladdin, j’ai été ravi de plonger au cœur de cet univers oriental dépaysant mais bien loin d’être aussi tendre que l’image que je m’en étais fait. En effet, j’ai vivement été saisi par la dureté et la violence de certaines histoires dévoilées. Pour autant et quand bien même Andrew Lang livre une version revisitée de l’œuvre originale, celle-ci n’en est pas moins pertinente et totalement attrayante. C’est pourquoi, j’ai adoré voguer au sein de cet univers enchanteur dont j’ai plus qu’apprécié la construction pertinente. Les Mille et une Nuit se dessine en réalité plusieurs histoires dans une seule et même intrigue et appréciant les romans aux combinaisons singulières, j’ai été plus que servi même si j’avoue que j’aurais apprécié que certaines morales soient bien moins subtiles et que l’auteur s’épanche davantage sur la narration principale en fin d’ouvrage. Peu importe ces quelques légers manques, j’ai découvert de fabuleux et enchanteurs contes dont certaines grosses lignes m’étaient connues pour certains et d’autres, qui m’étaient totalement inédits. Avec plaisir alors, j’ai retrouvé certains personnages principaux connus comme, Aladdin, le Génie et Shéhérazade tout en découvrant d’autres forts séduisants également. Mieux encore et agrémentée de délicieuses et merveilleuses illustrations, renforçant mon sentiment d’immersion, cette incursion dans la richesse et la luxure de L’Orient m’a permis de voyager de m’émerveiller au fil des paysages et autres contrées dévoilés. Il faut dire que tout en simplicité et efficacité, Andrew Lang offre un aperçu séduisant et permettant d’appréhender avec fluidité ce texte aux origines lointaines et complexes qui, sans cette compilation abrégée et centrée sur les textes principaux de ce dernier, me serait certainement resté inconnu. Je ressors ainsi plus qu’enchanté et séduit de ma découverte avec l’irrésistible envie de redécouvrir Aladdin dont je garde de tendres et doux souvenirs. Finalement et alors que je m’attendais à une lecture pleine de douceur et sentiments, j’ai découvert un recueil de contes à la dimension bien plus profonde et sombre qui ne m’a pour autant pas déplu ni moins séduit tant je ressors ravi de mon incursion. Celle-ci m’a permis de voyager au cœur d’un univers enchanteur et séduisant, m’ayant quasiment fait vivre mille et un voyages et dont j’’ai été plus que sensible à la construction singulière de cette attrayante revisite offerte par Andrew Lang. Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Cold Winter Challenge – 2022 : Menu Magie de Noël – Catégorie Un chant de Noël Cette lecture a été réalisée à l’occasion du Défi : Un hiver au chalet 2022 : Catégorie lecture : Coureur des boisSi vous regardez la télévision ou si vous me suivez, vous n’êtes pas sans avoir que les éditeurs RBA lançaient, en cette fin d’année, une nouvelle collection dédiée aux classiques Histoires Merveilleuses. Avide de beaux ouvrages, je n’ai nullement résisté à l’appel et me suis procuré le premier numéro qui n’est autre que Les Mille et une Nuits d’Andrew Lang, une pertinente modernisation des contes d’origines. N’ayant jamais eu l’occasion de découvrir ce recueil de contes merveilleux et possédant pour seule référence l’excellente adaptation proposée par Walt Disney, Aladdin, j’ai été ravi de plonger au cœur de cet univers oriental dépaysant mais bien loin d’être aussi tendre que l’image que je m’en étais fait. En effet, j’ai vivement été saisi par la dureté et la violence de certaines histoires dévoilées. Pour autant et quand bien même Andrew Lang livre une version revisitée de l’œuvre originale, celle-ci n’en est pas moins pertinente et totalement attrayante. C’est pourquoi, j’ai adoré voguer au sein de cet univers enchanteur dont j’ai plus qu’apprécié la construction pertinente. Les Mille et une Nuit se dessine en réalité plusieurs histoires dans une seule et même intrigue et appréciant les romans aux combinaisons singulières, j’ai été plus que servi...
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  • BenedicteBiblio 31/08/2022
    Cette année, j’ai souhaité profiter de mes vacances d’été pour me replonger dans Les mille et une nuits. Ce recueil de contes populaires (pour la plupart très anciens) a été diffusé en Europe à partir du XIXe siècle. L’orientalisme, courant littéraire et artistique, était alors très en vogue à l’époque. Je suis surtout ravie d’avoir pu remettre la main sur une ancienne édition, lue une première fois lorsque j’étais petite. Comme j’avais hâte de retrouver ce qui m’avait transportée lorsque j’étais enfant : les nombreux récits de voyage, ou encore le charme des illustrations ! Je dois vous l’avouer tout de go, je ressors un brin déçue de ces retrouvailles. Lus avec un regard adulte, ces contes se font plus crus, plus violents. Ce n’était pas forcément ce que je venais chercher. Reste que j’ai profité de l’odeur des vieux livres et de l’attrait des pages jaunies par le temps. Cette édition comprend quatre contes, sans doute les plus connus des Mille et une nuits : Le petit bossu ; Sindbad le marin ; Ali Baba et les quarante voleurs ; Aladin ou la lampe merveilleuse. Il s’agit donc d’une version édulcorée, puisque les nombreux contes du recueil sont censés s’enchaîner, évitant par là à Shéhérazade une possible exécution. Pendant mille et une nuits, la fille du grand vizir raconte une histoire au sultan Shahriar qui, échaudé par une mauvaise expérience, a pris l’habitude de faire disparaître ses épouses les unes après les autres. Heureusement l’histoire se termine bien, Shéhérazade gagnant peu à peu la confiance de son mari. Le petit bossu Un bossu est invité à déguster un bon repas chez un tailleur. Jusqu’à ce qu’il tombe sur une arête, et que tout s’enchaîne… Le tailleur craint d’être arrêté et met au point tout un stratagème avec son épouse. Leur plan : se débarrasser, sans se faire voir, de notre pauvre bossu. Ce conte questionne la dualité de l’être humain (tantôt lâche, tantôt honnête). C’est peut-être celui du recueil auquel j’ai le moins accroché. J’ai trouvé l’intrigue plutôt farfelue, mais surtout redondante. Je n’en garderai donc pas un souvenir impérissable. Sindbad le marin Ce conte nous invite à faire la connaissance d’un marin originaire de Bagdad : Sindbad. Celui-ci nous fait le récit de ses aventures maritimes pour le moins riches en péripéties. Rencontre avec un serpent géant ; créatures anthropophages ; ou encore enfermement dans un cercueil : notre héros ne sera pas épargné. Sindbad réussira à prouver à tous que sa fortune est bien méritée, qu’elle est le fruit de nombreuses épreuves qu’il aura su traverser. Si j’ai peu goûté aux détails parfois sordides de ce conte, j’ai réussi à le lire comme un récit d’aventures et je dois dire qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Ali Baba et les quarante voleurs “Sésame, ouvre-toi !”, ou comment toute une tripotée de brigands parvient à tromper son monde grâce à une caverne et à une simple formule. Quand Ali Baba, un pauvre bûcheron, découvre le pot aux roses, l’histoire ne fait finalement que commencer. J’ai beaucoup aimé ce conte qui reste sans doute mon préféré du recueil. Il y a de l’action, de nombreuses péripéties, mais aussi le personnage de Morgiane : une jeune esclave qui réussira, par sa ruse, à sauver Ali Baba à plusieurs reprises. Aladin ou la lampe merveilleuse Tout commence par la rencontre entre Aladin, un jeune orphelin, et un magicien africain. Que feriez-vous face à une lampe laissant apparaître un génie en capacité de réaliser vos vœux les plus chers ? Aladin choisira dans un premier temps de manger à sa faim, pour ensuite finir par demander la main de la fille du sultan : la princesse Badroulboudour. J’ai plutôt passé un bon moment en compagnie de ce conte (qui accuse par contre quelques longueurs). Je suis contente de l’avoir lu rien que pour découvrir les libertés prises par le dessin animé. En bref, si je suis loin d’être totalement séduite par ce recueil de contes, je ne regrette pas de l’avoir lu pour ma culture générale. Malgré ma déception, je compte garder précieusement cette édition dans ma bibliothèque. Pour peut-être lui redonner une chance d’ici quelques années ?Cette année, j’ai souhaité profiter de mes vacances d’été pour me replonger dans Les mille et une nuits. Ce recueil de contes populaires (pour la plupart très anciens) a été diffusé en Europe à partir du XIXe siècle. L’orientalisme, courant littéraire et artistique, était alors très en vogue à l’époque. Je suis surtout ravie d’avoir pu remettre la main sur une ancienne édition, lue une première fois lorsque j’étais petite. Comme j’avais hâte de retrouver ce qui m’avait transportée lorsque j’étais enfant : les nombreux récits de voyage, ou encore le charme des illustrations ! Je dois vous l’avouer tout de go, je ressors un brin déçue de ces retrouvailles. Lus avec un regard adulte, ces contes se font plus crus, plus violents. Ce n’était pas forcément ce que je venais chercher. Reste que j’ai profité de l’odeur des vieux livres et de l’attrait des pages jaunies par le temps. Cette édition comprend quatre contes, sans doute les plus connus des Mille et une nuits : Le petit bossu ; Sindbad le marin ; Ali Baba et les quarante voleurs ; Aladin ou la lampe merveilleuse. Il s’agit donc d’une version édulcorée, puisque les nombreux contes du recueil sont censés s’enchaîner, évitant...
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  • Gwen21 07/04/2022
    Cet avis concerne le tome 1 (sur 4), soit +/- 500 pages. Vous pensiez tout savoir sur les légendaires "Mille et une nuits" ? et bien je commence mon avis par un scoop : il s'agit d'un roman et non d'un recueil de contes. Bien sûr, ce roman est composé de contes mais ceux-ci sont tous liés à des protagonistes récurrents que sont notamment la sultane Shéhérazade, sa sœur Dynarzad et son époux Shahryar, sultan des Indes. Ce dernier ayant fait exécutée sa femme pour la punir de son infidélité, décide d'épouser chaque jour une nouvelle jeune fille et de l'exécuter au lendemain de la nuit de noces. S'ensuit un carnage épouvantable jusqu'à ce que la fille du grand vizir, la rusée et courageuse Shéhérazade, se porte volontaire pour rejoindre la couche du sultan. Elle demande à ce que sa sœur dorme dans la chambre et ordonne à celle-ci de lui réclamer une histoire avant que ne pointe le jour... Ainsi commence pour Shéhérazade un défi narratif : captiver suffisamment son époux pour qu'il renonce à la faire assassiner dans le but de connaître, la nuit suivante, la suite de son récit. "Les Mille et une nuits" sont en réalité un enchevêtrement d'histoires et de contes mis en abyme et en miroir les uns des autres. Dans ces conditions, l'art de ménager le suspense prend un sens majeur et vital : celui de maintenir l'attention du sultan de manière à ce que la sultane le garde sous l'envoûtement de ses récits et lui laisse ainsi, nuit après nuit, la vie sauve. De tradition perse et musulmane, "Les Mille et une nuits" sont une œuvre majeure exceptionnelle de la tradition orale et du patrimoine littéraire universel. Savoureuses, cruelles, érotiques, aventureuses, parfois drôles, inventives, les histoires de Shéhérazade sont réellement envoûtantes même si on peut facilement s'y perdre. Dépaysement garanti dans le temps et l'espace. Lyrisme et imagination au rendez-vous. On apprend aussi beaucoup sur les us et coutumes, et les traditions de l'Asie mineure. Il y a quelque chose d'homérique dans la façon de raconter, surtout dans des épisodes longs tel que celui de "Sinbad le marin" dont la figure n'est pas sans rappeler celle d'Ulysse. Challenge MULTI-DEFIS 2022 Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022 Challenge PAVES 2022 Challenge des 50 objets 2022Cet avis concerne le tome 1 (sur 4), soit +/- 500 pages. Vous pensiez tout savoir sur les légendaires "Mille et une nuits" ? et bien je commence mon avis par un scoop : il s'agit d'un roman et non d'un recueil de contes. Bien sûr, ce roman est composé de contes mais ceux-ci sont tous liés à des protagonistes récurrents que sont notamment la sultane Shéhérazade, sa sœur Dynarzad et son époux Shahryar, sultan des Indes. Ce dernier ayant fait exécutée sa femme pour la punir de son infidélité, décide d'épouser chaque jour une nouvelle jeune fille et de l'exécuter au lendemain de la nuit de noces. S'ensuit un carnage épouvantable jusqu'à ce que la fille du grand vizir, la rusée et courageuse Shéhérazade, se porte volontaire pour rejoindre la couche du sultan. Elle demande à ce que sa sœur dorme dans la chambre et ordonne à celle-ci de lui réclamer une histoire avant que ne pointe le jour... Ainsi commence pour Shéhérazade un défi narratif : captiver suffisamment son époux pour qu'il renonce à la faire assassiner dans le but de connaître, la nuit suivante, la suite de son récit. "Les Mille et une nuits" sont en réalité un enchevêtrement d'histoires...
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  • sarbae 30/01/2022
    Les mille et une nuits sont plutôt bien globalement ; le seul problème, c'est justement qu'il y en a mille et une. En lisant les premiers contes, je ne me laissait pas vraiment. Mais entendre à chaque fois les mêmes phrases au début et à la fin de chaque chapitre devenait lassant, sans compter le rythme qui était lent à lire. J'aurai bien pu lire les contes séparés en les aimant, comme Sinbad le marin.
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