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Les mouches bleues
Date de parution : 14/01/2021
Éditeurs :
Plon

Les mouches bleues

Date de parution : 14/01/2021
Quand la chanson est sauvée et sauve des camps de la mort.
 
Varsovie, 1939. Alexander Kulisiewicz a 21 ans. Il pourrait se satisfaire de ses nuits d’amour avec Hanna, sa jolie maîtresse, mais ce musicien, journaliste à ses heures, a choisi de... Varsovie, 1939. Alexander Kulisiewicz a 21 ans. Il pourrait se satisfaire de ses nuits d’amour avec Hanna, sa jolie maîtresse, mais ce musicien, journaliste à ses heures, a choisi de combattre les nazis. Alex est un personnage de roman. Mais son histoire est vraie.
À force de tutoyer le danger, il...
Varsovie, 1939. Alexander Kulisiewicz a 21 ans. Il pourrait se satisfaire de ses nuits d’amour avec Hanna, sa jolie maîtresse, mais ce musicien, journaliste à ses heures, a choisi de combattre les nazis. Alex est un personnage de roman. Mais son histoire est vraie.
À force de tutoyer le danger, il commet une erreur de trop : écrire un pamphlet sur Hitler. Des gestapistes l’arrêtent, un train à bestiaux le mène au camp de Sachsenhausen où s’entassent des milliers de déportés, esclaves persécutés et tués du fait de leurs convictions, de leurs origines, de leurs religions.
Comment survivre aux SS qu’Alex compare aux mouches bleues qui aiment la chair morte et se vautrent dedans ? Infecté par le typhus, affamé, forcé à travailler douze heures par jour, soumis à toutes sortes de punitions, Alex tient bon grâce aux chansons qu’il compose sur la vérité du camp et interprète la nuit devant les déportés en risquant sa vie.
Alex s’est promis de tenir jusqu’à la mort d’Hitler afin que ses chansons ne finissent pas dans les cendres du crématorium. Plusieurs fois, il croit la fin venue, mais sa volonté est plus forte. Il écrit, chante. Sa voix, celle des ombres planant sur Sachsenhausen, ne peut s’éteindre.
Six années passent. Hitler est sur le point d’être battu. Les survivants des camps doivent disparaître. On les mène sur la route, c’est la marche de la mort, on les abat un à un. Alex s’allonge, chante une dernière fois. Mais les SS ne tirent plus, ils ont fui, les sauveurs se montrent. Des Russes. Alex passe six mois dans un hôpital avant de redevenir humain. Que deviendront « ses » ombres ?
Il en sera la mémoire, n’oubliera personne, pas un visage. Une autre vie tout aussi poignante débute ; celle du souvenir qui le conduit à parcourir le monde jusqu’à sa mort en 1982 afin de raconter en chansons l’histoire de Sachsenhausen.
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EAN : 9782259278898
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259278898
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

« […] Ce roman sur la vie dans les camps est simplement beau : face à l'horreur, se dresse toute l'humanité des prisonniers les uns envers les autres. […] Une lecture que je vous recommande chaudement ! »
Laëtitia Cazenave / Libraire volante
"Un récit poignant, nous plongeant en enfer, mais animé par une force de vie indéboulonnable."
Ciné-Télé Revue

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Dombrow01 26/09/2023
    Les mouches bleues est un très beau roman sur les camps de concentration, inspirée d'une histoire vraie. Ça sonne étrange de présenter les choses comme ça, mais Aleksander Kulisiewicz est un être à part. Il parait un peu idiot au départ, puisqu'il écrit un pamphlet contre Hitler en signant de son vrai nom, ce qui ne peut que le mener au camp ou devant un peloton d'exécution ; ce sera le camp, celui de Sachsenhausen. Il découvre l'horreur, les coups, les privations, le sadisme des SS, le médecin fou du Ravier qui se délecte à faire des expériences sur le bétail humain qu'on lui amène. Les chansons ont un rôle important dans la vie du camp, les détenus sont obligés de chanter des chants nazis sous peine de bastonnade. Il découvre la méthode SS pour faire régner la terreur sans trop se salir les mains, nommer des kapos qui se chargeront des sales besognes en échange d'une ration un peu meilleure. Il observe aussi les relations entre détenus, certains prêts à tout pour dérober la ration des plus faibles, d'autres d'une solidarité d'autant plus exemplaire qu'ils n'ont même pas de quoi survivre. Une petite pique aux communistes, dont l'attitude était très ambiguë avant 1941. "Nuire au Führer, c’était nuire à Staline car il y avait ce pacte. Il fallait se taire, qu’ils disaient". L'auteur dit bien aussi que la partie est de la Pologne, envahie par l'URSS, a connu à peu près le même sort que la partie envahie par les nazis. Les critères étaient différents, mais les massacres allaient bon train également. Alex est musicien de formation, il va mettre tout ceci en chansons pour oublier les horribles rengaines nazies. Son défi, ce qui le fera tenir dans cet enfer, c'est de mémoriser tous les textes écrits au camp pour les publier à la fin de la guerre. Chaque évènement du camp sera l'occasion d'une nouvelle chanson qu'il retiendra par cœur pendant ses années de captivité. Alex chante pour ses amis, pour les divertir et leur apporter un peu d'humanité dans cet endroit qui en manque tant. Ses amis organisent même régulièrement des "soirées" où Alex se produit devant une audience de détenus. J'avoue que cette partie me dérange, je ne la trouve pas trop crédible. Le texte des chansons était tellement critique qu'il lui aurait valu une mort longue et douloureuse. Beaucoup lui ont fait remarquer qu'on l'entendait de loin, ce serait forcément venu aux oreilles des nazis. D'ailleurs il est dénoncé et envoyé comme cobaye au médecin du camp, mais il ressort vivant. Ça aussi parait difficile à imaginer vu le sadisme de ce clone de Mengele. Les "concerts" ont certainement existé, puisque c'est là que c'est construite la légende d'Aleksander Kulisiewicz, mais sans doute sous une forme bien plus discrète puisqu'il a survécu. Alex subira même les marches de la mort en 1945, il en sera l'un des rares survivants, récupéré par les soldats de l'armée soviétique lors de leur avancée vers Berlin. A sa sortie de l'hôpital, il restituera plusieurs centaines de chansons pour la plupart élaborées au camp. Mission accomplie.Les mouches bleues est un très beau roman sur les camps de concentration, inspirée d'une histoire vraie. Ça sonne étrange de présenter les choses comme ça, mais Aleksander Kulisiewicz est un être à part. Il parait un peu idiot au départ, puisqu'il écrit un pamphlet contre Hitler en signant de son vrai nom, ce qui ne peut que le mener au camp ou devant un peloton d'exécution ; ce sera le camp, celui de Sachsenhausen. Il découvre l'horreur, les coups, les privations, le sadisme des SS, le médecin fou du Ravier qui se délecte à faire des expériences sur le bétail humain qu'on lui amène. Les chansons ont un rôle important dans la vie du camp, les détenus sont obligés de chanter des chants nazis sous peine de bastonnade. Il découvre la méthode SS pour faire régner la terreur sans trop se salir les mains, nommer des kapos qui se chargeront des sales besognes en échange d'une ration un peu meilleure. Il observe aussi les relations entre détenus, certains prêts à tout pour dérober la ration des plus faibles, d'autres d'une solidarité d'autant plus exemplaire qu'ils n'ont même pas de quoi survivre. Une petite pique aux communistes, dont l'attitude était très...
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  • Marief72 28/10/2022
    Il s'y fait rapidement connaître en tant que chanteur et rejoint le compositeur également emprisonné Rosebery d'Arguto . En raison de sa bonne mémoire, de nombreux codétenus lui ont confié leurs chansons très personnelles, que Kulisiewicz a apprises par cœur. Kulisiewicz lui-même a écrit 50 chansons de camp et 130 poèmes et mis en musique treize textes d'autres auteurs. Il a survécu à l'emprisonnement et a commencé à documenter toutes ces chansons après la libération en 1945. De plus, il a dicté 716 pages de chansons en quatre langues à son infirmière à l'hôpital de Cracovie. Après la guerre, Kulisiewicz s'est fait un nom internationalement en tant qu'interprète de chansons des camps de concentration («The Singer from Hell»). Son interprétation visait à ne pas lisser les chansons et à les rapprocher le plus possible de la façon dont elles étaient chantées (souvent au risque de mort) dans les casernes du camp: avec une voix fragile, sans souci du son et de l'harmonie. De plus, Kulisiewicz est apparu sur scène en uniforme de camp de concentration . Ses performances ont ému le public. Au moins certains de ses codétenus assassinés ont pu survivre en se souvenant de leurs chansons. La chanson de la mort juive (1942) de Rosebery d'Arguto, assassinée à Auschwitz en 1943 et que Kulisiewicz a interprétée à plusieurs reprises lors de concerts, est devenue connue. ( wikipédia) Il s'y fait rapidement connaître en tant que chanteur et rejoint le compositeur également emprisonné Rosebery d'Arguto . En raison de sa bonne mémoire, de nombreux codétenus lui ont confié leurs chansons très personnelles, que Kulisiewicz a apprises par cœur. Kulisiewicz lui-même a écrit 50 chansons de camp et 130 poèmes et mis en musique treize textes d'autres auteurs. Il a survécu à l'emprisonnement et a commencé à documenter toutes ces chansons après la libération en 1945. De plus, il a dicté 716 pages de chansons en quatre langues à son infirmière à l'hôpital de Cracovie. Après la guerre, Kulisiewicz s'est fait un nom internationalement en tant qu'interprète de chansons des camps de concentration («The Singer from Hell»). Son interprétation visait à ne pas lisser les chansons et à les rapprocher le plus possible de la façon dont elles étaient chantées (souvent au risque de mort) dans les casernes du camp: avec une voix fragile, sans souci du son et de l'harmonie. De plus, Kulisiewicz est apparu sur scène en uniforme de camp de concentration . Ses performances ont ému le public. Au moins certains de ses codétenus assassinés ont pu survivre en se souvenant de leurs chansons....
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  • coquinnette1974 26/08/2021
    Voici mon retour de lecture sur un roman très touchant, tiré d'une histoire vraie, et que j'ai eu le plaisir de découvrir via net galley grâce aux éditions Plon : Les mouches bleues de Jean-Michel Riou. Varsovie, 1939. Alexander Kulisiewicz a 21 ans. Ce musicien, journaliste à ses heures, a choisi de combattre les nazis. Alex est un personnage de roman. Mais son histoire est vraie. À force de tutoyer le danger, il commet une erreur de trop : écrire un pamphlet sur Hitler. Des gestapistes l'arrêtent, un train à bestiaux le mène au camp de Sachsenhausen où s'entassent des milliers de déportés. Comment survivre aux SS qu'Alex compare aux mouches bleues qui aiment la chair morte et se vautrent dedans ? Infecté par le typhus, affamé, forcé à travailler douze heures par jour, soumis à toutes sortes de punitions, Alex tient bon grâce aux chansons qu'il compose sur la vérité du camp et interprète la nuit devant les déportés en risquant sa vie. Alex s'est promis de tenir jusqu'à la mort d'Hitler afin que ses chansons ne finissent pas dans les cendres du crématorium. Le jour où, par miracle, il pourra témoigner il sera la mémoire des camps, il n'oubliera personne, pas un visage. Une autre vie tout aussi poignante débute ; celle du souvenir qui le conduit à parcourir le monde jusqu'à sa mort en 1982 afin de raconter en chansons l'histoire de Sachsenhausen. Les mouches bleues est un magnifique roman, très poignant, qui raconte l'histoire d'Aleksander Kulisiewicz. J'ai l'habitude de lire des ouvrages se déroulant dans les camps de concentration et j'ai vraiment été touchée en plein cœur par celui-ci. Je ne connaissais pas l'histoire d'Alexander. Une fois de plus je suis stupéfaite d'un homme ai réussi à se sortir d'un tel bourbier. Il a survécu ! Ce n'est pas spoiler que le dire, c'est indiqué dans le résumé du roman. Honnêtement je me dit à plusieurs reprises que c'était pas possible, qu'il allait mourir car ce qu'il subit est une abomination. Je ne comprendrais jamais (et pourtant des livres sur les camps, sur la seconde guerre mondiale, j'en ai lu pas mal) comment des êtres humains ont pu faire subir de telles horreurs à d'autres êtres humains ! Et comment certains ont eu la force de s'en sortir, c'est stupéfiant. Bravo à Jean-Michel Riou qui, même si c'est un roman, a essayé de coller au plus près de la réalité. Le ton est juste, il n'en fait pas trop et il a vraiment réussit (comme je l'ai dit plus haut) à me toucher en plein cœur. J'ai réellement eu l'impression d'être dans les camps avec ses personnages, j'en ai eu la chair de poule à de nombreux moments. C'est une lecture difficile mais que je qualifierais de nécessaire. Les mouches bleues est un excellent roman, qu'il faut vraiment lire pour ne jamais oublier ce qui est arrivé pendant la seconde guerre mondiale. Ma note : un énorme cinq étoiles. Voici mon retour de lecture sur un roman très touchant, tiré d'une histoire vraie, et que j'ai eu le plaisir de découvrir via net galley grâce aux éditions Plon : Les mouches bleues de Jean-Michel Riou. Varsovie, 1939. Alexander Kulisiewicz a 21 ans. Ce musicien, journaliste à ses heures, a choisi de combattre les nazis. Alex est un personnage de roman. Mais son histoire est vraie. À force de tutoyer le danger, il commet une erreur de trop : écrire un pamphlet sur Hitler. Des gestapistes l'arrêtent, un train à bestiaux le mène au camp de Sachsenhausen où s'entassent des milliers de déportés. Comment survivre aux SS qu'Alex compare aux mouches bleues qui aiment la chair morte et se vautrent dedans ? Infecté par le typhus, affamé, forcé à travailler douze heures par jour, soumis à toutes sortes de punitions, Alex tient bon grâce aux chansons qu'il compose sur la vérité du camp et interprète la nuit devant les déportés en risquant sa vie. Alex s'est promis de tenir jusqu'à la mort d'Hitler afin que ses chansons ne finissent pas dans les cendres du crématorium. Le jour où, par miracle, il pourra témoigner il sera la mémoire des camps, il n'oubliera personne, pas un...
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  • Aouan 22/08/2021
    Ça commence de façon très romantique mais on tombe très vite dans l’horreur de la déportation et des camps. Pourtant l’humanité survit, des amitiés se créent et une solidarité se construit autour du chant avec la volonté de témoigner contre l’oubli. Un superbe roman à partir d’une histoire vraie, dans l’espoir de servir de leçons pour ne pas recommencer.
  • mariech 02/07/2021
    Jean -Michel Riou nous raconte l’histoire d’Alexander Kulisiewicz , rescapé du camp de Sachsenhausen , un livre comme devoir de mémoire , pour que l’histoire des camps ne tombe pas dans l’oubli . L’auteur mentionne qu’au États -Unis , 41 % de la population ignore ce qui s’est passé dans les camps , jusqu’à 66 % d’ignorance pour la tranche d’âge des 18- 34 ans , ces chiffres m’ont interpellé . C’est l’histoire d’une bataille gagnée contre le barbarisme , le récit d’une résilience où la musique tiendra le rôle principal , chanter , faire de la musique pour garder son statut d’être humain .
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