Les premières funérailles : Le livre de Alexandre Delas

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L'Archipel

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Qu'est-ce que la réalité ?
Celle que nous voyons, celle que nous vivons, celle que nous interprétons ou celle que nous rêvons ?

Issu d'une famille de médecins qui ont révolutionné la chirurgie esthétique, un enfant très laid grandit dans un Paris détruit par une guerre dont personne n'a le droit de parler, mais qui a été reconstruit en plus beau.
Le destin lui offre une beauté luciférienne. Que va-t-il en faire ? N'est-ce pas une malédiction quand on est né au royaume des apparences ?
À l'âge de trente-trois ans, il est enfermé et vit ses derniers instants. Pendant cette ultime nuit, il retraverse son existence : la cruauté du monde de l'enfance et de l'adolescence, du monde de la nuit, du monde du travail dans une entreprise américaine de la Tech, du monde des affaires en Chine, de la solitude, de la perte des illusions...
Avec cette question qui le poursuit : peut-on survivre à ses premières funérailles et vivre enfin libre ?

De (auteur) : Alexandre Delas

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Expérience de lecture

Avis Babelio

MSELYV

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

C’est un texte où j’ai retrouvé la lucidité d’un Holden Caufield de « l’attrape-cœurs, avec le recul qu’un âge plus avancé apporte, dans un monde post-moderne après une guerre, et dans une structure narrative similaire, faite de rencontres symboliques, fantasmées ou réelles. Un exercice qui n’est pas sans péril tant la spirale qui saisit le héros semble sans espoir. Puissant, sensible avec des épiphanies lumineuses et une fin peut-être un peu abrupte à mon goût. Un auteur à suivre.

ALXdum

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Une narration cinématographique qui emporte. Une attraction un peu trop complaisante pour le suicide pour la « beauté du geste », très/trop Fleurs du mal, mais au vu de la vie du héros, cela semble être une logique inéluctable. Comme si le Petit Prince avait grandi sur la planète Enfer. Le narrateur se mouille, ne s’épargne pas, et sa sincérité est touchante. Il sait qu’il entame un combat déjà perdu. C’est un texte maitrisé pour un premier roman, avec une intonation qui traduit une souffrance intérieure. Les affres du consumérisme contemporain où les amours, les amitiés, les rêves, l’idéalisme, la politique, la rébellion, bref, où tout est à vendre ? C’est ce qui nous attend après… la future grande guerre qui couve ?

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Siddhartharrrr77

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Le contexte ? Une guerre mondiale dont personne n’a le droit parler dans un Paris qui a déjà été reconstruit, en plus beau. Des avancées technologiques : le confort des moyens de divertissements qui envahissent les espaces personnels, la découverte d’une peau qui permet à tous de rester éternellement beaux et sans âge, la drogue qui ne tue plus, et où seule la « Near Death Experience » constitue l’orgasme ultime. Les livres ? Il n’y en a plus. On les vend sous le manteau, mais c’est la fin. Une élite, maîtresse du monde ? Mais esclave à son insu sous un régime de dictature Tous les ingrédients d’un matérialisme ambiant aliénant sont là et assemblés – et cela fonctionne. Le décor est planté. Mais pas l’enjeu pour moi. C’est le récit d’un combat, où le narrateur est le cobaye d’un Système, consentant comme les autres : il prendra conscience de la cruauté d’un monde qu’il n’a pas choisi, et qu’il déplore. Il voudra réagir, combattre et se déconstruire. Dès le début, on sait que le Système va gagner puisque le héros débute son récit enfermé dans un hôpital psychiatrique. J’ai apprécié l’écriture, pleine de symboles et de références, l’ambiance noire, notre temps l’est aussi, et les personnages féminins, lumineux. Avec un côté cinéma, avec des scènes, oui des scènes, avec l’apparition successive, parfois trop fugitives des personnages, cinématographiques, qui sont des clins d’œil aux œuvres iconiques.

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JosephineAngor

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Un souci de construction, des références bien intégrées dans ce roman, dans un style fluide, intimiste avec un narrateur qui est le héros dont on ressent les émotions. Le personnage central, c’est… la solitude : celle des êtres, quelle que soit l’époque, quel que soit le décor. Une lecture qui suit l’évolution, les soubresauts d’une existence angoissée. D’un texte assez inclassable où chaque chapitre semble explorer un style différent, très post-moderne. Découpage au scalpel de notre époque, satirique, mélancolique et désenchanté : drôle avant d'être tragique.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782809846485
  • Collection ou Série
    roman
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    450
  • Dimensions
    226 x 141 mm

L'auteur

Alexandre Delas

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20,00 € Grand format 450 pages