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Louis le magnifique
Collection : Borderline
Date de parution : 13/10/2022
Éditeurs :
le cherche midi

Louis le magnifique

Collection : Borderline
Date de parution : 13/10/2022
À travers le portrait de Louis, poète et hard-rocker, Patrice Jean livre une satire décapante des travers de notre époque.
 
« Il est devenu poète ? Ça m’étonne pas !
Une fois, il avait gagné cinquante‐six points avec deux cases “mot compte triple” ! »

 
Louis Gilet nous manque. Il a disparu.
Comment se consoler d’une telle perte ? Celui...
« Il est devenu poète ? Ça m’étonne pas !
Une fois, il avait gagné cinquante‐six points avec deux cases “mot compte triple” ! »

 
Louis Gilet nous manque. Il a disparu.
Comment se consoler d’une telle perte ? Celui que l’on appelait « P’tit Louis » était – du moins selon lui  –  un artiste accompli, le seul capable d’opérer la fusion...
« Il est devenu poète ? Ça m’étonne pas !
Une fois, il avait gagné cinquante‐six points avec deux cases “mot compte triple” ! »

 
Louis Gilet nous manque. Il a disparu.
Comment se consoler d’une telle perte ? Celui que l’on appelait « P’tit Louis » était – du moins selon lui  –  un artiste accompli, le seul capable d’opérer la fusion tant attendue entre la poésie et le hard-rock, les excès d’Arthur Rimbaud et la finesse d’Iron Maiden.
Qu’a donc bien pu devenir Louis, le seul prétendant à la couronne de roi des crétins ? Un sage reclus dans un monastère ? Un fuyard menacé ? Un bandit de grand chemin avide de justice ? Un de ses anciens amis de lycée se lance à sa recherche pour percer le mystère…
 
Dans Louis le magnifique, Patrice Jean renoue avec sa veine satirique la plus acide. Il y trace le portrait d’un imbécile comme on n’en fait plus, ou plutôt comme on en fait trop, un de ceux qui tombent dans tous les pièges tendus par la modernité et l’hypocrisie sociale. Ce nouveau livre est un conte d’aujourd’hui, une fable mordante sur un personnage cumulant tant de travers qu’il en devient notre reflet à tous. Féroce et réjouissant.
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EAN : 9782749174792
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 200
Format : 125 x 198 mm
EAN : 9782749174792
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 200
Format : 125 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cartouches 12/06/2023
    Sur les traces d’un poète-coiffeur-métaleux 2022 aura été prolifique pour Patrice Jean : après 𝑳𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒕𝒊 𝒅’𝑬𝒅𝒈𝒂𝒓 𝑾𝒊𝒏𝒈𝒆𝒓 paru chez Gallimard et 𝑹𝒆#769;𝒆#769;𝒅𝒖𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 aux Editions Rue Fromentin, est sorti en fin d’année 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆. Le narrateur, Jacques Rodenbach, quarante ans passés, sans emploi ni argent ni femme depuis peu (évolution classique), apprend dans le journal local la disparition au Tibet d’un ancien camarade de classe : Louis Gilet, connu dans le petit monde de la poésie sous le pseudonyme de 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟. Il décide alors de partir à sa recherche et d’écrire sa biographie. Sans vraiment y croire, il va mener une enquête sur les traces de son ancien camarade, mystérieusement disparu. Comment celui qu’on appelait P’tit Louis, victime de vols d’images Panini (il possédait Dominique Bathenay 77) est devenu successivement 𝑀𝑖𝑘𝑒 𝑇#8462;𝑒 𝐹𝑜𝑜𝑙, batteur au sein du groupe de métal les Belzébuth carnivores, puis 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟, poète engagé et coiffeur ? Il va rencontrer des anciens compagnons de Louis ; son enquête le mènera à Brest sur son passé de hard-rockeur à la fin des années 80, puis à Sète au mitan des années 90 où Louis est serveur dans un restaurant et enfin à La Rochelle, où 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟 nait au sein d’un salon de coiffure. Il connut la gloire et la défaite, des sommets du had-rock brestois à ceux de la poésie rochelaise, entrecoupés de départs précipités et d’incompréhensions amoureuses. Sacré programme. 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆 ne se situe pas dans la même veine que les précédents chefs-d’œuvre de l’auteur (𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒏𝒖𝒎𝒆#769;𝒓𝒂𝒊𝒓𝒆, ou 𝒍𝒂 𝑷𝒐𝒖𝒓𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒊𝒅𝒆#769;𝒂𝒍), mais dans la branche satirique de son œuvre ; il se rapproche beaucoup de son premier roman paru aux Editions Rue Fromentin : 𝒍𝒂 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝑩𝒆𝒓𝒏𝒂𝒓𝒅. Dans 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆, Jean écrit une satire de l’époque et dresse le portrait d'un crétin, sorte de beauf-de-gauche. Sur les traces d’un poète-coiffeur-métaleux 2022 aura été prolifique pour Patrice Jean : après 𝑳𝒆 𝑷𝒂𝒓𝒕𝒊 𝒅’𝑬𝒅𝒈𝒂𝒓 𝑾𝒊𝒏𝒈𝒆𝒓 paru chez Gallimard et 𝑹𝒆#769;𝒆#769;𝒅𝒖𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 aux Editions Rue Fromentin, est sorti en fin d’année 𝑳𝒐𝒖𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒈𝒏𝒊𝒇𝒊𝒒𝒖𝒆. Le narrateur, Jacques Rodenbach, quarante ans passés, sans emploi ni argent ni femme depuis peu (évolution classique), apprend dans le journal local la disparition au Tibet d’un ancien camarade de classe : Louis Gilet, connu dans le petit monde de la poésie sous le pseudonyme de 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟. Il décide alors de partir à sa recherche et d’écrire sa biographie. Sans vraiment y croire, il va mener une enquête sur les traces de son ancien camarade, mystérieusement disparu. Comment celui qu’on appelait P’tit Louis, victime de vols d’images Panini (il possédait Dominique Bathenay 77) est devenu successivement 𝑀𝑖𝑘𝑒 𝑇#8462;𝑒 𝐹𝑜𝑜𝑙, batteur au sein du groupe de métal les Belzébuth carnivores, puis 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟, poète engagé et coiffeur ? Il va rencontrer des anciens compagnons de Louis ; son enquête le mènera à Brest sur son passé de hard-rockeur à la fin des années 80, puis à Sète au mitan des années 90 où Louis est serveur dans un restaurant et enfin à La Rochelle, où 𝑍𝑒#769;𝑝#8462;𝑦𝑟 nait au sein d’un salon...
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  • katicha 31/12/2022
    Jacques Rodenbach n'a rien à faire depuis qu'il s'est fait virer de son boulot. Tellement rien qu'il regarde les infos régionales et ricane en voyant un ancien camarade de classe, Louis Gilet, interviewé sous le nom de Zéphyr. "Zéphyr, poète", c'est vrai que ça en jette plus que "P'tit Louis, tocard". Parce que c'est à peu près la seule chose dont Jacques se souvienne à son sujet. Le passé frappe à la porte une seconde fois par le biais d'un journal quotidien, mentionnant la disparition de Zéphyr durant un trek au Népal. Il n'en faut pas plus à Jacques pour sortir de sa torpeur: c'est décidé, il va écrire un mémorial, une biographie exhaustive, un tombeau de P'tit Louis. Mais depuis l'époque où ils échangeaient leurs images Panini (Louis avait celle de Bathenay et refusait de la céder, la carne !) , le poète a déployé ses ailes de géant, et connu bien des vies . Dans un road-trip ébouriffant de Rennes à Montbrison , en passant par Sète (les voies de la poésie sont tout aussi impénétrables que celles du Seigneur) , le narrateur retrace péniblement le destin sans pareil de l'ex-batteur des Belzébuth Carnivores, de l'ex-coiffeur conceptuel, de l'ex-serveur européen de restaurant chinois, de l'ex-prodige de la poésie chiniste , devenu ni tout à fait un autre ni tout à fait lui-même à force de pirouettes existentielles, sans que l'on sache s'il s'agit de génie pur ou de connerie profonde. Bref, un chouette moment de lecture. Jacques Rodenbach n'a rien à faire depuis qu'il s'est fait virer de son boulot. Tellement rien qu'il regarde les infos régionales et ricane en voyant un ancien camarade de classe, Louis Gilet, interviewé sous le nom de Zéphyr. "Zéphyr, poète", c'est vrai que ça en jette plus que "P'tit Louis, tocard". Parce que c'est à peu près la seule chose dont Jacques se souvienne à son sujet. Le passé frappe à la porte une seconde fois par le biais d'un journal quotidien, mentionnant la disparition de Zéphyr durant un trek au Népal. Il n'en faut pas plus à Jacques pour sortir de sa torpeur: c'est décidé, il va écrire un mémorial, une biographie exhaustive, un tombeau de P'tit Louis. Mais depuis l'époque où ils échangeaient leurs images Panini (Louis avait celle de Bathenay et refusait de la céder, la carne !) , le poète a déployé ses ailes de géant, et connu bien des vies . Dans un road-trip ébouriffant de Rennes à Montbrison , en passant par Sète (les voies de la poésie sont tout aussi impénétrables que celles du Seigneur) , le narrateur retrace péniblement le destin sans pareil de l'ex-batteur des Belzébuth Carnivores, de l'ex-coiffeur conceptuel, de...
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  • ODP31 04/12/2022
    Le poète coiffeur. Si, si, l’impératrice, cela existe. Mise en plis de mots. Vers bigoudis. Cela change de la météo et des fines analyses politiques. Louis Gilet, vous connaissez ? Non, peut-être un de ses pseudos alors. « P’tit Louis » ? « Zéphyr » ? Toujours pas ? Dernier indice qui va vous aider. Il fut membre d’un groupe de Métal qui rouille les tympans, les « Belzebuth Carnivores ». Alors ? J’abandonne. Vous n’êtes définitivement pas très underground. Louis le Magnifique fait partie de cette race d’artiste dont les œuvres sans concessions ne cherchent pas à trouver leur public. Musique ou poésie, son crédo a toujours été celui de la confidentialité. Une telle virtuosité dans l’indigence ne pouvait que séduire une certaine critique de niche. Certes, le beau n’a pas le monopole de l’émotion artistique. Le moche peut satisfaire certains sens. Tout est art ou tarte. Un ancien camarade de classe, momentanément privé d’emploi, de compagne et d’argent, décide d’occuper son temps perdu pour partir à la recherche de ce Louis disparu au Tibet. Il va croiser des anciens compagnons de route et compagnes de lit et découvrir le parcours décalé du bonhomme, de ses tournées avec son groupe de métal hurlant, à sa reconversion dans la coiffure avant de se consacrer à plein temps à la poésie. A la différence de son personnage, Patrice Jean a du style. Hélas, ce n’est pas avec ce roman qu’il le met le plus en évidence. Je conseille davantage « L’homme surnuméraire » et « La Poursuite de l’Idéal » pour découvrir cet auteur car cet opus manque de finesse. Pour rester dans le thème de l’ouvrage, ce roman c’est un gars bien peigné qui sort du salon de coiffure avec les cheveux violets et trois bigoudis égarés. J’ai trouvé le récit un peu bâclé, qui comme toujours chez cet auteur, sulfate la bien-pensance et la modernité, mais sans la finesse habituelle de sa prose. La nuance n’a pas trop sa place dans cette Collection « Borderline » du Cherche midi (pas à quatorze heures) qui revendique l’odeur du souffre et un espace liberté pour les auteurs dont les idées heurtent la moraline. Pas de quoi me fâcher avec ce romancier mais à la caricature acide, je préfère la subtilité qui pique. Pulp mirliton. Le poète coiffeur. Si, si, l’impératrice, cela existe. Mise en plis de mots. Vers bigoudis. Cela change de la météo et des fines analyses politiques. Louis Gilet, vous connaissez ? Non, peut-être un de ses pseudos alors. « P’tit Louis » ? « Zéphyr » ? Toujours pas ? Dernier indice qui va vous aider. Il fut membre d’un groupe de Métal qui rouille les tympans, les « Belzebuth Carnivores ». Alors ? J’abandonne. Vous n’êtes définitivement pas très underground. Louis le Magnifique fait partie de cette race d’artiste dont les œuvres sans concessions ne cherchent pas à trouver leur public. Musique ou poésie, son crédo a toujours été celui de la confidentialité. Une telle virtuosité dans l’indigence ne pouvait que séduire une certaine critique de niche. Certes, le beau n’a pas le monopole de l’émotion artistique. Le moche peut satisfaire certains sens. Tout est art ou tarte. Un ancien camarade de classe, momentanément privé d’emploi, de compagne et d’argent, décide d’occuper son temps perdu pour partir à la recherche de ce Louis disparu au Tibet. Il va croiser des anciens compagnons de route et compagnes de lit et découvrir le parcours décalé du bonhomme, de ses tournées avec son groupe de métal...
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  • FrankMania 04/11/2022
    Un excellent Patrice Jean dont l'humour est ici très proche de celui de (l'autre excellent) Olivier Maulin. Louis le magnifique c’est l'histoire dérisoire de la construction sociale d’un poète à partir du néant, comme nous nous construirions tous comme des bulles de savon enveloppant le vide.
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