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L'Unique goutte de sang
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Plon

L'Unique goutte de sang

Date de parution : 19/08/2021
Rentrée littéraire Plon 2021.
Quand, dans le sud des Etats-Unis, la plupart des médecins refusaient de soigner les Noirs et que le lynchage restait une pratique courante...
Un pan glaçant de l'histoire américaine, évoqué de façon magistrale.
Au coeur du Tennessee des années vingt, Sidney, un adolescent noir, se retrouve pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches qui provoquent le massacre de sa famille... Au coeur du Tennessee des années vingt, Sidney, un adolescent noir, se retrouve pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches qui provoquent le massacre de sa famille en l'accusant à tort.

Pourquoi un shérif adjoint a-t-il pris le risque de lui épargner le lynchage ? Dans cette Amérique...
Au coeur du Tennessee des années vingt, Sidney, un adolescent noir, se retrouve pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches qui provoquent le massacre de sa famille en l'accusant à tort.

Pourquoi un shérif adjoint a-t-il pris le risque de lui épargner le lynchage ? Dans cette Amérique où n'avoir qu'une seule goutte de sang noir expose au danger, Sidney est-il pour autant sauvé ? 
Quand le jeune homme reprend ses esprits après les horreurs vécues, sa mémoire s'est effacée.
Un lien étrange l'unit néanmoins à ce policier et à un mystérieux garçon, qu'il va désormais suivre comme son ombre dans une tragique odyssée. Car un tourbillon de violence poursuit implacablement Sidney, des émeutes de l'été sanglant de Chicago jusque dans l'Arkansas, sous fond de blues de Bessie Smith, sœur exilée du Sud.

Dans cette quête de ses racines, quel rôle vont jouer Robert Abbot, porte-parole de la cause des Noirs, Alma, la jeune aveugle, Lewis, l'ancien esclave, et les âmes tourmentées de Harlem ? 

Mesure-t-on à quel point des liens de sang se sont créés au cœur de la haine entre les Noirs et les Blancs, de génération en génération, au-delà de l'inimaginable ?
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EAN : 9782259307109
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259307109
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

« Il en faut du souffle et de l'audace pour écrire ce roman noir des Etats-Unis. Arnaud Rozan n'en manque pas, ni de l'un, ni de l'autre. Et encore moins de talent.
Retenez bien son nom, Avec ce premier livre magistral Arnaud Rozan signale d'emblée son entrée dans la cour des grands. »
Jean-Marc Brunet / Librairie Le Cadran Lunaire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • karmax211 17/04/2023
    Je n'avais pas été emballé par la lecture il y a peu du roman de Jean-Marie Rouart intitulé - Le scandale - et vous en avais dit les pourquoi. Ne voulant pas rester sur un ressenti déceptif et désireux de poursuivre l'amélioration de mes connaissances sur le racisme antinoir, l'esclavage et la ségrégation aux États-Unis, j'ai eu l'excellente idée " d'enchaîner " ( pas de mauvais jeu de mots,,,) très vite sur la lecture de l'excellent premier roman d'Arnaud Rozan dont le titre est - L'unique goutte de sang -. Ce titre a une double raison ou double explication. La première c'est la règle dite de la " one-drop-rule ". La règle de l'unique goutte de sang s'inscrit dans le contexte des lois ségrégationnistes initiées par Jim Crow. C'est un principe social et juridique de classification raciale aux USA qui estime que toute personne ayant ne serait-ce qu'un seul ancêtre d'ascendance africaine sub-saharienne est considérée comme noire et traîtée en tant que telle. " Le Tennessee a adopté la règle de la goutte unique en 1910 et la Louisiane a rapidement suivi la même année. Puis le Texas et l'Arkansas en 1911, le Mississippi en 1917, la Caroline du Nord en 1923, la Virginie en 1924, l'Alabama et la Géorgie en 1927 et l'Oklahoma en 1931. Au même moment, Floride, Indiana, Kentucky, et l’Utah ont conservé les anciennes lois sur la «fraction de sang», mais ont modifié ces fractions («un seizième ou un trente-deuxième») pour qu’elles soient équivalentes à une goutte de facto. " Notons au passage que cette règle ségrégationniste a fait partie des thèmes de nombreux romans, de quelques films, dont les protagonistes blancs de peau étaient obligés de dissimuler leur généalogie " métissée " pour échapper à la chasse aux sorcières qui leur était faite. C'est le cas par exemple du professeur Coleman Silk dans le célèbre roman - La tache - de Philip Roth, dont Robert Benton a fait, sous le titre - La couleur du mensonge -, une adaptation cinématographique diversement appréciée avec dans les rôles principaux Anthony Hopkins et Nicole Kidman. La seconde explication de ce titre donné à ce roman se trouve dans l'histoire même dudit roman. Cette histoire se situe dans le Tennessee des années vingt. Sydney, un jeune adolescent noir, se trouve pris au piège du mensonge de deux jeunes filles blanches, lesquelles vont accuser de viol celui dont elles avaient pris l'habitude d'admirer à son insu, son beau corps nu se baignant, à l'abri des regards, dans une rivière après une journée de labeur, et conduire de ce fait au massacre de son père, torturé à mort, de sa mère enceinte et à terme, violée, éventrée, de son bébé à naître, et du lynchage de ses deux soeurs cadettes. Sydnée va échapper au sort que la foule " déchaînée " a réservé à sa famille grâce à l'intervention du shérif adjoint, un blanc, lequel va conduire Sydney dans un centre de soins de Memphis. Les blessures physiques de Sydney ainsi que le choc post-traumatique consécutif aux horreurs vécues ont fait perdre à l'adolescent la mémoire. Il va séjourner pendant deux ans dans ce centre, alité et en proie à une avidité de connaissances qu'il va commencer à satisfaire grâce à la bibliothèque privée du médecin dirigeant le centre. Contraint de quitter l'établissement, Sydney va vivre une odyssée tragique qui va le mener de Memphis à Chicago puis en Arkansas et enfin à New York, à la recherche de ses racines et de l'énigme que constitue ce policier blanc salvateur... dont les racines baignent dans le même sang... d'où donc le titre plusieurs fois évoqué. Le roman est séquencé en trois parties. La première, le massacre de la famille, est d'une très grande intensité et prend vraiment " aux tripes ". La seconde nous fait suivre Sydney dans son périple auquel vont être liés des situations et des personnages historiques ou pour le moins ayant existé. La troisième, c'est la découverte de New York et plus spécifiquement de la naissance de Harlem, et c'est surtout la résolution de l'énigme, les retrouvailles avec ses racines. Cette troisième partie est le pendant de la première... un final inattendu, très intense également, très " spectaculaire ", l'acmé tragique de ce roman écrasant mais duquel émerge une lueur d'espérance. Contrairement à Jean-Marie Rouart que j'avais trouvé superficiel, schématique, voire caricatural, ce premier roman d'Arnaud Rozan m'a convaincu. C'est fort, c'est tenu, l'action est maîtrisée, les personnages ont ce souffle de vie que seuls les bons auteurs sont capables de leur donner, c'est très bien écrit et c'est convaincant. PS : l'auteur nous explique dans une interview que cette idée de roman lui est venue en admirant - American Gothic -, le tableau du peintre américain Grant Wood, dans lequel un couple de fermiers blancs ( le père et la fille ) se tiennent debout devant une maison aux rideaux tirés. Arnaud Rozan en se demandant quelle énigme se cachait derrière ces rideaux tirés nous a offerts - L'ultime goutte de sang -... Je n'avais pas été emballé par la lecture il y a peu du roman de Jean-Marie Rouart intitulé - Le scandale - et vous en avais dit les pourquoi. Ne voulant pas rester sur un ressenti déceptif et désireux de poursuivre l'amélioration de mes connaissances sur le racisme antinoir, l'esclavage et la ségrégation aux États-Unis, j'ai eu l'excellente idée " d'enchaîner " ( pas de mauvais jeu de mots,,,) très vite sur la lecture de l'excellent premier roman d'Arnaud Rozan dont le titre est - L'unique goutte de sang -. Ce titre a une double raison ou double explication. La première c'est la règle dite de la " one-drop-rule ". La règle de l'unique goutte de sang s'inscrit dans le contexte des lois ségrégationnistes initiées par Jim Crow. C'est un principe social et juridique de classification raciale aux USA qui estime que toute personne ayant ne serait-ce qu'un seul ancêtre d'ascendance africaine sub-saharienne est considérée comme noire et traîtée en tant que telle. " Le Tennessee a adopté la règle de la goutte unique en 1910 et la Louisiane a rapidement suivi la même année. Puis le Texas et l'Arkansas en 1911, le Mississippi en 1917, la Caroline du Nord en 1923, la Virginie en...
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  • ursulle 14/03/2023
    Noir ..pour la violence des premières pages qui a mis à mal ma sensibilité... mais impossible de lâcher ce petit livre Petit livre..mais grand par sa profondeur, sa trame... Magnifique lecture où l'on en sort grandi, à se questionner et surtout...j'ai envie de retenir le bleu de ce tissu qui renferme bien des souvenirs... Très belle lecture
  • Cassy 01/10/2022
    J’ai lu de nombreux titres qui parlent de la Ségrégation et c’est une thématique qui m’intéresse fortement. J’ai découvert L’unique goutte de sang grâce à sa parution en format de poche. La fameuse « goutte de sang » fait référence à l’une des sordides lois Jim Crow qui part du principe qu’une seule personne de couleur noire dans l’arbre généalogique suffit à condamner toute la descendance à être considérée comme « colored » même si on a la peau blanche. Cette loi montre clairement la haine, l’absurdité et le profond racisme de cette Amérique de 1917. Sidney est un brave adolescent noir de Chattanooga. Il est victime d’une fausse accusation provenant de deux jeunes filles blanches. L’occasion est toute trouvée pour lyncher l’ensemble de la famille. Ses parents et ses sœurs meurent dans d’atroces souffrances tandis que lui réchappe à un destin funeste, grâce à un shérif qui n’approuve pas la Ségrégation. L’épopée de Sidney ne fait que commencer et elle sera semée d’embûches. L’unique goutte de sang est un roman difficile qui comprend des scènes insoutenables et malheureusement, elles ont existé. Le racisme n’a jamais disparu et le combat pour l’égalité n’est pas encore gagné. J’ai apprécié ce texte et certaines de ses scènes poétiques malgré leur noirceur. Un récit utile, pour ne jamais oublier…J’ai lu de nombreux titres qui parlent de la Ségrégation et c’est une thématique qui m’intéresse fortement. J’ai découvert L’unique goutte de sang grâce à sa parution en format de poche. La fameuse « goutte de sang » fait référence à l’une des sordides lois Jim Crow qui part du principe qu’une seule personne de couleur noire dans l’arbre généalogique suffit à condamner toute la descendance à être considérée comme « colored » même si on a la peau blanche. Cette loi montre clairement la haine, l’absurdité et le profond racisme de cette Amérique de 1917. Sidney est un brave adolescent noir de Chattanooga. Il est victime d’une fausse accusation provenant de deux jeunes filles blanches. L’occasion est toute trouvée pour lyncher l’ensemble de la famille. Ses parents et ses sœurs meurent dans d’atroces souffrances tandis que lui réchappe à un destin funeste, grâce à un shérif qui n’approuve pas la Ségrégation. L’épopée de Sidney ne fait que commencer et elle sera semée d’embûches. L’unique goutte de sang est un roman difficile qui comprend des scènes insoutenables et malheureusement, elles ont existé. Le racisme n’a jamais disparu et le combat pour l’égalité n’est pas encore gagné. J’ai apprécié ce texte...
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  • AnnaZenlife 19/07/2022
    Tennessee 1917 Sidney est épié par deux demoiselles blanches curieuses et subjuguées par ce jeune homme noir qui se baigne nu. L'une des deux chute de son observatoire et se retrouve en mauvaise posture. Sidney découvre alors les jeunes femmes et apporte son aide à la malheureuse. Quelques heures plus tard, toute sa famille est torturée et assassinée par les blancs du village. Sidney doit sa survie à l'adjoint du shérif, Whyte, qui le transfère vers un hôpital loin du lieu de lynchage. Pourquoi Whyte a-t-il insisté pour secourir Sidney malgré la hargne des habitants ? Quel secret cache-t-il ? Sydney doit désormais affronter seul le monde et ses bouleversements. La violence s'insinue dans son quotidien de jeune noir en quête de sens et de ses racines. Un très bon roman historique sur la discrimination raciale aux États-Unis. Au début j'avoue qu'il est bien sanguinolant. Le meurtre des membres de la famille est dur à lire. Mais ensuite j'ai été absorbée par la puissance des événements tragiques auquel Sidney assiste jusque dans les dernières pages, rappelant qu'une personne noire ne pouvait, à cette époque, vivre sans être en danger à chaque instant. J'étais avec lui dans les rues de Chicago. Le récit m'a complètement embarquée ! D'ailleurs je n'ai posé le roman qu'une seule fois.Tennessee 1917 Sidney est épié par deux demoiselles blanches curieuses et subjuguées par ce jeune homme noir qui se baigne nu. L'une des deux chute de son observatoire et se retrouve en mauvaise posture. Sidney découvre alors les jeunes femmes et apporte son aide à la malheureuse. Quelques heures plus tard, toute sa famille est torturée et assassinée par les blancs du village. Sidney doit sa survie à l'adjoint du shérif, Whyte, qui le transfère vers un hôpital loin du lieu de lynchage. Pourquoi Whyte a-t-il insisté pour secourir Sidney malgré la hargne des habitants ? Quel secret cache-t-il ? Sydney doit désormais affronter seul le monde et ses bouleversements. La violence s'insinue dans son quotidien de jeune noir en quête de sens et de ses racines. Un très bon roman historique sur la discrimination raciale aux États-Unis. Au début j'avoue qu'il est bien sanguinolant. Le meurtre des membres de la famille est dur à lire. Mais ensuite j'ai été absorbée par la puissance des événements tragiques auquel Sidney assiste jusque dans les dernières pages, rappelant qu'une personne noire ne pouvait, à cette époque, vivre sans être en danger à chaque instant. J'étais avec lui dans les rues de Chicago. Le récit m'a complètement embarquée...
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  • Annette55 24/04/2022
    «  Aux portes de l'enfer blanc , on ne pouvait compter que sur soi » .  «  Ta vie est une page blanche, méfie- toi de ta colère .C'est un soleil trompeur » . «  L'Amérique , voleuse de corps , fureur , démence, désespoir, broyeuse , dénuement extrême , trimer pour des rognures de viande , haine de ceux qui vous regardent d'un oeil malveillant, même malheur des Irlandais aux noirs , vies brisées par des cerbères » …. Quelques extraits de cet ouvrage magnifique, histoire glaçante , tout un pan de l'Histoire de cette Amérique au tout début du vingtième siècle , en 1917, quand un jeune homme noir : Sydney assiste , impuissant , au massacre de sa famille , sa mère éventrée , enceinte de huit mois , son père , tué à coups de poings , ses petites soeurs pendues …..pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches , en l'accusant à tort. …. Mais pourquoi un shérif adjoint a t- il pris le risque de lui épargner le lynchage? . Dans cette féroce et inhumaine Amérique ,la moindre goutte de sang noir expose au bannissement , au danger , Sydney sera t - il sauvé? Piégé, accusé , maudit, il sera la source d'un incroyable déferlement de haine aveugle . Je n'en dirai pas plus . Il faut lire ce livre dur, lugubre, un concentré de douleur et d'espoir à la fois, l'auteur s'est inspiré de tableaux américains qui donnent chair à ses chapitres. Le lecteur contemple abasourdi , scandalisé , effrayé , l'extrême violence des scènes , surtout au début. Je pensais abandonner ma lecture tellement ces horreurs la freinait …... Mais L'écriture très belle, majestueuse ,ample ,poétique, très travaillée prend le pas et donne la main au lecteur. Elle rend compte en mots se transformant en images dures , percutantes ——-de la barbarie , ce voyage à travers le racisme ,la haine , le lynchage , la mise à mort ,les assassinats , les émeutes de l'été sanglant de Chicago, les tourbillons de violence jusque dans l'Arkansas , fer rouge et cicatrice indélébile de la traite qui marque la chair de ces hommes , là où les négriers abordent dans ces États du vieux Sud ———sur fond du blues de Bessie Smith , soeur exilée ….. Haines inimaginables et aveugles entre les Noirs et les Blancs , de génération en génération , au delà de tout ce qui peut se concevoir ! Ce récit où fureur , désespoir et démence donnent le tournis est mené de façon magistrale. Il est évident qu'il laissera de profondes traces dans nos esprits . L'auteur donne à voir un sujet grave , le phénomène du RACISME, parfaitement documenté , où la violence inouïe de cette Amérique saute à la gorge du lecteur . Je le conseille , attention , âmes sensibles s'abstenir ! Et dire que c'est un premier roman ! Excellent ! «  Aux portes de l'enfer blanc , on ne pouvait compter que sur soi » .  «  Ta vie est une page blanche, méfie- toi de ta colère .C'est un soleil trompeur » . «  L'Amérique , voleuse de corps , fureur , démence, désespoir, broyeuse , dénuement extrême , trimer pour des rognures de viande , haine de ceux qui vous regardent d'un oeil malveillant, même malheur des Irlandais aux noirs , vies brisées par des cerbères » …. Quelques extraits de cet ouvrage magnifique, histoire glaçante , tout un pan de l'Histoire de cette Amérique au tout début du vingtième siècle , en 1917, quand un jeune homme noir : Sydney assiste , impuissant , au massacre de sa famille , sa mère éventrée , enceinte de huit mois , son père , tué à coups de poings , ses petites soeurs pendues …..pris au piège du désir de deux jeunes filles blanches , en l'accusant à tort. …. Mais pourquoi un shérif adjoint a t- il pris le risque de lui épargner le lynchage? . Dans cette féroce et inhumaine Amérique ,la moindre goutte de sang noir expose au bannissement , au danger , Sydney sera t - il sauvé? Piégé, accusé , maudit, il...
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