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Oeuvres anthumes
Le Parapluie de l'escouade, Rose et vert pomme, Deux et deux font cinq, On n'est pas des boeufs, Le Bec en l'air, Amours, délices et orgues, Pour cause de fin de bail, Ne nous frappons pas...
François Caradec (textes réunis par)
Date de parution : 15/03/2018
Éditeurs :
Bouquins

Oeuvres anthumes

Le Parapluie de l'escouade, Rose et vert pomme, Deux et deux font cinq, On n'est pas des boeufs, Le Bec en l'air, Amours, délices et orgues, Pour cause de fin de bail, Ne nous frappons pas...

François Caradec (textes réunis par)
Date de parution : 15/03/2018

« On s’amuse à dire que c’était un grand chimiste. Mais non ! C’était un grand écrivain. Il créait à chaque instant. » Jules Renard.
« Une imagination poétique qui se...

« On s’amuse à dire que c’était un grand chimiste. Mais non ! C’était un grand écrivain. Il créait à chaque instant. » Jules Renard.
« Une imagination poétique qui se situe entre celle de Zénon d’Élée et celle des enfants. » André Breton.
« C’était un homme extraordinaire par son intelligence,...

« On s’amuse à dire que c’était un grand chimiste. Mais non ! C’était un grand écrivain. Il créait à chaque instant. » Jules Renard.
« Une imagination poétique qui se situe entre celle de Zénon d’Élée et celle des enfants. » André Breton.
« C’était un homme extraordinaire par son intelligence, par son esprit, par son talent – auquel il faudra bien rendre justice un jour. » Sacha Guitry.

Depuis sa mort en 1905, Allais n’a jamais été oublié et son oeuvre n’a pas vieilli. Il est aussi l’un de nos rares conteurs à connaître toutes les ficelles narratives et tous les jeux de mots. Alfred Jarry lui avait répondu d’avance par une boutade prophétique : « Allais (Alphonse), celui qui ira. »
Avec lui, le lecteur n’est jamais seul ; il est son complice et se surprend d’avoir ri de bon coeur d’un humour aussi noir. Mais Alphonse Allais n’était pas un humoriste pessimiste : si optimiste au contraire que, de son vivant, il avait donné à ses livres le titre d’OEuvres anthumes.
François Caradec

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EAN : 9782221216873
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1248
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221216873
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1248
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lamifranz 08/08/2022
    Alphonse Allais est le premier des humoristes français. Dans l’ordre alphabétique, ça va de soi (comme on dit à Lyon), mais aussi dans l’ordre qualitatif, et je dirais même sentimental. Ce grand écrivain (c’est Jules Renard qui le qualifie ainsi, on peut lui faire confiance), n’est pas seulement un auteur que nous apprécions (comme la pression) mais que nous aimons. Car Alphonse Allais est un homme aimable. Sa vie personnelle nous est un peu connue, et son biographe et bibliographe attitré, François Caradec, l’auteur de cette remarquable édition) nous en a tracé les grandes lignes : Né en 1854 à Honfleur (Calvados), Alphonse Allais, fils de pharmacien, est censé étudier cette discipline pour prendre un jour la succession de son père. Mais les plantes médicinales, il préfère les étudier à la terrasse d’un café parisien (sous forme liquide), plutôt que dans un laboratoire. Son père qui, allez savoir pourquoi, n’approuve pas cette attitude, lui coupe les vivres. Alphonse exerce quelques petits métiers et finit par écrire quelques articles dans les journaux, jusqu’à en faire sa profession principale. Il occupera cette fonction jusqu’à sa mort, dans plusieurs quotidiens, certains même dont il sera le directeur. Il meurt à 51 ans d’une embolie pulmonaire. Son œuvre « littéraire » est en grande partie consacrée à ses contes et nouvelles. Mais il est également l’auteur de quelques romans, dont « L’Affaire Blaireau » (1899) adaptée au cinéma par Yves Robert sous le titre « Ni vu, ni connu » (1958), ainsi que de quelques pièces de théâtre (souvent en participation avec Alfred Capus, Tristan Bernard ou Albert René). Parallèlement (et comme son ami Charles Cros), il mène (très sérieusement) une vie de chercheur scientifique dans des domaines aussi divers que la photographie couleur, la synthèse du caoutchouc, ou le café soluble. Ses « œuvres anthumes » réunissent, comme le nom le suggère, tous les recueils de contes publiés du vivant de l’auteur, soit une douzaine de titres entre 1875 et 1905, et donc la quintessence de l’œuvre d’Alphonse Allais. Paradoxalement l’humour d’Alphonse Allais, dans sa forme, est plus « anglais » que « français » : il y a dans son style quelque chose du flegme « british » qui rappelle un peu Oscar Wilde ou George Bernard Shaw. Mais l’esprit français prédomine : finesse et vivacité du récit, complicité avec le lecteur qu’il prend souvent à partie, astuce et malice sont les ingrédients d’un humour complet où ne manquent, à l’occasion, ni la satire contre ses « têtes-de-turc » (Francisque Sarcey ou Paul Leroy-Baulieu), ni l’absurde, qui lui vaudra l’admiration des surréalistes. Signalons l’artiste qui a signé des tableaux immortels : « Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer Rouge » (, un tableau uniformément rouge « peint » en 1884), ou encore « Première communion de jeunes filles chlorotiques par temps de neige » (un tableau uniformément blanc « peint en 1883). Signalons également le musicien, auteur d’une « Marche funèbre composée pour les funérailles d'un grand homme sourd », page de composition vierge, parce que « les grandes douleurs sont muettes ». Enfin signalons le scientifique, qui a proposé nombre de réalisations destinées à changer l’avenir de l’humanité : pour relier la France et l’Angleterre, un pont flottant sur des pontons réalisés en vieilles boîtes de sardines (l’huile réduisant le risque de tempête, tous les marins vous le diront) ; pour garantir aux Parisiens une réserve d’eau ferrugineuse, il suffirait d’enfermer la Tour Eiffel dans une boîte en céramique étanche et de la retourner (le fer se dissolvant dans l’eau tout naturellement)… Voilà pourquoi nous aimons Alphonse Allais : pour cette douce folie, pour cet humour léger, jamais gras, ni graveleux, pour cette finesse qui faisait passer ses charges les plus féroces pour de gentilles moqueries… Pour sa poésie, aussi : « Par les bois du djinn où s'entasse de l'effroi, Parle et bois du gin, ou cent tasses de lait froid ». Ou encore « Ah ! Vois au pont du Loing : de là, vogue en mer, Dante. Hâve oiseau pondu loin de la vogue ennuyeuse ». Ça ne rime pas ? L’auteur ajoute une précision : « Oui, je sais, la rime n'est pas très riche, mais j'aime mieux cela que de sombrer dans la trivialité. » Lire Alphonse Allais est toujours un bonheur. Et un palliatif assuré pour toutes les contrariétés qui nous entourent… Alphonse Allais est le premier des humoristes français. Dans l’ordre alphabétique, ça va de soi (comme on dit à Lyon), mais aussi dans l’ordre qualitatif, et je dirais même sentimental. Ce grand écrivain (c’est Jules Renard qui le qualifie ainsi, on peut lui faire confiance), n’est pas seulement un auteur que nous apprécions (comme la pression) mais que nous aimons. Car Alphonse Allais est un homme aimable. Sa vie personnelle nous est un peu connue, et son biographe et bibliographe attitré, François Caradec, l’auteur de cette remarquable édition) nous en a tracé les grandes lignes : Né en 1854 à Honfleur (Calvados), Alphonse Allais, fils de pharmacien, est censé étudier cette discipline pour prendre un jour la succession de son père. Mais les plantes médicinales, il préfère les étudier à la terrasse d’un café parisien (sous forme liquide), plutôt que dans un laboratoire. Son père qui, allez savoir pourquoi, n’approuve pas cette attitude, lui coupe les vivres. Alphonse exerce quelques petits métiers et finit par écrire quelques articles dans les journaux, jusqu’à en faire sa profession principale. Il occupera cette fonction jusqu’à sa mort, dans plusieurs quotidiens, certains même dont il sera le directeur. Il meurt à 51 ans d’une embolie...
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  • cloduk 22/03/2020
    A lire, garder et feuilleter régulièrement. Non seulement Allais est drôle , imaginatif , créateur de néologismes et de la fumisterie , mais il écrit superbement bien sans se prendre au sérieux. Un vrai maitre de l'imparfait du subjonctif . Ses œuvres complètes regroupent des petites histoires, contes, articles parus dans différents journaux de son temps et sont le reflet d'une époque vue par le prisme de la fantaisie . Selon son humeur, ses occupations ,son inspiration et la longueur de ses stations au café , çà peut être très élaboré ou vite bâclé mais çà vaut le coup d'être parcouru. Une de mes préférées : "Absinthes", véritable courte tranche de vie .
  • Epytafe 13/10/2011
    Quelques centaines de billets drôles, incisifs et furieusement incorrectes. Un livre à posséder pour en déguster quelques pages avant d'affronter une mauvaise journée et en en revenant.
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