Paris se lève

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• SeriaLectrice_ 17/08/2023
  J'ai dévoré la première moitié du roman jusqu'au 7 janvier 2015, jour de l'attentat Charlie Hebdo. Je pensais que cet événement avait un lien avec les enquêtes que nous suivons dès le début du roman, mais absolument pas. On suit juste comment les forces de l'ordre ont dû jongler avec cet événement et continuer leur travail d'enquêteurs. J'ai trouvé qu'il y avait trop d'enquêtes parallèles, qu'on survolait certaines (notamment celle du viol). L'écriture n'est pas égale, par moment elle est très lente, détaillée et à d'autres moment le rythme est intense. J'ai apprécié l l'enquête principale, qui était vraiment bien pensée et ficelée. J'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
• sylvicha 20/07/2023
  Voici un livre fort, un polar qui nous embarque dans le quotidien d’un commissariat de la banlieue parisienne au travers du regard de Pierre-Louis Madec, surnommé PLM, lieutenant récemment muté. Directement plongé dans deux enquêtes difficiles (un meurtre et un viol), il doit faire ses preuves face à ses nouveaux collègues. Tout ceci se déroule dans un contexte bien particulier. En effet, nous sommes début janvier 2015 et la France va basculer dans l’horreur avec l’attaque de Charlie Hebdo et celle de l’hypercasher… L’auteur parvient habilement à mêler fiction et réalité pour nous offrir un thriller haletant. Les chapitres alternent entre les différents personnages (policiers mais aussi terroristes), cela donne du rythme et fait monter la tension jusqu’à un final percutant. Une très bonne lecture pour moi, j’espère retrouver PLM dans le prochain livre de l’auteur, un personnage très intéressant…
• ysadel2 15/06/2023
  Merci aux éditions Plon et à netgalley de m'avoir permis de lire ce roman. Le 5 janvier 2015, Pierre-Louis Madec, dit PLM, arrive au commissariat de la Défense, après avoir bourlingué un peu partout en France et à l'étranger. Les premiers contacts ne sont pas très cordiaux et PLM considéré comme un débutant. Mais les affaires s'enchainent et il doit, avec son binôme, enquêter sur le viol d'une jeune fille en banlieue, le meurtre d'une vieille dame à Neuilly.... Les heures et les jours défilent, le manque de personnel se fait sentir et les moyens insuffisants ne facilitent pas le travail. Puis arrive le 7 janvier où tout va basculer pour le SRPJ et les français : les attentats Les policiers vont devoir affronter les évènements..... Polar noir captivant, bien construit, haletant. L'atmosphère de ce jour horrible est parfaitement rendue. L'écriture de l'auteur est juste et le rythme dynamique. Très très bon moment de lecture.
• evergreen13 08/04/2023
  Janvier 2015 Il y a des dates qu'on n'oublie pas. Celle du 7 janvier 2015, ce mercredi où deux terroristes ont décimé la salle de rédaction de Charlie Hebdo (une minute et quarante neuf secondes, douze morts). J'étais au bureau ce jour là, il était midi passé de quelques minutes et je m'apprêtais à aller déjeuner avec des collègues. Sur nos téléphones, une alerte « info » : des coups de feu ont été entendu rue Nicolas Alpert, près des locaux de l'hebdomadaire. Et puis on a vite su ce qui s'était passé… le bain de sang, la folie meurtrière, les frères Kouachi qui prennent la fuite tuant encore, cette fois un gardien de la paix. Je me souviens parfaitement de ces trois jours de drame et de psychose… C'est donc dans ce contexte anxiogène qu'Armand Delpierre a inscrit son premier roman. L'intrigue commence le lundi 5 janvier dans le commissariat de la Défense : le lieutenant Pierre-Louis Madec –muté, à sa demande, de Bretagne- vient y prendre ses fonctions. Il a pas mal bourlingué, est expérimenté mais contrairement au personnage stéréotypé du flic, il n'est pas névrosé ni alcoolique, ni violent : un type bien, un bon policier. Une excellente recrue... Janvier 2015 Il y a des dates qu'on n'oublie pas. Celle du 7 janvier 2015, ce mercredi où deux terroristes ont décimé la salle de rédaction de Charlie Hebdo (une minute et quarante neuf secondes, douze morts). J'étais au bureau ce jour là, il était midi passé de quelques minutes et je m'apprêtais à aller déjeuner avec des collègues. Sur nos téléphones, une alerte « info » : des coups de feu ont été entendu rue Nicolas Alpert, près des locaux de l'hebdomadaire. Et puis on a vite su ce qui s'était passé… le bain de sang, la folie meurtrière, les frères Kouachi qui prennent la fuite tuant encore, cette fois un gardien de la paix. Je me souviens parfaitement de ces trois jours de drame et de psychose… C'est donc dans ce contexte anxiogène qu'Armand Delpierre a inscrit son premier roman. L'intrigue commence le lundi 5 janvier dans le commissariat de la Défense : le lieutenant Pierre-Louis Madec –muté, à sa demande, de Bretagne- vient y prendre ses fonctions. Il a pas mal bourlingué, est expérimenté mais contrairement au personnage stéréotypé du flic, il n'est pas névrosé ni alcoolique, ni violent : un type bien, un bon policier. Une excellente recrue pour ce commissariat de banlieue qui va être affecté à deux enquêtes : la première, un meurtre, celui d'une septuagénaire dans un immeuble cossu ; la deuxième, le viol d'une jeune fille. Chargé d'aider ses collègues sur ces deux affaires, cantonné à jouer les seconds rôles (il faut qu'il fasse ses preuves !) PLM va vite devoir s'affirmer. Le point fort de ce polar est de se dérouler à Paris et dans sa proche banlieue, tout au long de la première semaine de janvier 2015, cette semaine « rouge » qui s'est achevée le dimanche par la marche républicaine « Je suis Charlie » manifestation monstre de soutien aux victimes et en réaction aux actions terroristes. Le lundi et le mardi, l'intrigue est concentrée sur les deux enquêtes menées par les policiers. A partir du mercredi, jour de l'attentat contre Charlie Hebdo, le point de vue se décale légèrement : les policiers du roman sont mobilisés sur les suites de la tuerie, mais ils doivent mener de front leur quotidien au commissariat et tenter de poursuivre leurs investigations, bien que leurs moyens se voient réduits, au fil des jours. Parallèlement, la tension monte, inexorablement, pour atteindre son paroxysme le dimanche 11 janvier, le jour où Paris s'est levé. J'ai trouvé particulièrement réussi d'être parvenu à mêler la fiction et la réalité, sans que les évènements réels tragiques prennent le pas sur l'intrigue policière. Le quotidien d'un commissariat est bien décrit, les personnages (policiers, victimes, suspects) sont très crédibles. Le mot de la fin : un polar maitrisé et réussi dont j'espère qu'il aura une « suite », le personnage de PLM le mérite.

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• GeraldineMenguy 15/03/2023
  Un 1er roman rudement bien ficelé, on ouvre le livre et on ne peut plus le quitter avant de l'avoir terminé. J'en suis à la moitié, je complèterai lorsque je l'aurai terminé. Surprenant de lire une histoire qui se déroule là où on vient de vivre pendant 15 ans.