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Piranèse
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 07/10/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Piranèse

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 07/10/2021

Lauréat du Women's Prize 2021
Le retour attendu et triomphal de l’auteure de Jonathan Strange & Mr Norrell

La maison où vit Piranèse n’est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Au coeur de cette...

La maison où vit Piranèse n’est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Au coeur de cette architecture monumentale est emprisonné un océan, mais Piranèse n’a pas peur, il vit pour explorer ce labyrinthe. Dans son journal,...

La maison où vit Piranèse n’est pas un bâtiment ordinaire : ses pièces sont infinies, ses couloirs interminables et ses salles ornées de milliers de statues. Au coeur de cette architecture monumentale est emprisonné un océan, mais Piranèse n’a pas peur, il vit pour explorer ce labyrinthe. Dans son journal, il dresse de rigoureux rapports de ses errances.
L’Autre vit aussi dans cette cité enfouie. Piranèse lui rend visite deux fois par semaine et l’aide dans sa recherche du Grand Savoir. Mais, au cours de ses expéditions, Piranèse découvre un jour des preuves de l’existence d’un troisième habitant. Une terrible vérité commence à se dévoiler, révélant un monde totalement différent de celui qu’il connaît.
Envoûtant, Piranèse nous plonge dans un monde parallèle onirique, à la beauté irréelle, rempli d’images surprenantes, tourmenté par les flots et les nuages.

« Une lumineuse prouesse littéraire » Madeline Miller, auteure de Circé

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EAN : 9782221250242
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221250242
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 306
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tachan 11/04/2024
    Amatrice de récits mythologiques greco-romains adultes, je reste souvent sur ma faim face à l’emballement des parutions de ce genre mais plutôt à destination le lecteurs plus jeunes ou moins exigeants. La recommandation de Piranèse par Madeline Miller, ma référence en la matière, a donc éveillé mon intérêt et à raison, car comme elle le souligne, nous sommes ici face à une très belle « prouesse littéraire, à la fois mystère captivant, aventure à travers un monde fantastique exceptionnel et méditation sur la condition humaine. » Rien que ça ! Pour aller à la rencontre d’un tel texte, il me fallait le bon compagnon, Steven (Maven Litterae), le fut, partant à la découverte de ce texte singulier avant moi et m’ouvrant ainsi la voie. Je le remercie chaleureusement pour cette lecture commune où la plume et surtout l’univers onirique fabuleux de l’autrice ont su me transporter tandis que lui malheureusement passait un peu plus à côté de cette expérience unique. Je comprends cependant son sentiment, car cette lecture fut cependant des plus étranges. Me faisant beaucoup penser à la novella Méduse pour laquelle j’ai eu un rude coup de foudre, il y a quelques mois. J’ai retrouvé le même sentiment de marcher dans les airs, de ne pas trop savoir où j’allais, mais d’être totalement chamboulée par la plume de l’autrice. Ici aussi, nous avons une artiste du fantastique aux manettes qui pioche aussi bien dans du Théophile Gautier que du Virginia Wolf pour imaginer et conter cette histoire. Il faut donc accepter d’être dans du pur fantastique et non de la mythologie revisitée simplement et basiquement comme je le croyais. Le héros, qui se fait appeler Piranèse, nous conduit dans un étrange monde qui a tout d’un musée abandonné dans lequel il semble errer et errer depuis fort longtemps, tellement qu’il en a perdu le souvenir et le compte. C’est un monde bien silencieux où les statues et autres défunts sont longtemps ses seuls compagnons, avant qu’on ne découvre un « Autre » qui semble le guider et un « 16 » qui semble le défier. Mais quelle est la finalité de cet étrange cheminement ? Toute la force du récit tient dans cette drôle d’ambiance qui ne tient qu’à un fil, qui nous froisse, nous titille, nous interroge. Tout n’est que mystère : le lieu, le héros, ceux qu’il croise. L’ambiance est froide, calme et presque solennelle, comme dans un mausolée. C’est vraiment étrange d’y pénétrer et vivre avec lui au rythme de ses entrées dans son journal qui ne suit pas une datation classique et de ses pérégrinations qui nous perdent dans les centaines de salles évoquées. Pourtant, la vie et la nature pénètre peu à peu et viennent titiller notre imagination. Pourquoi est-il là ? Que fait-il ? Qui est-il ? Qui sont l’Autre et 16 ? L’autrice mène merveilleusement tous ces mystères. L’oeuvre referme de nombreuses surprises qui font faire prendre vie au récit, à son décor unique mais aussi au héros singulier qu’on suit. C’est très psychologique, très intérieur et très poétique pour le coup. On fait mille hypothèses certaines confirmées, infirmées, d’autres même pas confrontées. Les culs de sac sont nombreux tant l’étrangeté est partout et nos interprétations nombreuses. C’est le plaisir de cette lecture labyrinthique portée par une autrice qui a de la bouteille dans les récits étranges qui aiment prendre le lecteur à contre-courant. J’ai aimé les pistes évoquées sur la santé mentale, la séquestration, le syndrome de Stockholm et bien d’autres sujets. C’est puissant. C’est une véritable exploration aux confins de la folie qu’elle nous propose, dans les limites floues entre le réel et l’imaginaire, dont on n’aura jamais clairement les réponses : les racines du fantastique donc ! J’ai trouvé Susanna Clarke très forte pour peu à peu nous faire pénétrer cet univers résistant qui ne veut pas l’être et ce héros terriblement fade et effacé qui va peu à peu prendre vie et corps sous nos yeux. C’est une fantastique épopée intérieure où la poésie se mêle à l’étrange et au douloureux. Ce n’est certainement pas facile, très difficilement résumable et racontable aussi, mais c’est une expérience qui marque assurément et dont il vaut mieux en savoir le moins possible. Comme Méduse, ce texte m’a émerveillée. Merci Steven de m’avoir accompagnée au cours de ce moment unique.Amatrice de récits mythologiques greco-romains adultes, je reste souvent sur ma faim face à l’emballement des parutions de ce genre mais plutôt à destination le lecteurs plus jeunes ou moins exigeants. La recommandation de Piranèse par Madeline Miller, ma référence en la matière, a donc éveillé mon intérêt et à raison, car comme elle le souligne, nous sommes ici face à une très belle « prouesse littéraire, à la fois mystère captivant, aventure à travers un monde fantastique exceptionnel et méditation sur la condition humaine. » Rien que ça ! Pour aller à la rencontre d’un tel texte, il me fallait le bon compagnon, Steven (Maven Litterae), le fut, partant à la découverte de ce texte singulier avant moi et m’ouvrant ainsi la voie. Je le remercie chaleureusement pour cette lecture commune où la plume et surtout l’univers onirique fabuleux de l’autrice ont su me transporter tandis que lui malheureusement passait un peu plus à côté de cette expérience unique. Je comprends cependant son sentiment, car cette lecture fut cependant des plus étranges. Me faisant beaucoup penser à la novella Méduse pour laquelle j’ai eu un rude coup de foudre, il y a quelques mois. J’ai retrouvé le même sentiment de marcher...
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  • ElBaathory 04/04/2024
    Bien que tenté par l’œuvre de Susanna Clarke depuis sa sortie, ponctuée d’édifiant avis comme celui de Zoé par exemple, il m’aura fallu attendre que Tachan se le procure et en propose une lecture commune pour qu’enfin, je décide de réaliser ce voyage en quête d’onirisme et de mystères. Malheureusement et quand bien même ma binôme n’ait cessé de m’encourager au vu de son enthousiasme et de ses passionnants échanges, dont j’attends l’avis avec impatience, je dois bien admettre être complément passé à côté de cet exercice de lecture. Un essai non inintéressant mais un brin trop philosophique pour ma part. Pourtant, les premières lignes et sa première partie m’ont enchanté malgré l’aspect quelque peu robotique du style de la romancière et j’ai été subjugué par le lyrisme de sa plume mettant en relief un huis clos où le monde marin et ses chimères se veulent délicieusement retranscrits à l’aide de nombreuses métaphores et autres figures de style. Cela prouvant d’ailleurs le talent de conteuse de Susanna Clarke qui m’a, dans son ensemble, assez plu pour sa poésie mais bien moins pour l’intrigue dévoilée et face à laquelle j’ai été des plus hermétique. Ce n’est pas faute d’ailleurs d’apprécier le laisser porter par la narration d’une ou d’un auteur mais cette rencontre n’a nullement fonctionné. Le destin de Piranèse aussi mélancolique soit-il en début d’ouvrage n’est nullement parvenu à me séduire et je ne suis parvenu à être transporté par son aventure aussi riche soit-elle. Une richesse qui fourmille de détails et qui s’avère des plus visuelle. Si je me contente de la beauté de l’intrigante et mystérieuse demeure où réside notre scientifique, je ne peux qu’acclamer le minutieux travail réalisé par la romancière qui dévoile un somptueux domaine rempli de salles à ne plus en finir dans lesquels se cachent bien des secrets et autres trésors. Des dissimulations qui prennent une dimension qui m’a semblé assez pieuse et j’ai eu l’impression d’être témoin d’une nouvelle genèse se dessinant à moi, dont Piranèse semble être le dernier prophète et dont les relations avec les derniers témoins, composé de l’Autre et 16 ont fortement attiré mon attention. Le tout doublé d’un attrait également scientifique dont le rendu se veut des plus atypiques. D’autant plus que les limites pourtant des plus floues en début de lecture se dessinent de plus en plus grossière jusqu’à une finalité dont je ne suis pas certain de tenir tous les tenants et les aboutissants. C’est pourquoi et malgré cette certaine désillusion, il est certain que Piranèse reste un exercice de lecture des plus intéressant à réaliser. Bien que l’intrigue ne soit parvenue à m’atteindre comme je l’espérais ni, j’en suis certain, ne m’ait nullement dévoilé le moindre de ses secrets et messages, j’ai apprécié l’univers poétiquement dévoilé et mis en abîme par Susanna Clarke. Pour le reste, l’aspect philosophie de cette œuvre m’a semblé prendre l’avantage sur ses promesses d’onirisme qui m’ont, par ailleurs, donné plus qu’envie de songes en me poussant à retrouver le genre avec une relecture de Kafka sur le rivage de Haruki Murakami.Bien que tenté par l’œuvre de Susanna Clarke depuis sa sortie, ponctuée d’édifiant avis comme celui de Zoé par exemple, il m’aura fallu attendre que Tachan se le procure et en propose une lecture commune pour qu’enfin, je décide de réaliser ce voyage en quête d’onirisme et de mystères. Malheureusement et quand bien même ma binôme n’ait cessé de m’encourager au vu de son enthousiasme et de ses passionnants échanges, dont j’attends l’avis avec impatience, je dois bien admettre être complément passé à côté de cet exercice de lecture. Un essai non inintéressant mais un brin trop philosophique pour ma part. Pourtant, les premières lignes et sa première partie m’ont enchanté malgré l’aspect quelque peu robotique du style de la romancière et j’ai été subjugué par le lyrisme de sa plume mettant en relief un huis clos où le monde marin et ses chimères se veulent délicieusement retranscrits à l’aide de nombreuses métaphores et autres figures de style. Cela prouvant d’ailleurs le talent de conteuse de Susanna Clarke qui m’a, dans son ensemble, assez plu pour sa poésie mais bien moins pour l’intrigue dévoilée et face à laquelle j’ai été des plus hermétique. Ce n’est pas faute d’ailleurs d’apprécier le laisser porter...
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  • LucieCTL 02/04/2024
    Piranese, protagoniste de ce roman éponyme, vit dans un monde qui est un dédalle d'immenses salles de marbres qui se succèdent à l'infini. Ces salles sont peuplés de statues qui sont les seules compagnes de Piranese. A part l'Autre. L'Autre qui est la seule autre personne vivante dans ce monde mystérieux et infini où il est très facile de perdre le nord, et même perdre la tête. Ecrit sous forme d'entrées de journal de bord, on suit le cheminement physique de Piranese dans ces corridors sans fin, mais aussi le chemin que prennent ses pensées, encore plus déroutantes que le monde qu'il traverse. Ce médium permet une fluidité de lecture et une immersion totale. Avec un peu plus de 300 pages pour la version poche, je me suis perdue dans ce roman pour en ressortir quelques heures plus tard, quand il n'y avait plus de mots à suivre sur le papier. Une très bonne lecture.
  • LaGeekosophe 01/04/2024
    J’avais beaucoup aimé le premier roman de Susanna Clarke, Jonathan Strange et Mr Norrell. Je me suis procurée Piranèse dès sa sortie en VO, d’autant plus que le résumé est très intrigant. J’apprécie les récits étranges à la construction originale, et c’est vraiment le cas avec ce roman. Susanna Clarke met en scène un narrateur nommé Piranèse. Explorateur d’un monde étrange qui semble uniquement peuplé de statues, il rédige un journal dans lequel il note ses découvertes. Il écrit également ses pensées, ses aventures, son respect profond pour ce qu’il nomme la Maison. Nous sommes pleinement immergés dans sa perception, nous lecteurs, et tentons de comprendre l’univers dans lequel il évolue. C’est un procédé très ludique, car certains indices qu’il ne comprend pas, nous avons la clé en tant que lecteurs. Mais l’intelligence de la narration donne l’impression de jouer à une chasse au trésor, car Piranèse et l’autre personne qui errent dans la Maison cherchent la connaissance, une sorte de Pouvoir Suprême. Tous les indices que nous avons viennent d’écrits. Ceux de Piranèse bien sûr, qui découvre que certains de ses journaux sont plus anciens que ce qu’il pensait. Ces extraits permettent d’avoir des informations sur les halls infinis et leurs spécificités. Petit à petit, nous en découvrons un peu plus sur l’Autre. Mais aussi sur son entourage. Les informations que nous avons sont les mêmes que Piranèse, parcellaires, mais aussi celles d’un esprit naïf qui se prête à un exercice scientifique, mais qui reste avec une connaissance limitée des interactions humaines. La narration est renforcée par l’onirisme du récit. Le premier tiers du récit consiste à décrire l’étrange lieu dans lequel évolue Piranèse. Il s’agit d’une série de halls peuplée de statues variées. Minotaures, enfants, jardiniers… Autant d’éléments étranges qui imitent la vie. Un lieu dangereux aussi, car il y a régulièrement des inondations. La preuve, les seuls compagnons du personnage principal sont quelques squelettes anciens. Qui étaient ces gens ? Pourquoi étaient-ils dans ce lieu vide de vie ? Les mystères sont nombreux, à commencer par ce qu’est La Maison exactement. Mais lorsque de nouvelles personnes font leur apparition dans les halls, Piranèse remet en question son existence. Susanna Clarke a construit un labyrinthe littéraire au sein d’un labyrinthe physique. Le centre du récit met en scène l’emprise mentale et intellectuelle qu’ont certaines personnes sur d’autres. Le roman décrit ces phénomènes avec une certaine acuité. Piranèse était un graveur italien dessinant des prisons imaginaires, ce qui donne un indice clair sur certains dénouements du récit, certaines prisons sont littérales, d’autres mentales, et parfois on se laisse emprisonner volontairement, parfois son se laisse piéger malgré soi, mais nous ne sommes plus jamais les mêmes après coup. Récit intelligent et plein de poésie, j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Le roman nous plonge dans un récit à la première personne onirique. Piranèse, notre narrateur, écrit un journal dans lequel il note toutes ses découvertes dans des halls infinis, peuplés d’eau et de statues étranges. Mais le roman va plus loin en révélant une histoire d’ésotérisme et d’emprise, le tout dans une narration originale qui permet de nous immerger totalement dans cette ambiance envoûtante.J’avais beaucoup aimé le premier roman de Susanna Clarke, Jonathan Strange et Mr Norrell. Je me suis procurée Piranèse dès sa sortie en VO, d’autant plus que le résumé est très intrigant. J’apprécie les récits étranges à la construction originale, et c’est vraiment le cas avec ce roman. Susanna Clarke met en scène un narrateur nommé Piranèse. Explorateur d’un monde étrange qui semble uniquement peuplé de statues, il rédige un journal dans lequel il note ses découvertes. Il écrit également ses pensées, ses aventures, son respect profond pour ce qu’il nomme la Maison. Nous sommes pleinement immergés dans sa perception, nous lecteurs, et tentons de comprendre l’univers dans lequel il évolue. C’est un procédé très ludique, car certains indices qu’il ne comprend pas, nous avons la clé en tant que lecteurs. Mais l’intelligence de la narration donne l’impression de jouer à une chasse au trésor, car Piranèse et l’autre personne qui errent dans la Maison cherchent la connaissance, une sorte de Pouvoir Suprême. Tous les indices que nous avons viennent d’écrits. Ceux de Piranèse bien sûr, qui découvre que certains de ses journaux sont plus anciens que ce qu’il pensait. Ces extraits permettent d’avoir des informations sur les halls infinis et leurs...
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  • EmmaMaub 18/03/2024
    Suivant les avis très positifs et unanimes, je me suis (enfin) attaquée à Piranèse et j’ai absolument adoré. L’ambiance m’a rappelé celle de La Mer sans étoiles, qui est un de mes livres préférés de tous les temps. Complètement confuse au début de l’histoire, j’ai lâché un « OH » audible quand les pièces du puzzle ont commencé à se mettre petit à petit en place. J’ai adoré l’aspect manipulateur et la recherche maladive du savoir qui transparaît avec les personnages du Prophète et de l’Autre (je n’en dis pas trop pour éviter les spoils malencontreux). C’est un texte magnifique, qui met parfaitement en place le réalisme magique d’un Palais inondé. Piranèse est un personnage intrigant. J’ai adoré suivre ses entrées dans son journal, ses incompréhensions, ses pérégrinations. L’Enfant chéri du Palais est tantôt naïf, tantôt perdu, mais toujours attachant. La narration est hypnotique, l’intrigue, parfaitement menée. Tantôt enquête policière, tantôt fantasy onirique, le mélange est parfaitement équilibré. L’inspiration prise du côté du travail du graveur, Piranesi, est parfaitement utilisée et permet une visualisation plus parfaite du Palais. Voilà une lecture agréable, douce et réconfortante, (même si elle traite en réalité de manipulations et de dépression nerveuse à mes yeux) et je recommande donc ce livre à tout le monde ! Il est court, la lecture est rapide, mais elle ne vous laissera que de bons souvenirs. Suivant les avis très positifs et unanimes, je me suis (enfin) attaquée à Piranèse et j’ai absolument adoré. L’ambiance m’a rappelé celle de La Mer sans étoiles, qui est un de mes livres préférés de tous les temps. Complètement confuse au début de l’histoire, j’ai lâché un « OH » audible quand les pièces du puzzle ont commencé à se mettre petit à petit en place. J’ai adoré l’aspect manipulateur et la recherche maladive du savoir qui transparaît avec les personnages du Prophète et de l’Autre (je n’en dis pas trop pour éviter les spoils malencontreux). C’est un texte magnifique, qui met parfaitement en place le réalisme magique d’un Palais inondé. Piranèse est un personnage intrigant. J’ai adoré suivre ses entrées dans son journal, ses incompréhensions, ses pérégrinations. L’Enfant chéri du Palais est tantôt naïf, tantôt perdu, mais toujours attachant. La narration est hypnotique, l’intrigue, parfaitement menée. Tantôt enquête policière, tantôt fantasy onirique, le mélange est parfaitement équilibré. L’inspiration prise du côté du travail du graveur, Piranesi, est parfaitement utilisée et permet une visualisation plus parfaite du Palais. Voilà une lecture agréable, douce et réconfortante, (même si elle traite en réalité de manipulations et de dépression nerveuse à mes yeux) et je recommande donc...
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