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Quand j'étais Superman
Date de parution : 01/09/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

Quand j'étais Superman

Date de parution : 01/09/2011

Splendeurs et misères d'un rugbyman.
Sur le sport de haut niveau, un témoignage comme on en n'en a rarement lu.

Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un brun mal rasé de 1,86 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le...

Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un brun mal rasé de 1,86 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. À vendre ses maillots du Stade Français ou de l’équipe de France,...

Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un brun mal rasé de 1,86 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. À vendre ses maillots du Stade Français ou de l’équipe de France, ses survêtements, ses chaussures de marque... Raphaël Poulain, ex-rugbyman depuis deux ans, est au RSA ; quelques mois plus tôt il a failli glisser dans la clochardisation.

Printemps 1999 : un « cheval fou » de 19 ans, qui a appris le peu qu’il sait du rugby en Picardie (pas vraiment la région centrale de ce sport…), impose son physique et sa fougue dans les compétitions de jeunes. De son propre aveu, il ne sait ni plaquer ni faire une passe, mais peu importe pour Bernard Laporte, entraîneur du Stade Français et futur entraîneur du XV de France, à qui son physique hors norme plaît. Le voici du jour au lendemain dans le club phare de la capitale, avec un salaire confortable, un studio, un cabriolet, table ouverte dans les bars branchés de Paris.

En quelques mois, Raphaël devient un espoir du rugby français, on le surnomme le « Lomu blanc », en référence au célèbre ailier All Black dont le physique effrayait ses adversaires. Il joue, il gagne, il s’amuse…

D’étape en étape, il raconte sa carrière sans faux semblants : les émotions partagées du vestiaire et du terrain, les grands moments sportifs, les blessures à répétition et les galères, les potes, les fameuses « troisièmes mi-temps », les entraîneurs qui t’aiment… et ceux qui te saquent. Il raconte avec un humour dévastateur ses (nombreuses) bêtises, et porte un regard tendre mais sans concession sur un monde qui est passé en quelques années du « rugby de village » au sport-business, avec ses sponsors et ses déferlantes médiatiques.

Il raconte également comment, dans une étonnante reconversion, on le retrouve sur les planches avec Isabelle Adjani. Aujourd’hui, sans amertume mais sans illusion, il se souvient du petit enfant qui rêvait d'être Superman et se voyait indestructible. Il a payé avec son corps et son cœur pour découvrir qu’il ne l’était pas… Avec son livre il ne se contente pas de se livrer ; il évoque la beauté du sport et sa solitude, son ivresse et ses dangers. C’est un livre qu’on aura envie d’offrir ou de faire lire à tous ceux qui rêvent de devenir Chabal ou Zidane… et à leurs parents.

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EAN : 9782221126875
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221126875
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 252
Format : 135 x 215 mm

Ils en parlent

"Il y a de la richesse, de la profondeur, et une forte dose d'humanité en souffrance, dans ce livre-là"

Philippe Broussard / L'Express

"C'est surtout un texte profond et troublant sur sa déprime, sa reconstruction et les dérives du rugby pro. Une vraie bonne autobiographie de sportif."

Alexandre Bardot / L'équipe Mag

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Elahbulle 27/11/2011
    Et si Superman existait vraiment et qu’en plus de cela c’est un être humain à part entière ? Durant des années on nous a fait croire ça : « Juste avant l’explosion de la planète Krypton, Jor-El décide de sauver son fils en l’envoyant sur Terre. Le nourrisson est recueilli par le couple Kent qui décide de l’élever comme leur propre fils. L’enfant se met à développer des pouvoirs hors du commun. Une fois adulte, Clark Kent, reporter au Daily Planet, souhaite mener une vie normale. Il ne renie pas pour autant ses capacités à sauver le monde et devient alors Superman : Super-héros volant au secours de la veuve et de l’orphelin, attisant la jalousie de Lex Luthor et l’intérêt de sa collègue Loïs Lane. » Mais la vérité est que Superman est né en août 1980 dans un village de Picardie, son nom de couverture c’est Raphaël Poulain et pour se fondre dans la masse il a fait du rugby son métier et sa kryptonite à lui c’est le ballon ovale. Bien plus vicieuse que dans l’imaginaire des scénaristes, point de couleur qui guide sur son effet. Tantôt elle est sa force, tantôt elle le brise. Cette vision du super-héro, je la préfère, elle est plus humaine, plus parlante. Si vous voulez approfondir cette « théorie », il vous faut lire « Quand j’étais Superman » de Raphaël Poulain, paru aux éditions Robert Laffont. Le rugby comme j’ai pu en parler dans de précédents articles (sur mon blog) je l’aime certainement plus que je ne peux l’imaginer, mais comme dans tout « amour » il y a du moins rose, parfois même de la haine, du dégoût et du rejet. Ce coté « noir » on le retrouve dans les mots de Raphaël. Ce livre, ou plutôt ce morceau de vie, résume la dualité de ce sport, mais aussi celle de l’être humain. La passion c’est la fusion des extrêmes. Se consumer de l’intérieur. Alors bien sur que je ne suis pas objective, parce que Raphaël sans le connaître personnellement je l’aime, ce mec il est entier, il a touché le fond mais s’est relevé, comme le roc que j’ai vu sur les terrains revenir de blessures, faire fermer leur gueule à ceux qui parlaient de son physique « hors norme » pour son poste à grands coups hargne. Raphaël c’est une époque révolue, celle où les mecs s’explosaient le physique et le mental rien que pour être sur le terrain. Juste pour montrer qu’ils avaient leur place parmi les « grands » ou plutôt qu’ils étaient des « grands », ceux du maillot bleu et son petit coq. Celui qui n’était qu’un petit mec au slip de Superman c’est le symbole d’un rugby qui rêvait, d’un Stade Français qui défonçait les portes. Ce livre m’a fait rire, pleurer, hurler… comme cette équipe que j’aimais et qui à présent m’horripile parce qu’elle s’est perdue. Une lecture conseillée à tous. Pour les amoureux du rugby, ils le verront différemment. Et si ce sport ne vous parle pas, lisez-le l’humain vous expliquera bien des choses.Et si Superman existait vraiment et qu’en plus de cela c’est un être humain à part entière ? Durant des années on nous a fait croire ça : « Juste avant l’explosion de la planète Krypton, Jor-El décide de sauver son fils en l’envoyant sur Terre. Le nourrisson est recueilli par le couple Kent qui décide de l’élever comme leur propre fils. L’enfant se met à développer des pouvoirs hors du commun. Une fois adulte, Clark Kent, reporter au Daily Planet, souhaite mener une vie normale. Il ne renie pas pour autant ses capacités à sauver le monde et devient alors Superman : Super-héros volant au secours de la veuve et de l’orphelin, attisant la jalousie de Lex Luthor et l’intérêt de sa collègue Loïs Lane. » Mais la vérité est que Superman est né en août 1980 dans un village de Picardie, son nom de couverture c’est Raphaël Poulain et pour se fondre dans la masse il a fait du rugby son métier et sa kryptonite à lui c’est le ballon ovale. Bien plus vicieuse que dans l’imaginaire des scénaristes, point de couleur qui guide sur son effet. Tantôt elle est sa force, tantôt elle le brise. Cette vision du super-héro, je la...
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