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Rachilde, homme de lettres - prix du grand roman de Mennecy 2023
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Écriture

Rachilde, homme de lettres - prix du grand roman de Mennecy 2023

Date de parution : 18/08/2022
Confrontée à la censure d’une société misogyne
1884. Vent de scandale sur Paris. Une romancière de vingt-quatre ans donne à lire une œuvre sulfureuse, toute de cruauté et de perversion, fondée sur la confusion des genres.
Cette jeune...
1884. Vent de scandale sur Paris. Une romancière de vingt-quatre ans donne à lire une œuvre sulfureuse, toute de cruauté et de perversion, fondée sur la confusion des genres.
Cette jeune femme, c’est Rachilde, une vierge provinciale débarquée de son Périgord sur le conseil de Victor Hugo. Elle traîne avec elle...
1884. Vent de scandale sur Paris. Une romancière de vingt-quatre ans donne à lire une œuvre sulfureuse, toute de cruauté et de perversion, fondée sur la confusion des genres.
Cette jeune femme, c’est Rachilde, une vierge provinciale débarquée de son Périgord sur le conseil de Victor Hugo. Elle traîne avec elle une mère folle et le souvenir d’un père militaire qui lui reprochait de ne pas être un garçon. Autour d’elle, ses amis : Sarah Bernhardt, Paul Verlaine, Jean Lorrain, Catulle Mendès, toute la bohème fin-de-siècle qui la proclame « reine des décadents ».
Confrontée néanmoins à la censure d’une société misogyne, elle portera costume, coupera ses cheveux et se fera appeler « homme de lettres ».
De l’atmosphère superstitieuse et sombre de la campagne périgourdine à l’univers enfumé et pittoresque du Paris artistique de la fin du XIXe siècle, ce roman fait revivre l’une des grandes figures littéraires de la Belle Époque.

« Eblouissant. (…) Incroyable.  Le livre qu’il faut lire » (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires)
«  Vous êtes pris dès les premières pages » « Une puissance dans l’écriture » (Gérard Collard, Les coups de coeur des libraires)
« Des scènes formidables. Un de mes coups de coeur » (Valérie Expert, Les coups de coeur des libraires)
 
« La Françoise Sagan de la fin du XIXème siècle » (Frédéric Taddéï, Europe 1)
 
« C’est à la fois un roman d’initiation, la saga d’une effrontée, le tableau d’une époque assez peu tendre pour les femmes et un galerie de portraits » (Bernard Quiriny, L’Opinion)
 
« Ce roman est un enchantement, tant dans son écriture fluide et ciselée que dans son art à mettre en scène un personnage de légende oublié » (Jessica Nelson, Point de Vue)
 
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EAN : 9782359053654
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782359053654
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

Bel hommage à l’adolescence, à l’écriture, à la femme 
Graziella Wierzba / Librairie L'Eclectique

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • tristantristan 15/12/2022
    Belle trouvaille que ce livre chiné au vide-bibliothèque de Babelio. L'auteur réussit parfaitement à nous faire revivre par ses mots, son vocabulaire et les faits qu'elle rapporte, la fin du XIXème siècle et les cercles littéraires de ce temps-là. Alfred Valette, fondateur de la maison d'édition Mercure de France, créera cette maison pour sa femme, Rachilde.
  • lolo60 28/10/2022
    L'existence de cette femme est assez fascinante. On la découvre dans l'enfance au sein de sa famille et très vite on sent que cette fille est particulière. Elle aime par dessus tout les livres et surtout ceux d'Emile Zola qu'elle aura la chance de rencontrer. Ecrire est une envie qui ne la quitte pas mais c'est un rêve difficile à réaliser quand on est une femme dans les années 1880. Pourtant elle ne va jamais démeriter et grace à son talent elle va rencontrer de grands noms de l'époque (Sarah Bernhardt, Paul Verlaine, Catulle Mendès, Oscar Wilde...)tout en prenant l'apparence d'une homme. Nous allons la suivre dans sa vie parisienne et découvrir sa vie d'auteure notamment avec la parution de son roman "Monsieur Vénus" qui lui valut la réputation de femme sulfureuse. La lecture de ce livre passionnant m'a permis de découvrir une femme très large d'esprit et à l'avance sur beaucoup de ses idées. Elle a écrit une soixantaine de livres et grace à la rencontre avec de nombreuses personnalités elle aura eu une vie conforme à ses attentes et à ses désirs. Le livre ne couvre qu'une période de sa vie et ce fut vraiment pour moi une belle découverte. Ne vous fiez pas à la couverture que je trouve assez triste.L'existence de cette femme est assez fascinante. On la découvre dans l'enfance au sein de sa famille et très vite on sent que cette fille est particulière. Elle aime par dessus tout les livres et surtout ceux d'Emile Zola qu'elle aura la chance de rencontrer. Ecrire est une envie qui ne la quitte pas mais c'est un rêve difficile à réaliser quand on est une femme dans les années 1880. Pourtant elle ne va jamais démeriter et grace à son talent elle va rencontrer de grands noms de l'époque (Sarah Bernhardt, Paul Verlaine, Catulle Mendès, Oscar Wilde...)tout en prenant l'apparence d'une homme. Nous allons la suivre dans sa vie parisienne et découvrir sa vie d'auteure notamment avec la parution de son roman "Monsieur Vénus" qui lui valut la réputation de femme sulfureuse. La lecture de ce livre passionnant m'a permis de découvrir une femme très large d'esprit et à l'avance sur beaucoup de ses idées. Elle a écrit une soixantaine de livres et grace à la rencontre avec de nombreuses personnalités elle aura eu une vie conforme à ses attentes et à ses désirs. Le livre ne couvre qu'une période de sa vie et ce fut vraiment pour moi une belle...
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  • Lune 11/07/2022
    Cécile Chabaud signe ici son premier roman. Elle a choisi, par le biais de la biographie romancée, de nous raconter quelques moments fondateurs de la vie et de la carrière de Marguerite Eymery. Connue sous le nom de « Rachilde », nous découvrons les chemins empruntés par cette jeune femme qui se déclarait androgyne et anti-féministe comme l’entendaient certaines femmes de l’époque. Une enfance plus que perturbée entre un père qui rêvait d’un fils et une mère qui terminera folle, un grand-père adepte du spirite Allan Kardec, des visions et la lecture de Sade, l’admiration pour Hugo, tout cela allait forger une personnalité particulière en recherche d’elle-même. La montée à Paris, l’amitié de Jean Lorrain, les rencontres d’artistes, de journalistes, les amours platoniques voire destructrices (Catulle-Mendès), la relation passionnelle dans l’amitié avec Maurice Barrès puis la rencontre avec Alfred Vallette et l’éclosion de la femme. Rachilde existera dans la place qu’elle occupera plus tard au Mercure de France (revue puis maison d’éditions refondées par Alfred Valette). Tout un monde de la fin du XIXè défile, les salons, les excès, les cafés où se reunissent hydropathes et décadents, la difficulté d’être femme dans le monde littéraire, etc… Jugements, interdictions entroureront la publication du livre le plus connu de Rachilde : « Monsieur Vénus ». Il est scandaleux pour l’époque de traiter d’un tel sujet où les valeurs masculines et féminines sont interverties. Une envie de domination par l’écriture la malmène jusqu’à la jalousie. Les propos tenus sur Zola ne la grandissent pas. Une femme tourmentée, une auteure oubliée comme elle le pressent dans cette irréelle lettre à Colette. Tout à fait personnel, je n’aime pas la comparaison entre les deux femmes. D’ailleurs en 1930, il y aura brouille entre les deux, Rachilde défendant Willy, ce qui choquera Colette avant une réconciliation distante. (Cfr biographie de Colette par Claude Pichois). Biographie romancée et cet adjectif est important. Ce livre écrit dans un style clair, aéré, permet de découvrir une personnalité oubliée, de parcourir une époque. À chacun de faire quelques recherches pour en savoir plus sur Rachilde et les autres noms cités, tout n’est pas aussi limpide que dans ce livre. Merci à Babelio et aux Éditions Écriture pour cette lecture. Cécile Chabaud signe ici son premier roman. Elle a choisi, par le biais de la biographie romancée, de nous raconter quelques moments fondateurs de la vie et de la carrière de Marguerite Eymery. Connue sous le nom de « Rachilde », nous découvrons les chemins empruntés par cette jeune femme qui se déclarait androgyne et anti-féministe comme l’entendaient certaines femmes de l’époque. Une enfance plus que perturbée entre un père qui rêvait d’un fils et une mère qui terminera folle, un grand-père adepte du spirite Allan Kardec, des visions et la lecture de Sade, l’admiration pour Hugo, tout cela allait forger une personnalité particulière en recherche d’elle-même. La montée à Paris, l’amitié de Jean Lorrain, les rencontres d’artistes, de journalistes, les amours platoniques voire destructrices (Catulle-Mendès), la relation passionnelle dans l’amitié avec Maurice Barrès puis la rencontre avec Alfred Vallette et l’éclosion de la femme. Rachilde existera dans la place qu’elle occupera plus tard au Mercure de France (revue puis maison d’éditions refondées par Alfred Valette). Tout un monde de la fin du XIXè défile, les salons, les excès, les cafés où se reunissent hydropathes et décadents, la difficulté d’être femme dans le monde littéraire, etc… Jugements, interdictions entroureront la publication du livre le plus connu de Rachilde...
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  • Marpesse 11/07/2022
    Marguerite Eymery vit à la campagne, dans le Périgord, entre une mère très centrée sur elle-même et un père absent à cause de la guerre. À la maison, on fait tourner les tables : Urbain, le grand-père de Marguerite, s'intéresse beaucoup au spirite Allan Kardec. En compagnie de sa femme, de sa fille et de sa petite-fille, il interroge les esprits. Marguerite est solitaire et se sent prisonnière de sa condition de femme, d'autant plus le jour où son père, de retour, lui annonce qu'elle va se marier. Terrifiée par cette idée, Marguerite se réfugie au bord d'une mare à grenouilles : subit-elle un viol, l'imagine-t-elle? Son esprit se perd... et, lors de la première chasse au loup où elle accompagne son père, elle assiste à la crucifixion de la bête, dans laquelle elle voit son reflet. Elle la décloue de l'arbre : c'est décidé, elle restera libre. Nourrie des livres de Sade et de Victor Hugo, elle écrit des choses étranges, qui ne correspondent ni à son sexe ni à son âge, jusqu'au jour où sa mère, déçue par son mariage (le père le trompe et la bat), part avec elle à Paris, car c'est là-bas que les choses se passent. Mais ce n'est pas Marguerite qui monte à la capitale : c'est Rachilde, ce jeune homme du XVIème siècle qui habite son corps et lui donne son nom. Lors d'une cérémonie, comme une défloration publique, sa lourde natte est coupée par un prince russe : Rachilde ne veut pas être une femme. Premières rencontres avec les Hydropathes... Rachilde se lie d'une amitié très forte avec Jean Lorrain. Elle veut être publiée ! Son roman, Monsieur de la Nouveauté, trop scandaleux, est censuré. Dans Rachilde, homme de lettres, Cécile Chabaud écrit le roman des premières années de Rachilde : on la voit chercher et trouver sa place à Paris, et l'on s'étonne que cette femme, qui renvoie une impression de force de caractère, soit la plus chaste de toutes. Ses écrits tempétueux contrastent avec sa vie de presque recluse et de vierge. (...) L'ouvrage se termine par une lettre d'admiration à une autre "homme de lettres" de son temps, Colette, lettre où Rachilde se rend compte et confesse qu'elle n'a et n'aura pas la postérité littéraire qu'elle espérait. Et pourtant, selon Maurice Barrès avec qui elle a eu une relation d'amour platonique, n'était-elle pas Mademoiselle Baudelaire?Marguerite Eymery vit à la campagne, dans le Périgord, entre une mère très centrée sur elle-même et un père absent à cause de la guerre. À la maison, on fait tourner les tables : Urbain, le grand-père de Marguerite, s'intéresse beaucoup au spirite Allan Kardec. En compagnie de sa femme, de sa fille et de sa petite-fille, il interroge les esprits. Marguerite est solitaire et se sent prisonnière de sa condition de femme, d'autant plus le jour où son père, de retour, lui annonce qu'elle va se marier. Terrifiée par cette idée, Marguerite se réfugie au bord d'une mare à grenouilles : subit-elle un viol, l'imagine-t-elle? Son esprit se perd... et, lors de la première chasse au loup où elle accompagne son père, elle assiste à la crucifixion de la bête, dans laquelle elle voit son reflet. Elle la décloue de l'arbre : c'est décidé, elle restera libre. Nourrie des livres de Sade et de Victor Hugo, elle écrit des choses étranges, qui ne correspondent ni à son sexe ni à son âge, jusqu'au jour où sa mère, déçue par son mariage (le père le trompe et la bat), part avec elle à Paris, car c'est là-bas que les choses se passent....
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