Revivre : Le livre de Lorie Pester

Quand j’ai su que Lorie sortait un nouveau livre et que celui-ci parlait de son parcours et de son combat contre l’endométriose, j’ai tout de suite voulu le lire. Tout d’abord, je dois l’avouer, parce que Lorie a été mon idole pendant toute mon adolescence, et après toutes ces années, je continue à suivre ce qu’elle fait. Cela me rappelle tellement de bons moments. Il m’arrive encore d’écouter ses albums ! L’écriture de cette chronique se fait d’ailleurs au rythme de ses musiques (instant nostalgie #128584;). Après cette petite aparté dans le passé, voici mon avis sur ce livre #128556; En lisant ce livre, je voulais comprendre encore davantage le parcours que les femmes atteintes d’endométriose. Ayant travaillée aux urgences gynécologiques, je peux vous dire que nombreuses sont les femmes qui souffrent de ces crises de douleur d’endométriose. Il y en a plus qu’on pourrait le penser. Je trouvé qu’il est important de lire et de s’informer sur le sujet afin de mieux les comprendre et surtout de pouvoir les aider au mieux, notamment en étant à leur écoute. On se rend très vite compte que les médecins ne sont pas assez formés à cette pathologie rendant le quotidien de ces femmes terriblement difficile. A travers les premiers chapitres de son livre, Lorie met en lumière un premier point extrêmement important selon moi : nous apprend-t-on réellement à connaître notre corps ? Si on ne s’y intéresse pas, je pense que beaucoup de femmes se retrouvent dans l’ignorance de leur propre corps et donc finissent démunies face à certains problèmes ou à certaines interrogations. J’ai d’ailleurs pu le constater en travaillant : les femmes connaissent pas ou mal leur corps parce que personne ne leur explique clairement. Les troubles, douleurs et autres joyeusetés liés aux menstruations sont sans cesse normalisés. Et Lorie le dit si bien : combien de jeunes filles n’ont pas été prises au sérieux devant des douleurs de règles handicapantes ? Et combien de temps cela va-t-il encore durer ? Ce livre est nécessaire pour toutes ces femmes qui se sentent seules face à cette pathologie. Ce n’est pas normal d’avoir mal et il est normal de chercher à comprendre ce qu’il se passe.