Rien nous appartient

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Lilly2703 03/04/2024

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  Découvert un peu "par hasard" ce petit roman m'a propulsé au cœur de la détresse adolescente, celle de Malik 19 ans qui aimerait s'échapper de sa condition de gars des cités mais parfois la vie est dure avec ceux qui luttent... Alors Malik va fabriquer des bombes, et vous raconter son histoire pour vous livrer SA vérité, pas celle des journaux. Malik est terriblement attachant, son histoire est poignante pleine d'espoirs. C'est sombre c'est noir mais l'écriture de Guillaume Gueraud est empreinte de beaucoup de poésie et d'humanité. J'ai aimé passé ce moment avec Malik, sa bande de potes, sa familles, ses rêves, marcher dans la montagne, rire avec ses potes, aimer Fatima. Un joli roman rempli de tendresse malgré la dureté des mots.
• IrisLamarr 30/03/2024

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  #x1fae7 OK, page 11, et déjà une réflexion qui résonne en moi sur la langue, et le fais de pas se sentir "vraiment" arabe parce qu'on ne la parle pas /comprends pas. Et encore, avec l'arabe on peut toujours essayer de l'apprendre avec internet, mais c'est pas possible pour toutes les langues malheureusement #x1fae7 j'ai vraiment besoin de plus de livre comme ça. De rage. De colère. De violence. Je peux pas l'exprimer dans ma vie, alors j'ai besoin de lire les histoires des gens qui hurlent à ma place, parce que moi je peux pas, et ça m'étouffe complètement, mais quand je lis ce que je ressens, écrit par quelqu'un d'autre, ça m'aide à ne pas me noyer dans la rage que je ressens #x1fae7 Comme prévu, le livre m'a mis une claque, j'ai pleuré, et je me suis beaucoup reconnu dedans. Bien sûr, ce qu'il fait est mal. Ou pas ? Vu qu'on a absolument aucune idée de ce qu'il va faire, si c'est dans un endroit désert à mes yeux c'est pas bien mais c'est pas grave non plus ? Ce qu'on suppose qu'il va faire est mal, et peut être que j'ai loupé un truc; un indice, mais ça risque pas d'être une bonne chose. Mais la colère je la comprends, et ce qu'on voit dans le livre c'est surtout qu'il a pas eu énormément de choix, bien sur il était pas obligé de faire ce qu'il va faire, mais c'était soit céder à l'horreur par dégoût et rage, soit pourrir sur place et attendre la mort avec l'ennui#x1fae7 OK, page 11, et déjà une réflexion qui résonne en moi sur la langue, et le fais de pas se sentir "vraiment" arabe parce qu'on ne la parle pas /comprends pas. Et encore, avec l'arabe on peut toujours essayer de l'apprendre avec internet, mais c'est pas possible pour toutes les langues malheureusement #x1fae7 j'ai vraiment besoin de plus de livre comme ça. De rage. De colère. De violence. Je peux pas l'exprimer dans ma vie, alors j'ai besoin de lire les histoires des gens qui hurlent à ma place, parce que moi je peux pas, et ça m'étouffe complètement, mais quand je lis ce que je ressens, écrit par quelqu'un d'autre, ça m'aide à ne pas me noyer dans la rage que je ressens #x1fae7 Comme prévu, le livre m'a mis une claque, j'ai pleuré, et je me suis beaucoup reconnu dedans. Bien sûr, ce qu'il fait est mal. Ou pas ? Vu qu'on a absolument aucune idée de ce qu'il va faire, si c'est dans un endroit désert à mes yeux c'est pas bien mais c'est pas grave non plus ? Ce qu'on suppose qu'il va faire est mal, et peut être que j'ai loupé un truc; un indice,...

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• Chrisbookine 29/08/2023

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  Ma lecture coup de gueule de Rien nous appartient de Guillaume Guéraud chez @pocket_jeunesse . Un roman social qui vaut le détour pour son personnage principal Malik jeune délinquant dont on suit l'errance et la réflexion. "Jusqu'ici tout va bien" ou le destin mal tracé d'un jeune enfer-ré dans une société qui le pousse vers des décisions couperets sans retour possible. Ce monologue nous présente un jeune paumé et qui veut survivre. L'émotion est au rendez-vous, seul bémol la fin ouverte qui me laisse frustrée.
• Desmotspourtoujours 16/02/2023

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  Lettre intime. Lettre à cœur ouvert. Lettre violente d’une réalité souvent biaisée. Il est préférable de la fuir, de fermer les yeux. Pourtant Malik a tout pour atteindre la vie qu’il souhaite. La cité pourrait être juste ses racines, son passé. Cependant son emprise va au-delà d’une simple pichenette. Il est parfois impossible de l’envoyer au diable. Lettre criante de crainte et de désespoir. Lettre frappante. Lettre flippante. Découvrir la vie de Malik est déstabilisante. Rentrer dans son intimité davantage. La fatalité surement. L’immobilisme non. L’envie d’aller vers le meilleur omniprésent. Pourtant le constat est là : tout bouffe tout. Guillaume Guéraud s’attaque à un sujet délicat : l’adolescence dans une cité. Il décortique finement une infime partie de toutes les possibilités. De votre peine il n’en veut pas. Il veut vous percuter, vous faire poser les bonnes questions, vous titiller dans votre modèle sociétal bien paramétrer, vous faire réagir. Ouvrir le débat sur un sujet houleux. Avons-nous notre part de responsabilité dans la stigmatisation ? RIEN NOUS APPARTIENT est dérangeant dans sa magnifique bonté. Explosif, c’est le cas de le dire. Un roman sociétal culotté qui nous invite à naviguer dans les méandres d’une jeunesse qui n’a, peut-être, pas le choix et que leurs choix peuvent porter, peut-être, vers l’inévitable. J’aurais aimé être cette main tendue dans cette histoire, mais elle n’a aucune place ici. Quelle lecture déstabilisante !Lettre intime. Lettre à cœur ouvert. Lettre violente d’une réalité souvent biaisée. Il est préférable de la fuir, de fermer les yeux. Pourtant Malik a tout pour atteindre la vie qu’il souhaite. La cité pourrait être juste ses racines, son passé. Cependant son emprise va au-delà d’une simple pichenette. Il est parfois impossible de l’envoyer au diable. Lettre criante de crainte et de désespoir. Lettre frappante. Lettre flippante. Découvrir la vie de Malik est déstabilisante. Rentrer dans son intimité davantage. La fatalité surement. L’immobilisme non. L’envie d’aller vers le meilleur omniprésent. Pourtant le constat est là : tout bouffe tout. Guillaume Guéraud s’attaque à un sujet délicat : l’adolescence dans une cité. Il décortique finement une infime partie de toutes les possibilités. De votre peine il n’en veut pas. Il veut vous percuter, vous faire poser les bonnes questions, vous titiller dans votre modèle sociétal bien paramétrer, vous faire réagir. Ouvrir le débat sur un sujet houleux. Avons-nous notre part de responsabilité dans la stigmatisation ? RIEN NOUS APPARTIENT est dérangeant dans sa magnifique bonté. Explosif, c’est le cas de le dire. Un roman sociétal culotté qui nous invite à naviguer dans les méandres d’une jeunesse qui n’a, peut-être, pas...

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• ladythat 03/11/2022

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  On ne sait pas vraiment quand cela a commencé. Peut-être quand sa mère les a quitté son père et lui, peut-être pour tromper l’ennui des journées d’été solitaires dans la cité… Ce qui est certain c’est que Malik ne s’est pas radicalisé en Syrie, ni même en prison puisqu’il n’est pas même musulman. C’est un point sur lequel il insiste, car il ne faudrait pas croire qu’il compte faire exploser la bombe qu’il a fabriqué pour une idéologie religieuse en laquelle il ne croit pas. Rien nous appartient est le récit que nous fait Malik de son existence chaotique dans un monde qui ne lui ressemble pas, un monde inégalitaire dans lequel il ne trouve pas sa place. Intelligent, il est bon élève et a la chance de pouvoir envisager des études, contrairement à ses amis. Mais a-t-il vraiment envie d’étudier ? Epris de liberté et de grands espaces, il rêve de nature et de chien, à l’image des héros de Jack London et de son roman préféré L’appel de la forêt. Quand enfin il pense avoir trouvé son chemin, le monde se met en pause ; comme un fait exprès, la pandémie du coronavirus vient l’enfermer et restreindre ses libertés, un peu plus, achevant ses rêves et ses espoirs dans monde plus juste. Guillaume Guéraud signe un titre percutant écrit dans un langage de la cité assez cru qui donne vie à un personnage déterminé mais surtout blessé par la vie. Son héros bouillonne d’une colère emprunte de révolte sociale forte et d’un désir puissant de gommer les inégalités qui sévissent dans nos sociétés modernes. Parfois décousu, le discours de Malik nous raconte sa famille, ses amis, son amour, ses larcins, avec la sincérité d’un être au bord du gouffre qui sait qu’il va commettre un acte irréversible. Rien nous appartient est une critique de notre société qui laisse de trop nombreuses personnes sur la touche. Pourtant, l’auteur met en place des personnes prêtes à tout pour aider les jeunes à se réintégrer. Cela soulève la question de l’accompagnement et de la prise en charge des personnes en situations d’échec ou de fracture sociale. Prenant la forme d’un testament, le texte se veut être l’histoire d’un adolescent ordinaire que ses origines stigmatisent et pourraient enfermer dans un rôle qui n’est pas le sien. Victimeest la victime de la société et de ses règles, Malik est aussi victime de ses propres choix car, même s’il est désintéressé et ne veut que changer le monde en faisant bouger les choses, il ne le fait pas toujours de la meilleur façon. Un roman coup de poing à découvrir.On ne sait pas vraiment quand cela a commencé. Peut-être quand sa mère les a quitté son père et lui, peut-être pour tromper l’ennui des journées d’été solitaires dans la cité… Ce qui est certain c’est que Malik ne s’est pas radicalisé en Syrie, ni même en prison puisqu’il n’est pas même musulman. C’est un point sur lequel il insiste, car il ne faudrait pas croire qu’il compte faire exploser la bombe qu’il a fabriqué pour une idéologie religieuse en laquelle il ne croit pas. Rien nous appartient est le récit que nous fait Malik de son existence chaotique dans un monde qui ne lui ressemble pas, un monde inégalitaire dans lequel il ne trouve pas sa place. Intelligent, il est bon élève et a la chance de pouvoir envisager des études, contrairement à ses amis. Mais a-t-il vraiment envie d’étudier ? Epris de liberté et de grands espaces, il rêve de nature et de chien, à l’image des héros de Jack London et de son roman préféré L’appel de la forêt. Quand enfin il pense avoir trouvé son chemin, le monde se met en pause ; comme un fait exprès, la pandémie du coronavirus vient l’enfermer et restreindre ses libertés,...

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