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Tout ça pour ça
Couacs, déceptions, démissions : enquête au cœur de l'Assemblée nationale
Date de parution : 21/01/2021
Éditeurs :
Plon

Tout ça pour ça

Couacs, déceptions, démissions : enquête au cœur de l'Assemblée nationale

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Date de parution : 21/01/2021
Couacs, déceptions, démissions : enquête au cœur de l'Assemblée nationale.
 
C’est l’histoire d’une promesse non tenue. Celle du renouvellement de la classe politique et de ses vieilles pratiques, à l’heure où la crise de la démocratie représentative est à son... C’est l’histoire d’une promesse non tenue. Celle du renouvellement de la classe politique et de ses vieilles pratiques, à l’heure où la crise de la démocratie représentative est à son paroxysme. On accusait les « anciens » députés d’être déconnectés de la réalité, ne faisant pas toujours preuve d’exemplarité. Qu’en est-il des... C’est l’histoire d’une promesse non tenue. Celle du renouvellement de la classe politique et de ses vieilles pratiques, à l’heure où la crise de la démocratie représentative est à son paroxysme. On accusait les « anciens » députés d’être déconnectés de la réalité, ne faisant pas toujours preuve d’exemplarité. Qu’en est-il des nouveaux, élus en masse en 2017 ? S’ils ont fait leurs premiers pas à l’Assemblée nationale avec les meilleures intentions, ils ont rapidement montré leurs limites en faisant preuve d’amateurisme, de maladresse et de suivisme. Certains d’entre eux ont même commis des erreurs plus ou moins graves.
En seulement trois ans de législature, les parlementaires de la majorité comme de l’opposition ont dû faire face aux crises majeures de l’affaire Benalla, des « gilets jaunes », de la réforme des retraites ou du coronavirus. Des événements qui ont révélé au grand jour leur méconnaissance du rôle de député, et parfois, osons-le, leur incompétence.
Entre erreurs de casting et grand désenchantement, ce livre relate, à travers une année d’enquête et d’entretiens, les ambitions ratées d’un « nouveau monde » qui, malgré les traits rajeunis, ressemble beaucoup à l’ancien, l’expérience en moins. L’échec n’en est que plus cuisant.
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EAN : 9782259282123
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259282123
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Heval 03/02/2022
    "Tout ça pour ça ». Et «ça » n'est ni une surprise, ni un effarement car tout était écrit d'avance. Les institutions de la Vème République, le renforcement du pouvoir exécutif – et plus précisément celui du Président de la République – depuis la mise en place du quinquennat (on remercie Jospin), le fonctionnement de la République en marche, le mode de sélection de ses candidats, l'arrogance d'Emmanuel Macron et sa conception du pouvoir qu'il voulait jupitérienne donc verticale annonçaient, dès le départ, la soumission de l'Assemblée nationale et l'émergence des députés godillots. Emmanuel Macron est un électron libre qui ne doit son élection qu'à ses richissimes bienfaiteurs. Il n'est tenu ni par les partis politiques ni par ses députés qui, eux, lui doivent tout. Il peut donc, dans le cadre de nos institutions démocratiques défaillantes, mépriser l'Assemblée nationale, les députés de la majorité présidentielle et les oppositions. En monarque absolu et assumé, il n'exige que la fidélité de ses « sbires ». Ses députés doivent donc se contenter d'appuyer sur le bouton vert et adopter, sans rechigner, ses projets de loi. Le « macronisme » est ainsi fait : il est un autoritarisme libérale qui ne supporte aucune opposition. Prévisible, je disais. Les désillusions des uns et des autres (surtout des anciens venus du PS) ici racontées m'indiffèrent donc complètement. Pire, elles m'insupportent car enfin il faut être naïf, stupide ou opportuniste pour ne pas avoir compris le « macronisme ». Et ceux qui n'ont pas compris ou pas voulu comprendre ne méritent pas ma considération. Car les « macronistes », pour moi, sont responsables du chaos généralisé. Ils ont, par leur comportement et leur dévouement (faut le faire pour voter contre l'allongement du congé pour les parents endeuillés sous prétexte d'un consigne de la part de l'exécutif), fragilisé l'Assemblée nationale déjà malmenée sous les quinquennats précédents ; porté atteinte à la fonction pourtant sacrée du député (Qui respecterait le député godillot?) et bafoué la noblesse de la politique par leur absence de conscience (la conscience politique s'oppose à un suivisme aveugle). Les « macronistes » ont, par leur bêtise abyssale, porté un coup à l'idéal démocratique. Et ce qui était une bonne idée dans la pensée de gauche (l'entrée de la société civile dans l'Assemblée pour une meilleure représentativité de la population) devient sous l'ère Macron une mauvaise comédie (les députés sont CSP+ et n'ont que peu de conscience politique). Ce livre « enquête » a donc un mérite, celui de montrer le fonctionnement chaotique de l'Assemblée nationale sous la majorité présidentielle fidèle à Emmanuel Macron. Les députés sont des godillots, des playmobiles totalement asservis et soumis au pouvoir exécutif. Mais ne le savait-on pas déjà ? C'est le seul mérite de ce livre qui n'a, sinon, aucune réelle utilité car je le dis et le répète, je m'en tamponne de leurs « désillusions » et leur "sentiment d'échec"."Tout ça pour ça ». Et «ça » n'est ni une surprise, ni un effarement car tout était écrit d'avance. Les institutions de la Vème République, le renforcement du pouvoir exécutif – et plus précisément celui du Président de la République – depuis la mise en place du quinquennat (on remercie Jospin), le fonctionnement de la République en marche, le mode de sélection de ses candidats, l'arrogance d'Emmanuel Macron et sa conception du pouvoir qu'il voulait jupitérienne donc verticale annonçaient, dès le départ, la soumission de l'Assemblée nationale et l'émergence des députés godillots. Emmanuel Macron est un électron libre qui ne doit son élection qu'à ses richissimes bienfaiteurs. Il n'est tenu ni par les partis politiques ni par ses députés qui, eux, lui doivent tout. Il peut donc, dans le cadre de nos institutions démocratiques défaillantes, mépriser l'Assemblée nationale, les députés de la majorité présidentielle et les oppositions. En monarque absolu et assumé, il n'exige que la fidélité de ses « sbires ». Ses députés doivent donc se contenter d'appuyer sur le bouton vert et adopter, sans rechigner, ses projets de loi. Le « macronisme » est ainsi fait : il est un autoritarisme libérale qui ne supporte aucune opposition. Prévisible, je disais. Les désillusions des uns et...
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