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Une mère
Le cri retenu
Collection : Romans
Date de parution : 28/02/2001
Éditeurs :
le cherche midi

Une mère

Le cri retenu

Collection : Romans
Date de parution : 28/02/2001

Pour l'enfant de la campagne qui se croit indésiré, l'affection est rare et rude, à la mesure du mutisme qu'on lui oppose. Les noms déjà presque effacés sur la tombe,...

Pour l'enfant de la campagne qui se croit indésiré, l'affection est rare et rude, à la mesure du mutisme qu'on lui oppose. Les noms déjà presque effacés sur la tombe, l'adulte éprouve le besoin de comprendre. Il explore plus que sa mémoire. Au fil du travail d'écriture, la mère resurgit...

Pour l'enfant de la campagne qui se croit indésiré, l'affection est rare et rude, à la mesure du mutisme qu'on lui oppose. Les noms déjà presque effacés sur la tombe, l'adulte éprouve le besoin de comprendre. Il explore plus que sa mémoire. Au fil du travail d'écriture, la mère resurgit non pas tel un être simple mais humble par force, aux ambitions abattues, malgré tout exemplaire d'honnêteté et de ténacité.

La campagne étend ses bruits, ses senteurs aux aventures de l'enfant sous le regard du père qui a tourné le dos à la ville. Cependant le monde “moderne” déborde d'autant plus vertement que des trous noirs alternent avec les éblouissements. Structuré en six parties qui se répondent, par-delà la ressaisie des existences, le livre interroge, outre le destin, quel sens conférer durablement à la vie.

Dédié à nos mères, ce récit contient l'émotion, un cri et la mise à nu du mystère. “Ce livre aussi terminera sa course, mais peut-être restera-t-il, à travers ces pages, comme un parfum qui s'étiole sans tout à fait mourir malgré la nuit, un peu des gestes, des lèvres, de l'âme de ma mère que j'aurai cette fois tenue entre mes bras, je crois, jusqu'à son dernier souffle.”

P.P.

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EAN : 9782862748450
Façonnage normé : BROCHE
EAN : 9782862748450
Façonnage normé : BROCHE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lectophile 29/03/2019
    « Voici que le fils est revenu à pas de loups, à mots de loups, parler de celle qu’il n’a pas su connaître ni aimer, ni accompagner de son vivant. Celle qu’il avait reniée, aux temps de 68 et des révoltes sans lendemain… Comme si c’était elle qui lui avait enjoint, post mortem, de revenir à elle et la ressusciter entière. Rose, c’est tantôt « elle », et tantôt « toi ». C’est qu’il y a de la distance et de l’intime dans ce texte. Et bien malin qui saurait démêler l’un de l’autre. « Tout me partage encore aujourd’hui » dit le narrateur, et partagé, il le fut, entre la haine et l’amour, cet “hainamour” dont Lacan parle et qui se vit : « Oublie la fosse où le corps n’est plus », lui dit-elle, comme une amante parle à son amant. » La suite de la critique d’Alain Nouvel sur la page Web ci-dessous
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