Vengeance en Prada : Le livre de Lauren Weisberger

Le diable est-il toujours aussi redoutable ? #128520; Dix ans après Le Diable s’habille en Prada, Andy et Emily sont de retour… et autant dire que le drama est au rendez-vous ! Mais est-ce que Vengeance en Prada réussit à raviver la magie du premier opus ? #128204; L’histoire en bref Andy a tourné la page Runway et Miranda Priestly… ou du moins, c’est ce qu’elle croyait. Désormais à la tête d’un magazine de luxe avec Emily, elle semble avoir tout pour être heureuse : une carrière florissante, un mariage en vue… sauf que le passé n’a pas dit son dernier mot. Et quand Miranda revient dans l’équation, tout bascule. #128173; Mon avis : une suite qui divise ! #128096; Le retour du chic et du toxique L’univers du luxe, les rivalités, la pression… tout ce qui faisait le sel du premier roman est toujours là. Les coulisses du monde de la mode restent fascinantes et Lauren Weisberger maîtrise à merveille cet univers de paillettes et de coups bas. #129327; Un rythme inégal Si certaines scènes sont croustillantes (et parfois délicieusement venimeuses #128527;), le roman manque parfois de la tension et de l’ironie qui faisaient le charme du premier tome. L’évolution d’Andy peut diviser : plus mature, plus réfléchie… mais aussi plus indécise et moins mordante qu’avant. Des chapitres parfois trop longs qui oscillent entre passé et présent. #128520; Miranda, toujours aussi redoutable ? On attendait son grand retour avec impatience, et si elle reste une figure intimidante, elle apparaît finalement assez peu. Son ombre plane, mais son impact est moins percutant que dans Le Diable s’habille en Prada. #128218; Verdict : une lecture plaisante, mais… Si vous avez adoré le premier tome, vous prendrez plaisir à retrouver Andy et son univers. Mais ne vous attendez pas à une vengeance aussi féroce que le titre le laisse penser. Une suite agréable, mais qui manque un peu de piquant pour être aussi mémorable que l’original.

Le retour du Diable n'a pas été si marquant que ça, bien que pointu. Andrea et Emily travaillent ensemble sur un magazine de leur création, et le groupe de presse Elías Clark veut les racheter. Or, qui s'y trouve ? Miranda Priestly. Il en est hors de question pour Andrea, qui entend bien tourner définitivement la page sur le diable qui s'habille en Prada et en Hermès pour se consacrer à sa vie amoureuse. Je viens de résumer globalement tout ce qui se passe dans le livre, en omettant les détails, sinon ça ne sert à rien de l'ouvrir. J'en suis un peu déçue. J'adore l'autrice, son style et l'univers dans lequel elle m'emmène, que je ne connais pas du tout, mais j'ai l'impression d'avoir beaucoup lu pour pas grand-chose. Miranda n'est pas si présente que ça dans l'histoire et je dois dire que s'il y avait bien un personnage que je souhaitais revoir, c'était elle... C'est une suite un peu ratée, qui voulait surfer sur le succès du premier tome, dont on peut se passer, finalement.

En 2022 et 2023 on parlait d'un projet de suite au film culte de 2006 ni Meryl Streep et ni Anne Hathaway ne souhaitaient reprendre leurs rôles respectifs. Mais voilà qu'il y a peu on annonce une suite en production avec les deux actrices ainsi qu'Emily Blunt dans la suite. Dans ce roman second opus d'une trilogie on retrouve les personnages dix après. On va découvrir le parcours d'Andy et ce qu'elle a traversé depuis tout cette décennie, Miranda Prisley elle est absente de cette opus. Une suite en dessous du premier volet, on suit la vie d'Andy qui nous révèle quelques surprises mais on ne s'y attache guère même si l'héroïne nous avez manqué. Le personnage d'Emily est bourré de cliché. Une lecture distrayante mais un final trop prévisible.

4/5 – Parce que le contrat est rempli. Soyons honnêtes : Vengeance en Prada n’a rien d’un chef-d’œuvre littéraire. Il n’égale pas l’impact du premier tome, et encore moins celui du film culte qui l’a popularisé. C’est clairement un coup marketing, une suite pensée pour surfer sur le succès, retrouver des personnages emblématiques, et rallumer un brin de nostalgie. Et pourtant… j’ai passé un bon moment. J’attendais de ce roman ce que j’appelle un bon «#8239;livre de plage#8239;» : un récit divertissant, fluide, qui se lit vite, sans prise de tête, et qui me permet de prolonger l’univers du Diable s’habille en Prada le temps de quelques heures. De ce point de vue-là, le contrat est parfaitement rempli. Retrouver Andy, Emily, Miranda (évidemment), c’est un peu comme revoir d’anciennes connaissances. On peut critiquer le style, le scénario parfois convenu, les rebondissements attendus… mais le plaisir de lecture est là. C’est léger, parfois piquant, parfois attendrissant, et ça fait le job. Alors oui, j’ai mis 4/5. Non pas pour la qualité littéraire, mais pour le plaisir sincère que j’ai eu à replonger dans cet univers. Et parfois, c’est tout ce qu’on attend d’un livre.