Les salauds vont en enfer : Le livre de Frédéric Dard
Une cellule de prison. Deux hommes. L'un est un espion méfiant et peu bavard. L'autre, un policier en infiltration chargé de recueillir des confidences.
Impossible de savoir qui, de Hal ou Frank, est le flic ou le truand, mais entre eux s'instaure un jeu de dupes dans lequel la haine et l'amitié affleurent tour à tour. Jusqu'à ce qu'ils décident de s'évader. Que leur route croise celle de Dora. Et que leur cavale les conduise à trouver refuge tous les trois sur une île déserte où jalousie et suspicion leur feront vivre un véritable enfer...
Dans ce huis clos étouffant, Frédéric Dard sème le doute !
De (auteur) : Frédéric Dard
Avis Babelio
Hanniballecteur171
• Il y a 1 semaine
Coucou, aujourd'hui j'aimerais vous faire le retour du livre les salauds vont en enfer de Frédéric Dard qui est un roman noir intense et claustrophobe voici mon retour : Auteur : Frédéric Dard Date de publication : 1956 Genre : Roman noir / Pièce de théâtre adaptée en film Éditeur : Fleuve éditions le 5 juin 2025 L’auteur Frédéric Dard (1921#8209;2000) est un écrivain français prolifique. Connu pour sa série des San#8209;Antonio (plus de 170 volumes), il a aussi écrit de nombreux romans noirs et pièces de théâtre. Son style est marqué par l’argot, l’humour grinçant et une vision sombre de la société. RESUME Situation initiale : Deux prisonniers, Hal et Frank, partagent une cellule. L’un est un espion, l’autre un policier infiltré, mais chacun ignore l’identité réelle de l’autre. Élément perturbateur : Leur haine réciproque devient paradoxalement un lien fort. Péripéties : Ils s’évadent ensemble et rencontrent Dora, une femme qui bouleverse leur fragile équilibre. Climax : Sur une île isolée, la tension monte entre eux, révélant la violence de leur relation. Dénouement : Le roman illustre la maxime sartrienne « L’enfer, c’est les autres » : la méfiance et la haine mènent à la destruction. PERSONNAGES PRINCIPAUX Hal : prisonnier violent, soupçonné d’être un espion. Frank : compagnon de cellule, policier infiltré ou simple détenu ? Son identité reste ambiguë. Dora : jeune femme rencontrée après l’évasion, catalyseur des tensions. Le gardien : figure sadique, symbole de l’oppression carcérale. THEMES MAJEURS L’enfermement Prison physique : le huis clos carcéral crée une atmosphère oppressante. Prison psychologique : les personnages sont enfermés dans la méfiance, la haine et leurs propres obsessions. La duplicité et la méfiance On ne sait jamais qui dit vrai : espion ou policier infiltré, chacun joue un rôle. La suspicion permanente nourrit la tension dramatique. La haine comme lien Hal et Frank se détestent, mais cette haine devient paradoxalement une forme de fraternité. Dard montre que même la violence peut créer une relation indestructible. La fatalité et la destruction Les personnages semblent condamnés dès le départ. Le roman illustre une vision sombre de l’humanité : quoi qu’ils fassent, ils vont vers la perte. L’enfer, c’est les autres Inspiré de Sartre, ce thème traverse tout le récit. Les personnages se détruisent mutuellement, incapables de vivre ensemble ou de se faire confiance. La figure féminine perturbatrice Dora, rencontrée après l’évasion, vient bouleverser l’équilibre fragile entre les deux hommes. Elle incarne à la fois l’espoir d’un ailleurs et le catalyseur de la discorde. RESSENTI Un roman noir haletant et captivant ! Dès les premières pages, on est happé par l’atmosphère suffocante de la cellule où Hal et Frank s’affrontent. Le huis clos est d’une intensité rare : chaque réplique claque comme un coup de poing, chaque silence pèse comme une menace. On sent la tension monter, et on ne peut s’empêcher de tourner les pages pour savoir qui est vraiment qui. Un duel psychologique explosif La relation entre les deux prisonniers est fascinante. Ils se haïssent, se défient, mais cette haine devient une force qui les lie. Dard réussit à transformer une simple cellule en véritable champ de bataille psychologique. Une intrigue pleine de rebondissements L’évasion, la rencontre avec Dora, la fuite… tout s’enchaîne avec une intensité dramatique qui ne laisse aucun répit. On croit parfois voir une lueur d’espoir, mais la fatalité reprend toujours le dessus. Une œuvre théâtrale et cinématographique On comprend pourquoi ce roman a été adapté au théâtre et au cinéma : les dialogues sont ciselés, les scènes visuelles, et l’ambiance dramatique est digne des plus grands films noirs. En quelques mots Les salauds vont en enfer est une plongée brutale et passionnante dans les ténèbres de l’âme humaine. C’est un roman qui secoue, qui dérange, mais qui captive de bout en bout. En espérant ne pas avoir été trop long, merci de m'avoir lu. #lessalaudsvontenenfer #NetGalleyFrance
PatsyMonsoon
• Il y a 2 mois
Le livre débute avec l’annonce faite à un policier de sa mission périlleuse d’infiltration dans une prison, afin de soutirer des informations à son codétenu. La plus grosse partie du reste de l’histoire se déroule dans l’enceinte pénitentiaire ou Hal et Franck vont apprendre à se connaitre, à se méfier l’un de l’autre, à s’apprécier un peu parfois, à se battre, et vont monter leur plan d’évasion. Et tout le génie de l’auteur dans ce livre, est que l’on ne sait jamais qui est l’espion qui doit parler et qui est le policier. Et j’ai adoré ce tour de force. Une fois libres, ce n’est pas un spoiler, la fin du livre est tout aussi rocambolesque et surtout pleine de rebondissements. Les deux hommes vont croiser la route de la mystérieuse Dora qui fera tourner des têtes et les trois compères vont finir sur une île déserte ou le quotidien sera très rythmé. Comme dans la cellule, les sentiments oscilleront entre amour, haine, respect et suspicion. Qui est qui par rapport à qui ? Et comme tout cela va et peut bien se finir pour eux ? Telles sont les questions de ce roman aussi court qu’intense dans lequel il y a tout de même de la violence, beaucoup de suspense, de l’action et un peu d’amour. Je n’avais étrangement jamais lu de livre de Frédéric Dard mais j’ai adoré le style d’écriture et le rythme donné à l’histoire. Merci à Fleuve Noir d’avoir republié ce livre qui m’a permis de le découvrir et je vous le conseille. Cela m’a donné totalement envie de me plonger enfin dans les San Antonio cet été pour retrouver l’argot et la verve de ce grand auteur.
ludi33
• Il y a 4 mois
Un flic est envoyé en prison dans la même cellule qu'un espion. Son but, s'évader avec lui pour démasquer le réseau d'espionnage dont il fait partie. Roman noir de Frédéric Dard, ce récit développe un phrasé moins gouailleur, mais tout aussi efficace que la série des San Antonio, avec des phrases taillées au scalpel et un style plus sec, qui colle parfaitement à l'ambiance de cette cavale. On cherche pendant tout le roman à savoir qui, de Hal ou Fred est le flic et qui est l'espion, mais les indices que l'auteur nous a distillé sont plus là pour nous embrouiller qu'autre chose. L'histoire est simple, assez basique, mais d'une efficacité redoutable, porté par le talent de Frédéric Dard. On n'y retrouve pas l'humour qui habite l’œuvre phare de l'écrivain, juste une violence sourde, sous-jacente toujours prête à exploser. Sans être un chef-d’œuvre, ce roman fait une très bonne lecture dans la veine des romans noirs de l'époque. A découvrir.
Lalitote
• Il y a 4 mois
Avec Les salauds vont en enfer, Frédéric Dard nous entraîne dans un roman noir tendu, brut, sans fioritures. Loin des élucubrations comico-policières de San-Antonio, l’auteur explore ici une veine plus sombre, presque désespérée, où les identités se brouillent et la morale s’efface. Deux hommes dans une cellule : l’un est un espion, l’autre un flic infiltré. Mais lequel est lequel ? J’ai tourné les pages en essayant de déceler le moindre indice, de percer l’énigme — et je me suis fait balader, pour mon plus grand plaisir. Dard crée une ambiance suffocante, à la limite de l’oppressant. Le huis clos initial, ponctué de dialogues secs et nerveux, nous met immédiatement dans le bain. Puis vient l’évasion, la cavale, et l’entrée en scène d’une femme, Dora, aussi troublante que déstabilisante. À ce moment-là, j’ai senti le récit basculer : le suspense prend une autre tournure, plus psychologique, plus ambivalente. Le style est sec, direct, parfois rugueux, et si l’argot un peu daté m’a parfois freinée, il participe pleinement à l’ambiance tendue du récit. La violence y est sourde, latente, prête à jaillir. Dard ne vise pas la vraisemblance, mais l’efficacité : une tension dramatique constante, des rebondissements qui s’enchaînent avec la mécanique d’un cauchemar bien rôdé. Ce court roman noir tranche avec la verve exubérante des San-Antonio. Fini l’humour, place à une prose âpre, désabusée. Derrière l’action, Dard esquisse une critique sombre d’un monde où les salauds changent de camp selon l’angle de vue, et où justice et vengeance finissent par se confondre. Ce n’est peut-être pas un chef-d’œuvre, mais c’est un bon cru noir. J’en ressors un peu sonnée, comme après une course-poursuite haletante. Et surtout, avec cette drôle d’impression que dans cette histoire, les vrais salauds ne sont pas forcément ceux qu’on croyait. Bonne lecture !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Policiers & Thrillers , Thrillers
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- EAN
- 9782265158856
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 176
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- Dimensions
- 202 x 132 mm
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16,90 € Grand format 176 pages