Au pays des terres hautes : Le livre de Anselme Baud

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Anselme Baud, alpiniste et pionnier du ski extrême, né à Morzine en 1948, a multiplié les exploits et les premières avec comme seule devise " Tout ce qui est blanc se descend ".
Professeur à la légendaire ENSA, formant les guides en France, au Népal ou en Bolivie, il a skié sur des sommets mythiques et conduit ses clients à travers tous les continents. Il a la montagne dans la peau : son père, Jacques Baud, était l'un des initiateurs d'Avoriaz, et son beau-père, James Couttet, champion du monde de descente.
Anselme Baud livre ici le récit de ses plus grandes aventures, ses plus belles rencontres, ses pires frayeurs... Une vie faite de passion et de dangers, puisque la montagne lui a pris un fils, beaucoup d'amis aussi. En dépit des épreuves ou des drames, l'envoûtement des sommets enneigés reste intact, comme au premier jour.
Bienvenue aux pays des terres hautes.

" Ce livre est un roman d'amour. Celui que l'homme peut avoir conçu pour la montagne. " Le Courrier

" Un beau témoignage qui possède la force d'un cri d'amour. " Bruxelles Culture

Cet ouvrage a reçu le Grand Prix du pays du Mont-Blanc
Grand Prix du pays du Mont-Blanc - 2018

De (auteur) : Anselme Baud

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Tendanceslivres

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

« On ne vainc aucune montagne, on la gravit avec plus ou moins de brio, et parfois elle se montre accueillante, parfois au contraire elle rappelle tragiquement sa toute-puissance. Il n’y a là aucune cruauté, mais peut-être une représentation de la réalité face à nos croyances, à nos désirs, aux illusions que se forgent les hommes. La montagne est souveraine, imprévisible, magnifique, inhospitalière, infiniment précieuse, nécessaire, mortelle : elle est tout cela selon qui la regarde. Et les hommes qui l’aiment le savent au prix du deuil. » Ado, j’ai dévoré les livres Frison-Roche, pleuré sur la neige en deuil de Troyat et rêvé de hauts sommets. J’ai eu la chance de skier depuis ma plus tendre enfance et vivant au pied des Pyrénées, j’ai toujours été attirée par la montagne, randonnée, ski ou escalade faisant partie de mon quotidien … dans une toute autre mesure que celle d’Anselme Baud, mais la connaissance de la montagne m’a permis d’aborder ce livre avec beaucoup de facilité et de plaisir. Anselme Baud, guide de haute montagne, lui-même devenu formateur de guides a été un des pionniers du ski extrême. Partant du principe que «Tout ce qui est blanc se descend , il a dévalé des pentes mythiques à travers tous les continents. Dans ce livre, il nous fait partager ses aventures, des rencontres incroyables … de sacrées frayeurs dont certaines dramatiques mais surtout un environnement envoutant. En commençant ce livre, le côté « récit » me faisait un peu peur mais il n’y a rien d’ennuyeux ici. Ce n’est pas non plus une autobiographie linéaire et encore moins un récit catastrophe dans le genre « Everest » (j’y pense car le film est passé sur petit écran il y a peu) mais des séquences qui se dégustent petit à petit, des histoires heureuses ou malheureuses qui rappellent à ceux qui ne le savent pas que la dure réalité de la montagne fait très rapidement oublier la beauté du spectacle. J’ai aimé le réalisme ce livre, le côté anti-sensationnel, les anecdotes, le récit d’équipées anciennes, la découverte du ski extrême … bref, une belle découverte ! Merci à Babelio pour cet envoi.

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Apikrus

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

Anselme Baud, guide de montagne et professeur à l'Ecole Nationale de Ski et d'Alpinisme, témoigne de sa passion. Adepte de sensations fortes, il affiche sa devise : « Là où c'est blanc, je passe ». A lire son récit, elle semble aussi être : « Vivre plutôt qu'être en vie, ou bien mourir ! » (celle-ci est de moi #128521;). En haute montagne, le ski et l'escalade sont périlleux, et l'auteur rencontre souvent la mort : il apprend régulièrement celles d'amis, y échappe de peu lors d'une chute de pierres, et assiste à celle de son fils de 24 ans fauché par un sérac. Lorsqu'un rocher lui fracasse la mâchoire, il se 'console' en pensant n'avoir commis aucune erreur, qu'un aléa en est responsable. Mais son erreur n'est-elle pas de s'être exposé à de tels risques ? Le 1er mai 1994, Ayrton Senna a en tout cas négligé la première loi de Newton : « Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d'état. » L'auteur nous explique pourquoi il s'expose aux dangers de la montagne. Ce lieu et la manière dont il le parcourt ont forgé sa conception de la vie, et lui ont apporté une sagesse qu'il met en avant : « Grimper en haute montagne est une métaphore de la vie - complexe, rude, risquée, traversée de fulgurances et d'éblouissements, d'épreuves aussi, je le sais mieux que personne ». Il explique ne pas avoir eu le choix, avoir simplement suivi ses inclinations et ne pas le regretter : « C'est comme si le vertige m'aspirait à l'envers, un appel à aller voir plus haut ! » J'aime beaucoup cette citation d'Henri Bergson qu'Anselme Baud reprend en exergue : « Je ne vois qu'un moyen de savoir jusqu'où on peut aller, c'est de se mettre en route et de marcher ». Non initié à l'escalade, quelques passages m'ont paru un peu trop techniques. Mais cet ouvrage est très agréable à livre, à la fois récit d'aventure et exposé d'une philosophie de vie. • Merci à Babelio et aux éditions Kero !

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blandine5674

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 7 ans

S'il y a une a une catégorie d'hommes que j'ai toujours admiré ce sont les guides alpins et ce depuis que j’ai lu, ado, Frison-Roche. S'est ajouté Reinhold Messner et bien d'autres. Et maintenant Anselme Baud. Je les admire parce qu'ils se donnent les moyens pour pratiquer leurs rêves et leurs passions, pour la maîtrise d'eux-même, pour leur humilité, souvent pour leur simplicité et surtout pour leur côté surhomme avec leurs exploits qui semblent impossibles pour tout autre être humain. Je me souviens d'une femme de guide, qui pour remettre les choses à leur place a ajouté en riant : - Vas dormir dans un refuge de montagne et tu verras qu'avec l'odeur de leurs pieds tu les mettras moins sur un piédestal. Grâce à Masse critique, que je remercie, j'ai fait immersion dans l'univers d'un grand alpiniste et précurseur du ski extrême. On m'a même chuchoté à l'oreille, tandis que je mangeais dans un restau alors qu'il était assis à la table d'a côté, qu'il a descendu des couloirs que personnes d'autres n'est arrivé à refaire depuis 50 ans. A la lecture, je me suis imaginé qu'il est venu s'installer près de moi pour me raconter son amour de la montagne, son parcours de vie et de sportif, la plus grande douleur de sa vie, son admiration pour James Couttet (champion du monde de descente en 1938 à l'âge de 16 ans et son beau-père). J'ai particulièrement été sensible à son engagement auprès des sinistrés de l'avalanche de l'Everest de 2014. Les noms des montagnes et des alpinistes qu'il nomme ne me sont pas complètement inconnus, qu'en serait-il pour un autre lecteur ? Dans tous les cas, une belle rencontre avec un grand monsieur !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Actualités et Société , Reportage & Document
  • EAN
    9782266211772
  • Collection ou Série
    Aventure Humaine
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    264
  • Dimensions
    177 x 108 mm

L'auteur

Anselme Baud

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