Bénie soit Sixtine : Le livre de Maylis Adhémar

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Pour Sixtine, l'avenir était tout tracé. Enfance très pieuse dans une famille catholique traditionnelle, études d'histoire de l'art, un beau mariage : elle sera bientôt Mme Sue de La Garde, appelée à enfanter de nombreux héritiers... Dès la nuit de noces, Sixtine déchante.Mais elle est enceinte, et c'est tout ce qui compte.
Cependant, l'intégrisme de son époux polytechnicien, de sa belle-famille, pèse de tout son poids sur la jeune femme. Souffrir. Enfanter dans la douleur. Et se taire... Jusqu'à la tragédie. Comment s'émanciper de ce carcan mortifère? Sinon par un long et lumineux chemin de croix ?

De (auteur) : Maylis Adhémar

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Porté par une écriture sensible, voilà un roman original où s'entremêlent politique, convictions et sentiments. "
Aujourd'hui en France
" Un premier roman. Un coup de maître. "
Pleine Vie
" Le récit d'une émancipation féminine tout autant que la réappropriation de l'héritage familial. "|Virginie François
Le Monde des livres
" Un premier roman réussi sur le conditionnement social et la difficulté de s'en extraire. "
LiRE
" Lumineux roman d'émancipation. "|Amandine Schmitt
L'Obs
"Maylis Adhémar nous immerge avec talent dans ces milieux catholiques réactionnaires. "|Clémence Roux
Marie France
" Un récit convaincant, mené avec brio autour d'une héroïne attachante. "
Réforme
" Le récit sans caricature, à la plume précise, d'une émancipation douloureuse pour s'extraire d'un monde sectaire où règnent la haine et la misogynie. "
Télé Loisirs
" Très beau premier roman, touché par la grâce. "
La Dépêche du Midi
" Un magnifique plaidoyer pour la tolérance. "|Jean-Claude Vantroyen
Le Soir
" Un magnifique appel à la tolérance. "
La Voix du Nord
" Un tour de force littéraire. "
Midi libre

Avis Babelio

Meary

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J'ai croisé Bénie soit Sixtine deux fois ces derniers mois, la première fois en recommandation sur ce site, la seconde fois lorsque des extraits du téléfilm sont apparus sur mon feed Instagram. Peut-être était-ce un signe, sinon un clin d'œil, car cette lecture a été un vrai plaisir ! Sixtine, 19 ans, issue de la bourgeoisie rennaise, catholique, se marie à Pierre-Louis Sue de la Garde, très bon parti, très pieux, trop peut-être. Commence alors le calvaire de Sixtine: belle-famille passant aux cribles ses gestes, ses paroles, ses pensées, communauté omniprésente, mari choisissant tout pour elle. Alors un jour, Sixtine part. On entend souvent parler des cathos extrémistes, racistes, droitistes, surtout quand rentrent dans la conversation l'homosexualité, l'avortement, les autres religions, sans parfois réaliser le niveau d'endoctrinement et de pression communautaire subis. Sixtine nous plonge dans ce monde à part, un monde très huppé, très au-dessus des problèmes, très codifié, où la femme dépend des décisions de son mari, des femmes de son entourage, des heures de prières, des chapelets, des mots des confesseurs; où tout doit être parfait, sans pli, sans larme, sans déprime. Souffrir pour Dieu, pour les autres, sourire, se penser dans le vrai, là haut dans sa petite sphère dorée. Prison dorée devrait-on dire, dans laquelle Sixtine touche les bas-fonds, pressée par sa mère, sa belle-mère, les femmes de sa communauté. Où elle n'est ni libre de choisir le prénom de son fils, de refuser la visite de ses frères et sœurs de prière, de prendre une tisane favorisant l'accouchement, de donner la vie sans douleur, de parler même de ses craintes. Dieu reconnaîtra les Siens. Plongée dans les pensées d'une population d'extrême droite, xénophobe, homophobe, raciste, craignant la chute de la France, fille de l'église catholique. Pensées qui, à défaut de justifier, de valider, expriment les motivations de cette Milice allant jusqu'à tuer des gauchos, comme ils disent. Pensées que Sixtine partage sans vraiment les comprendre, enfermée dans sa petite maison bourgeoise, enceinte, entretenue. Puis Pierre-Louis disparaît. Et là, c'est le début de la renaissance. L'ultime débordement de sa belle-mère. Et Sixtine part. J'ai exulté, comme si c'était moi qui partait. Oui, Adhémar a réussi ce pari de me faire ressentir Sixtine, de m'aider à me confondre en elle. Et forcément j'ai adoré la partie où elle découvre l'indépendance, loin des règles, des chapelets à heures fixes, des pénitences exagérées, une indépendance qui ne renie pas sa foi, mais qui se fond en elle. Même si cette partie peut paraître extrême parfois (Sixtine passe des bourgeois coincés aux punks délurés, pourquoi pas). Un roman vraiment très intéressant, qui se lit tout seul, qui traite sans clichés et avec pudeur le renouveau d'une femme embrassant la foi avec confiance et amour. Une foi saine, comme elle devrait toujours le rester.

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Meary

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

J'ai croisé Bénie soit Sixtine deux fois ces derniers mois, la première fois en recommandation sur ce site, la seconde fois lorsque des extraits du téléfilm sont apparus sur mon feed Instagram. Peut-être était-ce un signe, sinon un clin d'œil, car cette lecture a été un vrai plaisir ! Sixtine, 19 ans, issue de la bourgeoisie rennaise, catholique, se marie à Pierre-Louis Sue de la Garde, très bon parti, très pieux, trop peut-être. Commence alors le calvaire de Sixtine: belle-famille passant aux cribles ses gestes, ses paroles, ses pensées, communauté omniprésente, mari choisissant tout pour elle. Alors un jour, Sixtine part. On entend souvent parler des cathos extrémistes, racistes, droitistes, surtout quand rentrent dans la conversation l'homosexualité, l'avortement, les autres religions, sans parfois réaliser le niveau d'endoctrinement et de pression communautaire subis. Sixtine nous plonge dans ce monde à part, un monde très huppé, très au-dessus des problèmes, très codifié, où la femme dépend des décisions de son mari, des femmes de son entourage, des heures de prières, des chapelets, des mots des confesseurs; où tout doit être parfait, sans pli, sans larme, sans déprime. Souffrir pour Dieu, pour les autres, sourire, se penser dans le vrai, là haut dans sa petite sphère dorée. Prison dorée devrait-on dire, dans laquelle Sixtine touche les bas-fonds, pressée par sa mère, sa belle-mère, les femmes de sa communauté. Où elle n'est ni libre de choisir le prénom de son fils, de refuser la visite de ses frères et sœurs de prière, de prendre une tisane favorisant l'accouchement, de donner la vie sans douleur, de parler même de ses craintes. Dieu reconnaîtra les Siens. Plongée dans les pensées d'une population d'extrême droite, xénophobe, homophobe, raciste, craignant la chute de la France, fille de l'église catholique. Pensées qui, à défaut de justifier, de valider, expriment les motivations de cette Milice allant jusqu'à tuer des gauchos, comme ils disent. Pensées que Sixtine partage sans vraiment les comprendre, enfermée dans sa petite maison bourgeoise, enceinte, entretenue. Puis Pierre-Louis disparaît. Et là, c'est le début de la renaissance. L'ultime débordement de sa belle-mère. Et Sixtine part. J'ai exulté, comme si c'était moi qui partait. Oui, Adhémar a réussi ce pari de me faire ressentir Sixtine, de m'aider à me confondre en elle. Et forcément j'ai adoré la partie où elle découvre l'indépendance, loin des règles, des chapelets à heures fixes, des pénitences exagérées, une indépendance qui ne renie pas sa foi, mais qui se fond en elle. Même si cette partie peut paraître extrême parfois (Sixtine passe des bourgeois coincés aux punks délurés, pourquoi pas). Un roman vraiment très intéressant, qui se lit tout seul, qui traite sans clichés et avec pudeur le renouveau d'une femme embrassant la foi avec confiance et amour. Une foi saine, comme elle devrait toujours le rester.

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Patrijob

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Sixtine a grandi dans une famille très traditionnaliste et suite à son mariage, entre dans un milieu plus extrême encore, pétri de bondieuserie, hostile au pape et à Vatican II. Des gens prêts à utiliser la violence pour imposer le respect de leur foi, persuadés d'être dans leur bon droit, de détenir la vérité, qui prétendent lutter contre Satan et ses suppôts en s'attaquant à ceux qui vivent un tant soit peu en marge de la société traditionnelle. Pour Sixtine, c'est une évidence jusqu'au jour où survient le drame... Surgit alors le doute, la remise en question et l'urgence de protéger l'enfant issu de cette union trop conventionnelle. Si j'ai bien compris qu'il doit être difficile de se libérer du carcan que représente une éducation strictement religieuse distillant une culpabilité étouffante, je n'ai pas pour autant suivi le parcours de la jeune femme avec intérêt ou compassion. J'espérais une réflexion plus profonde de sa part, à ce qu'elle ait de vraies explications avec sa famille, de vrais échanges de points de vue avec les jeunes qu'elle rencontre. Le personnage est resté inconsistant, balloté de toute part, sans véritable affirmation de soi. Je ne sais pas pourquoi j'ai lu ce récit en le situant dans les années '80, alors qu'il nous est contemporain. Sans doute parce qu'à l'époque les sectes et les catholiques ultra conservateurs se manifestaient plus souvent qu'aujourd'hui et faisaient plus d'adeptes. Bref, une lecture en demi-teinte, agréable à lire mais qui ne m'aura ni captivée, ni menée à la réflexion.

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Patrijob

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Sixtine a grandi dans une famille très traditionnaliste et suite à son mariage, entre dans un milieu plus extrême encore, pétri de bondieuserie, hostile au pape et à Vatican II. Des gens prêts à utiliser la violence pour imposer le respect de leur foi, persuadés d'être dans leur bon droit, de détenir la vérité, qui prétendent lutter contre Satan et ses suppôts en s'attaquant à ceux qui vivent un tant soit peu en marge de la société traditionnelle. Pour Sixtine, c'est une évidence jusqu'au jour où survient le drame... Surgit alors le doute, la remise en question et l'urgence de protéger l'enfant issu de cette union trop conventionnelle. Si j'ai bien compris qu'il doit être difficile de se libérer du carcan que représente une éducation strictement religieuse distillant une culpabilité étouffante, je n'ai pas pour autant suivi le parcours de la jeune femme avec intérêt ou compassion. J'espérais une réflexion plus profonde de sa part, à ce qu'elle ait de vraies explications avec sa famille, de vrais échanges de points de vue avec les jeunes qu'elle rencontre. Le personnage est resté inconsistant, balloté de toute part, sans véritable affirmation de soi. Je ne sais pas pourquoi j'ai lu ce récit en le situant dans les années '80, alors qu'il nous est contemporain. Sans doute parce qu'à l'époque les sectes et les catholiques ultra conservateurs se manifestaient plus souvent qu'aujourd'hui et faisaient plus d'adeptes. Bref, une lecture en demi-teinte, agréable à lire mais qui ne m'aura ni captivée, ni menée à la réflexion.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782266318884
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    320
  • Dimensions
    179 x 109 mm

L'auteur

Maylis Adhémar

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Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

8,70 € Poche 320 pages