Crime et châtiment : Le livre de Fedor Dostoievski

Numérique

12-21

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Été 1865, Saint-Pétersbourg. Écrasé par la pauvreté, le jeune Raskolnikov doit abandonner ses études. Arpentant la ville, désorienté, il se croit appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, fomente le meurtre de sa logeuse, une vieille usurière. Mais en réalisant ce " songe monstrueux ", il sombre : les conséquences de son acte le rongent. Jusqu'à ce qu'il finisse par se rendre et accepter la condamnation, seule voie de rédemption pour lui.
Œuvre majeure de la littérature russe, Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, Raskolnikov son témoin incarné. Écrivain de la conscience et du doute, Dostoïevski offre, avec cette plongée troublante dans la psyché d'un criminel, une vibrante réflexion sur la dualité de l'Homme, son mystère, et les possibles lueurs de son salut.

De (auteur) : Fedor Dostoievski
Traduit par : Victor Derely

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Expérience de lecture

Avis Babelio

flambinouille

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Bien plus qu’un livre, Dostoïevski nous plonge dans son univers. Si le but n’est pas de simplement lire un roman, Dostoïevski veut déranger, questionner, heurter. Les personnages détailler le plus précisément possible. Le personnage principal, l’antihéros qui nous fait nous remettre en question sur notre société. C’est l’image tourmentée de la société qu’il dépeint. Chaque personnage est important, est un monde. Chaque dialogue a son rôle dans le récit. Les questions qui y sont abordées sont: - « Qu’est-ce que la justice ? » - « Où se situe la frontière entre le bien et le mal ? » - « Peut-on transgresser la loi au nom d’un idéal ? » Pour moi, il est important voire primordial de lire ce livre, pour la culture littéraire mais aussi pour la remise en question. Il peut même nous pousser jusqu’à l’introspection.

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PotoWalat

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Mon premier Dostoïevski. J’avoue que ce ne fut pas la « révélation » que certain.e.s de mes proches ont vécue. Peut-être qu’avoir lu Crime et Châtiment juste après avoir refermé Les Misérables ne m’a pas aidé à plonger dans le cœur du roman : le combat de Raskolnikov avec lui-même, son rêve de grandeur confronté à sa condition de vulgaire criminel. J’y ai plus vu une étude de la société russe tsariste, et sur cet aspect, j’ai trouvé Les Misérables (sur la société française) bien plus « grand ». Il n’en demeure pas moins que j’ai eu grand plaisir à lire ce roman qui a malgré tout réussi à m’intéresser de bout en bout alors qu’il ne s’y passe pas grand-chose.

Freyja76

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Roman russe d'introspection psychologique du XIXe siècle. C'est long, lent, dense et très intéressant. Le roman explore de manière chirurgicale des thèmes tels que la moralité, la culpabilité, la rédemption et le conflit entre le bien et le mal. Dostoïevski examine les réalités sociales et économiques de la Russie du XIXe siècle, enrichissant le portrait de son personnage principal. La complexité de Raskolnikov et son évolution soulèvent des questions fondamentales sur la nature humaine et les motivations derrière nos actions.

paaulb03

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

Que c’est étrange d’être aussi fasciné par une histoire sans pour autant avoir pris de plaisir à la lire. Ce sentiment paradoxal est précisément celui que j'éprouve pour Crime et Chatiment. Ça me fait mal au cœur de mettre une note moyenne à un tel monument de la littérature mondiale. Mais je suis forcé de reconnaître que je n'ai jamais vraiment réussi à rentrer dans l'histoire ni à accrocher aux personnages, ce qui compromet malheureusement l'appréciation d'un livre qui se veut aussi introspectif que celui-ci. Néanmoins, le livres aborde des thèmes philosophiques que j'aime particulièrement: les débats moraux qui torturent l'âme de Raskolnikov ainsi que sa théorie sur les surhommes (qui n'est pas sans faire penser aux idées de Nietzche) ont le mérite de nous faire réfléchir et de nous questionner sur nos propres convictions, et c'est ce qui constitue la grande force du roman. Je suis convaincu que tous les hommes un tant soit peu intelligents ont un Raskolnikov en eux, et qu'ils se perdent dans ces débats infiniment complexes centrés sur la morale et la justice au point de remettre en question les notions de bien et de mal absolus. Raskolnikov est l'incarnation de ce tiraillement philosophique qui devait très certainement aussi travailler l'esprit de Dostoïevski (j'ai eu cette impression en lisant le livre qu'il a mis beaucoup de lui même dans ce personnage). Je trouve qu’il ne se passe pas grand chose sur l'ensemble des 700 pages, mais malgré l’ennui que j'ai pu ressentir tout au long de la lecture, j'ai eu cette impression d'avoir lu une grande œuvre, qui me restera longtemps en tête. D'une certaine manière, cette histoire et ce protagoniste m’ont vraiment percuté. Cet homme qui se fait progressivement ronger par sa culpabilité, cet amour si particulier et pourtant si fusionnel avec Sonia ainsi que le dénoumement de toute cette histoire, tout cela me fascine grandement. Je regrette juste que la forme soit si "indigeste".

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782823868500
  • Collection ou Série
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

L'auteur

Fedor Dostoievski

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