Croc-Blanc : Le livre de Jack London, Olivier Desvaux

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Le texte intégral de Croc Blanc de Jack London illustré, pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs !

Croc Blanc est né dans une meute vivant dans le grand nord, son père était un loup et sa mère mi-chien, mi-loup. Il est capturé par des indiens et il grandit sous la protection de son maître, Castor gris, qui lui enseigne la soumission. Croc blanc y apprend également la dure vie de chien de traîneau. Mais son destin bascule lorsque Castor Gris le vend à Beauty Smith, un maître violent qui veut gagner de l'argent en le faisant participer à des combats de chiens. Avec ce nouveau maître, Croc Blanc devient une bête sauvage. Heureusement, au cours d'un combat qui allait lui être fatal, il est racheté par Weadon Scott, son dernier maître, dont la patience lui permettra d'apprendre l'amitié avec les hommes.

De (auteur) : Jack London, Olivier Desvaux

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Leptitbret1

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Exceptionnel. On est littéralement transposé dans la peau de Croc-Blanc, ce chien-loup à qui il arrive de nombreuses aventures dans le froid du nord américain. On découvre la lumière, apprend à chasser et mange en même temps que lui. On est heureux quand il l'est et frissonne à ses côtés. Du grand art!

Cynthia_56

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Je redécouvre ce classique intemporel plus de 25 ans après ma première lecture et je suis toujours fascinée par ce récit d'une dureté implacable. La plume est facile à lire. Jack London décrit le grand Nord, ses paysages et ses règles, la façon dont vivent les indiens et les animaux. L'auteur ayant participé à la ruée vers l'or du Klondike, il aborde le sujet dans la 3ème partie du récit. On a un panorama assez large de la vie en Alaska. Quant au destin de Croc-Blanc, j'en ai parfois eu les larmes aux yeux et j'ai adoré la fin.

JBLM

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Bon, chef d'oeuvre ! Tout est excellent dans ce petit bouquin : l'histoire est passionnante, la morale sous-jacente complètement limpide, le cadre enthousiasmant. C'est bien simple, ça dépasse toutes mes attentes. Pour la petite histoire, dans ma famille, quand on était petits, avec mes frères et soeurs, on avait chacun notre film de référence qu'on aurait pu regarder indéfiniment tous les jours, et le mien, c'était « Croc-Blanc » de Randal Kleiser (1991). Alors certes, je me rends compte à présent que les différences avec le bouquin sont abyssales, au point que je ne peux pas dire que je connaissais déjà l'histoire en commençant ma lecture, mais le film m'aura au moins préparé à aimer le livre. Nous sommes à la fin du XIXème siècle. Déjà, vous commencez par suivre un traîneau poursuivi par une meute de loups affamés dans l'enfer glacial du Grand Nord, histoire de vous mettre dans l'ambiance. Maintenant, imaginez un roman de formation, version animale, où vous accompagneriez un loup de l'état sauvage à l'état domestique. Un jeune louveteau voit le jour dans une tanière de la forêt, et nous allons le suivre jusqu'à l'âge adulte dans ce milieu impitoyable du Grand Nord, à l'époque de la ruée vers l'or en Alaska à laquelle l'auteur a lui-même pris part. Tombé sous la domination des hommes, il va faire l'expérience des différents types de maîtres qui sont autant de nuances de l'humanité : le sévère Castor-Gris, le cruel Beauty Smith, le bien-aimé Weedon Scott. Face à chacun d'eux, c'est la perspective de l'animal que l'auteur cherche à rendre sensible, sans pour autant que les concepts invoqués, comme la justice ou la liberté, existent en tant que tels dans la psychologie de l'animal. Celui-ci ne fait que suivre ses instincts pour agir, et seul l'homme est en mesure d'y déceler une motivation plus profonde dont l'animal n'a pas conscience. On en veut par exemple pour preuve le choix du terme « dieux », autant si ce n'est plus souvent employé que le terme « hommes » pour désigner ces derniers : la divinité est un concept imperméable pour Croc-Blanc, mais son regard soumis et anxieux vis-à-vis des hommes correspond en effet à celui des hommes envers les forces surnaturelles dont ils ressentent l'autorité. Alors, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est une éducation au forceps qu'il nous est proposé de suivre. La loi, à défaut de pouvoir être inculquée par la raison ou la parole, est inculquée à coups de dent et à coups de trique ; on ne s'y soumet pas par adhésion, on s'y soumet par crainte. Pendant environ les deux-tiers du bouquin, Croc-Blanc essaie d'abord et avant tout de survivre dans un environnement où sa différence par rapport aux chiens de traîneau « classiques » fait de lui une victime toute désignée, et où rien ni personne ne se soucie de lui venir en aide. Pour passer du camp des proies au camp des prédateurs, il n'a pas le choix, il doit développer des compétences : vitesse, instinct, férocité, … Donc autant vous dire que si c'est un roman « feel-good » sur fond de « nature writing » que vous êtes venus chercher, avec des animaux béatement oisifs, tous amis entre eux, apparemment tous végétariens, mêmes les carnivores, vous risquez un bon gros traumatisme bien comme il faut. Les combats entre chiens, souvent à mort, succèdent aux périodes de famine, aux corrections infligées par les humains et aux travaux harassants. La vie, dans la forêt comme auprès des hommes, est une vie âpre en tous points qui transforme durablement le physique et le caractère de ceux qui parviennent à y survivre. La violence est le fil rouge constant de tout le roman. « Manger, ou être mangé. » Comment le corps de Croc-Blanc n'est-il toujours pas une loque informe au moment où Weedon Scott pose les yeux sur lui ? Il a réussi à s'adapter. C'est l'un des points majeurs de ce récit quasi exempt de dialogues : les animaux, comme les hommes, sont le produit de leur milieu. Croc-Blanc aurait pu laisser sa peau dans un nombre incalculable de péripéties ; parfois, il a eu de la chance ; le plus souvent, il avait tiré des leçons de ses malheurs antérieurs. le caractère du jeune loup change d'ailleurs en fonction du traitement que lui réservent ses maîtres successifs : il est dominé par la crainte avec Castor-Gris, par la haine avec Beauty Smith, par l'amour avec Weedon Scott. A travers ces étapes successives, c'est aussi une prise de recul sur l'humanité qui est proposée. On voit comment les hommes traitent leurs animaux, mais on voit aussi comment les hommes se traitent entre eux. Cependant, pas de morale « bisounours » pour autant : parfois, la vraie générosité, c'est casser la gueule de quelqu'un. Les hommes bons du roman peuvent se montrer menaçants aussi, ils ne sont pas obligatoirement des êtres apathiques pétris de sentiments angéliques et de non-violence. Egalement soumis à leur milieu, que ce soit sur un campement indien, sur un point d'escale des chercheurs d'or ou dans une prison américaine, les hommes deviennent eux aussi, à leur rythme, ce que la société les pousse à devenir. A plusieurs reprises, London insiste sur la manière hypothétique dont tel personnage, humain ou animal, aurait pu évoluer si telle épreuve, tel traitement, telle rencontre n'avait jamais eu lieu dans sa vie. On adhère ou pas à cette thèse, qui remet assez nettement en cause la réalité du libre-arbitre, et qui n'est pas sans rapport avec les opinions politiques de l'auteur, mais il faut admettre que sa démonstration est saisissante. Un excellent roman à tous points de vue, des aventures bien réalistes à hauteur de chien dans un univers impitoyable, ramené aux besoins primaires, qui révèlent le pire et le meilleur de l'humanité, où tout n'est que confrontation et rapports de force. On mesure en le refermant le confort énorme dans lequel nous vivons et qu'il s'agirait d'apprécier enfin à sa juste valeur, confort qui nous préserve de tellement de tracas, de souffrances et de choix déchirants.

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Snoopy37

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Roman pouvant être lu par des jeunes mais dont on ne comprend la portée que lorsque l'on est adulte. La vision de ce loup sur le monde reste très actuelle même si sa vision est censée être celle d'un animal. Roman vraiment bien écrit qui nous place vraiment à la place de ce loup. Nous avons mal avec lui, nous avons froid avec lui, nous avons faim avec lui. Même les longues descriptions des paysages contribuent à nous rapprocher de cet animal. Je regrette juste d'avoir reporté cette lecture aussi longtemps.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Enfants , Roman Enfant 8-12 ans
  • EAN
    9782700032260
  • Collection ou Série
    Lectures de toujours
  • Format
    Livre numérique
  • DRM
    Filigrame numérique

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7,49 € Numérique 183 pages