Délivre-nous du mal : Le livre de Chrystel Duchamp

Troisième roman de l'autrice et c'est encore une fois une super lecture, même si je pense avoir légèrement préféré "L'art du meurtre". Février 2018. Anaïs sollicite l'aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa sœur Esther à été enlevée. Sinon, pourquoi aurait-elle laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ? Les mois passent et, tandis que l'enquête s'enlise, d'autres jeunes femmes se volatilisent. Jusqu'à ce qu'un corps soit retrouvé pendu dans une usine désaffectée, le crâne rasé, la langue sectionnée. Puis une deuxième... Thomas sait désormais qu'un tueur en série sévit dans la région. Mais il ignore encore que ces cadavres ne sont que la partie immergée du plan machiavélique d'un individu avide de vengeance... J'ai retrouvé l'écriture de l'autrice qui est toujours aussi prenante et incisive. Pas de perte de temps ! Dès les premières pages nous sommes immergés dans l'intrigue. Ici, nous allons suivre deux enquêtes totalement différentes, mais qui bien sûr, sont liées de très près. Les pages défilent, ça se dévore et le suspense est au rendez-vous. Le personnage de Thomas, que j'ai d'ailleurs beaucoup aimé, va mener ces deux enquêtes mais également nous plonger dans son histoire personnelle qui m'a profondément touché. L'autrice, dans ce roman, a réussi à mélanger plusieurs thématiques ce qui a rendu le récit addictif, surprenant et terriblement bien construit. Un thriller engagé et ultra féministe, tout en étant poignant, cruel et complotiste. J'ai lu les derniers chapitres en apnée, dans l'attente et avec avidité. Vous vous en doutez, les deux enquêtes vont finir par se réunir en une seule et nous apporter un final magistrale et machiavélique. Impossible d'en connaître l'issue avant d'arriver à la fin ! Encore une excellente lecture écrite par une excellente autrice !

Pas le meilleur de ses ouvrages pour moi. Ayant lu récemment l'île des souvenirs et où tu seras reine, j'avais beaucoup trop d'attentes pour ce livre là. L'histoire est sympa, j'ai cependant ressentie quelques longueurs parfois. En revanche la fin est très bien faite. On comprend le motif de toute cette mascarade et c'est prenant. Il faut quand même s'accrocher lors de certaines descriptions toujours si bien détaillées qui pourraient heurter des personnes sensibles. Attention aux trigger warning ( violences sexuelles, psychologiques et physiques).

J'avais envie de lire un polar qui se passe dans ma région, Auvergne-Rhône-Alpes. J'ai été conquise par l'intrigue du début, les disparitions de ces jeunes filles. Mais j'avoue que dès la moitié du livre, c'est confus je trouve. J'ai décroché J'ai fini le livre mais mon sentiment reste mitigé. Bonne intigue de départ mais un dénouement un peu trop rocambolesque à mon goût.

Une nuit compliquée, un sommeil qui fuit, un thriller devrait résoudre le problème. Trois prologues, classique, tout cela va se recouper. Assez violent, normal, il faut appâter le lecteur. Ce n’est pas mauvais, ça fait le job, c’est tout compte fait un roman de gare, en l’occurrence un roman d’insomnie. Ce qui me gêne, la misandrie qui dessert le propos, la gratuité de certains discours, la volonté du toujours plus. Ce qui m’en restera, difficile à dire sans spoiler mais je me suis ensuite intéressée à des tableaux de Bosch et de Dali, à divers épisodes historiques etc. Bref, comme toujours, une lecture m’emmène souvent vers d’autres lieux et ouvre de nouveaux horizons.