Digressions : Le livre de Rosalind Brown

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Rentrée littéraire 2025

Avec ce premier roman à la manière de Virginia Woolf, Rosalind Brown nous plonge dans le quotidien d'une jeune étudiante d'Oxford confrontée à l'oeuvre de Shakespere. Un magnifique hommage à la lecture, aux pouvoirs de la littérature et aux représentations du désir.


Annabel est étudiante à Oxford. Par un froid dimanche d'hiver, elle doit rédiger pour le lendemain une dissertation sur les Sonnets de Shakespeare. Elle se lève à six heures, prépare son thé à la menthe, éteint son téléphone.
Pourtant, elle n'arrive pas à écrire : ses pensées s'écartent de son livre, elle commence à divaguer, des fantasmes naissent dans son esprit. Ses deux alter ego imaginaires, l'Érudit et le Séducteur, prennent vie. Reviennent enfin les souvenirs des moments passés avec Rich, son compagnon plus âgé qu'elle.

"Il est difficile de penser à un roman qui décrit plus précisément ce qui se passe lorsqu'un jeune esprit passionné s'assoit pour lire, apprendre et écrire." (The New York Times)


Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Laurence Kiefé.

De (auteur) : Rosalind Brown
Traduit par : Laurence Kiefé
Edité par : Dominique Bourgois

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Avis Babelio

EmilieJune

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Une étudiante d'Oxford, Annabel, passe la journée seule chez elle. Elle doit rendre un devoir sur les Sonnets de Shakespeare. Elle essaie de s'y mettre, puis s'interrompt. Plusieurs fois. Alors elle pense. Elle note. Elle digresse. Ce qu'elle lit, ce qu'elle ressent, ce qui lui échappe aussi. Un souvenir refait surface. Des présences prennent forme dans son esprit, peut-être réelles, peut-être imaginées. Elles la confrontent. À son désir. À sa manière de penser. À ce qu'elle tait. Le roman avance par fragments. Pas d'action, pas de révélation. Juste le fil discontinu d'une pensée prise dans la matière du quotidien. Une tasse de thé, une phrase soulignée, une lumière qui change. Ce que j'ai aimé, c'est que rien n'est spectaculaire et pourtant tout est exposé. Pas besoin d'accomplir pour que ça compte. Pas besoin d'écrire pour que ça pense. Il y a une intelligence douce, presque distraite, qui se déploie dans le flou. Ça m'a fait du bien de lire ça. Ce soupçon de fausse légèreté. De me dire que parfois, le détour, c'est le seul chemin. Et cette idée, simple mais puissante, que parfois, ce qu'on vit dans l'ombre vaut autant que ce qu'on montre. Un roman modeste et juste, dont la simplicité fait le charme.

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Mulder_Ivy

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Annabelle étudie à Oxford, c’est le weekend et elle doit absolument être rigoureuse pour rédiger son travail sur les Sonnets de Shakespear. A travers une description contemplative de sa journée nous découvrons les rituels qu’elle essaie de mettre en place, ses réflexions sur son travail, ses impressions de la vie universitaire, elle doit avancer mais tout est sujet à distraction, boire son thé, uriner, se promener, observer les autres étudiants par la fenêtre de sa chambre, laisser libre cours à ses fantasmes sexuels … Un court roman introspectif et sulfureux dans les pas de Virgina Woolf et d'Une chambre à soi, qui brosse le portrait d'une jeune étudiante d'Oxford en même temps qu'une réflexion sur la lecture. Bonne rentrée littéraire !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782259322560
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    227 x 145 mm

L'auteur

Rosalind Brown

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21,90 € Grand format 256 pages