Divergente - tome 3 Au-delà du mur : Le livre de Veronica Roth

Histoire: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Personnages: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Rythme: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Écriture: #127765;#127765;#127765;#127765;#127761; Dénouement: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; #77955;#128394; À l’image de Hunger Games, cette histoire dépeint une société segmentée en factions rigides, chacune avec ses codes et ses limites, illustrant avec finesse les failles d’un système censé assurer l’équilibre. La saga explore non seulement ces structures sociales oppressantes, mais aussi les tensions et les contradictions inhérentes à toute révolution. Les personnages sont complexes, souvent tiraillés entre loyauté et remise en question, ce qui donne au récit une belle profondeur psychologique. Le récit, bien rythmé, invite à réfléchir sur la nature du pouvoir, de l’identité et du changement. Une saga dystopique marquante, qui sait allier action, émotions et réflexion.

Tris et ses amis ont renversé les Erudits mais les sans-faction qui sont maintenant au pouvoir ne semble pas moins totalitaire. Si j'ai aimé les différentes relations des personnages, j'avoue que l'idée de s'éloigner de la ville de passer la barrière et découvrir pourquoi le monde qu'ils ont toujours connu a été crée ne m'a pas vraiment intéressé. Même si l'opposition des gênes déficients avec les autres étaient au cœur du récit je suis un peu passé à côté, la relation de Quatre et Tris qui s'effrite n'a pas capté mon intérêt non plus, mais à côté de ça j'ai bien aimé le final un peu explosif. Un sentiment mitigé pour cette saga que je ne retiendrais pas forcément.

Ce n’est pas faute d’avoir essayé, je n’ai pas pu sortir quoi que ce soit de constructif à chaud. Me revoilà donc près de trois mois après... toujours pas remise. #x1f609 Ah, elle en a du talent cette Veronica Roth ! À ce niveau-là ça tourne au sadisme sévère. Car oui, il faut un gros talent pour faire autant mal à un lecteur. Et là, c’est le sommet du talent. L’Insurrection m’avait déjà percutée, mais là, mon pauvre petit cœur est brisé en mille millions de petits morceaux. #x1f494 Ce dernier tome m’a achevée, de manière non littérale, mais achevée quand même. Oui, ce tome est magistral. Oui, l’autrice manie la plume avec perfection. Oui, je suis consciente que c’était probablement la fin "adaptée". Non, ça ne m’empêche pas de souhaiter de tout cœur la changer. La différence entre le cerveau et le cœur. Ce n’est pas réel. Ce n’est pas réel, se lamente mon cœur tel un Divergent dans son paysage des peurs. C’était bien écrit, chante mon cerveau. #x26a0LES PARTIES MASQUÉES CONTIENNENT DES SPOILERS MAJEURS DU LIVRE ENTIER, À VOS RISQUES ET PÉRILS (vous n’avez pas envie de vous spoiler :))#x26a0 [masquer] Car non, je ne peux pas accepter ça de bon cœur. Et oui, j’ai sérieusement envie d’écrabouiller deux-trois personnages. (OUI JE VOUS PARLE CALEB ET DAVID) Le chapitre cinquante ? J’étais à l’agonie. Mais le chapitre cinquante-et-un avec l’espoir, le "Je me demande si elle vit dans un meilleur monde à présent", l’innocence, puis le label de point de vue qui disparaît, Uriah trois chapitres plus tard, et l’épilogue ?!? Trop, c’est trop pour mon petit cœur. La dernière – et, je crois bien, première – fois que j’ai lu un livre où l’un de protagonistes mourait, j’étais incrédule, je ne m’imaginais pas que c’était possible avant ça. Cette fois je le savais avant de lire le livre et j’ai versé ma petite larme pour Tris. Encore un personnage préféré qui s’en va... et cette fois ça touche au top un. Les protagonistes, c’est vraiment pas mon truc mais Tris doit avoir un petit truc en plus, elle est Divergente par rapport aux autres je suppose. C’est un personnage auquel je me suis ÉNORMÉMENT attachée, même si je savais "la chose" depuis le début. Au total la bonne moitié de mes personnages préférés sont morts. Je dois avoir des mauvais goûts, ou alors c’est l’autrice qui fait exprès de m’attaquer. (Je reste sceptique quand au fait qu’on puisse "se réparer", comme dit Tobias.) [/masquer] Elle en a du talent Veronica. Elle me fait aimer un livre qui me fait saigner intérieurement. Elle en a du talent... Au-delà de ça, l’histoire a pris un tournant inattendu au-delà du mur. On découvre de nouveaux personnages... (pas toujours gentils...) de nouveaux lieux aussi. Et un nouveau point de vue ; la narration à la première personne en devient parfois confuse dans ma tête, quand je ne sais plus bien du côté de qui nous nous trouvons ; "Hein ? Mais pourquoi on parle de ses parents ?! Ils ne sont pas morts ?! Et pourquoi il y a écrit Tris au lieu de "je"... AH MAIS ON AVAIT CHANGÉ DE CHAPITRE !?!?"#x1f605 Une lecture qui vaut largement le détour, mais soyez préparés à une agonie émotionnelle lente et douloureuse !#x1f60a Et à ceux qui tenteront l’aventure ou l’ont déjà menée, comme le dit l’autrice dans les remerciements, Peter dans l’Insurection et Quatre dans Divergente : Be brave #x1f609

J’ai eu du mal avec ce tome. Je suis restée avec une impression de tristesse. Toutes ces vies perdues et pourquoi? Le thème d’une révolution est une répétition du tome deux et la fin est trop vite expédiée. Ce qui me dérange le plus c’est que l’on est pas optimiste à la fin. On ne ressent que la douleur, la tristesse et le ressentiment des personnages et ce sont eux qui doivent tout reconstruire. On peut dire que je suis restée sur ma fin.