Guerrière : Le livre de Cécile Alix

Cécile Alix nous plonge dans un univers dont les médias parlent peu : les enfants soldats. Le sujet est très intéressant, mais forcément très dur. Il faut avoir le cœur bien accroché. Un livre très descriptif, où il y a peu de dialogues. A réserver aux bons lecteurs.

Attention roman coup de poing. Nekeli et son frère jumeau Soulaï vivent dans un petit village africain en tout insouciance. Jusqu'au jour où des soldats déciment leur village et ses habitants et enrôlent les enfants pour en faire des enfants soldats. Nekeli est la seule fille qui va rejoindre le rang des garçons pour devenir un soldat. On découvre au fil des pages ces enfances volées et brisées, leurs conditions de vie et de survie, la violence au quotidien. On s'attache à Nekeli, à sa rage de vivre et de s'échapper de là. La route sera longue pour ces enfants avant de voir certains s'enfuir de l'horreur. Un roman coup de poing qui ne peut laisser indifférent et qui prend aux tripes.

L'histoire parle de deux enfants qui deviennent soldats et qui vont tuer des personnes comme si c'était des animaux. Les deux enfants s'appellent Soulai et Nekeli . Ce que j'en pense: Ce qui m'a fait sourire : Quand Nekeli a réussi à s'enfuir et qu' elle va reprendre sa liberté . Ce qui m'a émue : C'est quand sa famille a été tuée devant ses yeux et qu' elle es devenue esclave tout comme son frère . Ce qui m' a surprise : C'est quand ils se sont fait arracher la chair de leur dos et qu'ils étaient entrain de souffrir . Ce qui m'a déçue : J'ai trouvé quelques épisodes était un peu ennuyeux . Mon avis: C'est un livre très bien mais très triste. Je le conseille car on apprend plein de choses mais pour les personnes sensibles c'est dur à lire . signature : H

Roman puissant qui se lit d’une traite. L’héroïne, Nekeli, vivait heureuse avec son frère jumeau, loin de tout dans son village. Jusqu’au jour où des rebelles massacrèrent ses proches et l’enlevèrent avec son frère pour faire d’eux des enfants-soldats. Cécile Alix a créé une langue très poétique qui nous permet de découvrir un monde de violence au travers des yeux de Nekeli. L’autrice a su inventer les mots de son héroïne pour décrire des situations, des actes, des objets pour lesquels l’enfant n’avait pas de mots. Le roman est à la fois dévastateur de par sa puissance d’évocation et la violence qu’il suggère ou décrit et extrêmement beau de part sa forme et la note d’espoir qu’offre la fin.