Je veux être futile à la France : Le livre de François Morel
" Auditeur assidu, attentif écouteur, ponctuel allocutaire, je t'imagine. Dans ta voiture ou ta salle de bains, dans ton lit ou ta cuisine, je te suppose. Tu prêtes l'oreille et tu t'interroges : "De quoi va-t-il nous parler cette semaine ?"
Oui, car c'est la question que se pose chaque vendredi matin la France branchée sur France Inter. "Comment va-t-il nous faire réfléchir en nous amusant ? Comment va-t-il nous émouvoir en nous bousculant ?"
Voici résumées les interrogations de la France la plus sagace, la plus éveillée, la plus dégourdie. "
Caustique, cinglant, émouvant, François Morel nous offre ici une compilation de chroniques, véritable antidote à la morosité ambiante.
Préface de Jean Rochefort
" Les causeries de François Morel font notre bonheur. Rassemblées en volume, elles sont plus délectables encore. "
Jérôme Garcin – L'Obs
De (auteur) : François Morel
Préface de : Jean Rochefort
Expérience de lecture
Avis Babelio
Newta
• Il y a 9 ans
Très drôle et agréable à lire, ce recueil de critiques radiophoniques de François Morel est une gourmandise à déguster par-ci par-là pour sourire de temps en temps !
Bazart
• Il y a 10 ans
Caustique, cinglant, émouvant, François Morel, à la fois comédien, metteur en scène, chanteur et chroniqueur de radio, Francois Morel n'a peut etre jamais été aussi populaire et acclamé qu'actuellement. L'ensemble des écrits de Morel, au théâtre ou à la radio est empreint d'une humanité et d'une générosité qui nous touche et nous enchante. Pour prolonger ces bonnes impressions de départ, je me suis récemment plongé dans son livre " Je veux être utile à la France", recueil de chroniques qu'il nous offrait chaque vendredi matin sur France Inter, et comme je n'écoute pas la radio, j'ai pu me rattraper et j'ai apprécié à sa juste valeur la façon dont Morel réussit à assaisonner l'actualité pour le bonheur de ses auditeurs et de ses lecteurs. Cette compilation de chroniques est un véritable antidote à la morosité ambiante. La particularité de la plume de Morel, c'est certainement cette poésie qui ne dit pas son nom, cette mélancolie amusée, et que l'on retrouve à chacune des pages, et qui contrairement à la plupart des chroniques sur l'actualité de ses compères (Guillon, Aram...) restent assez intemporelles et toutes aussi savoureuses les unes que les autres. L'ensemble, parfois drôle, souvent tendre, touche férocement et forcément au coeur. Je veux être futile à la France, recouvre l'intégralité de ses chroniques radio auxquelles s'ajoutent des textes inédits (la moitié du livre), et on est forcément frappé par sa justesse de trait, son amour de la langue française, et sa capacité avec presque rien à émouvoir,et réussir à faire sourire et surprendre dans la même phrase. Quelques clins d'oeil à l'actualité, bien sûr, mais on décèle aussi ici et là une volonté de nous emmener ailleurs, de sortir du quotidien dans ces chroniques toutes plus réussies les unes que les autres: drôles, tendres, caustiques ou cinglantes, il y en a pour tous les goûts mais toujours avec cette humanité extrême dont Français Morel sait faire preuve. Dans la préface de ce volume, François Morel est tendrement décrit par Jean Rochefort comme un "Christ gauchiste camouflé en dadais", le comparant aussi à un Molière d'aujourd'hui. Et on comprend largement ce que l'immense comédien veut dire : que Morel disserte sur l'adoption par les couples homosexuels, de la disparition du terme Mademoiselle qu'il imagine le quotidien de Jacques Chirac aujourd'hui ou qu'il disserte sur la tarte au citron déstructurée, lire du François Morel, c'est comme l'écouter- sans l'intonation évidemment-, un vrai bonheur!!
gill
• Il y a 10 ans
La chronique est un exercice difficile. Les plus grands s'y sont essayés. Alphonse Allais, se jouant du langage, poussant la logique jusqu'à l'absurde, y a triomphé. Marcel Aymé, en son temps, a semé, dans "Marianne", de sa verve et de son ironie. Ils sont nombreux qui, tels Alain-Fournier, Guillaume Apollinaire, Georges Courteline, Octave Mirbeau, François Mauriac et Jules Valles ont ouvert la voie. Plus récemment, et peut-être plus modestement, de nouvelles plumes sont apparues. Pierre Dac fut sûrement le premier de cette nouvelle génération. Il traça la voie pour qu'apparaissent Jean Amadou, Philippe Bouvard, Delfeil de Ton, Pierre Desproges, Jean Dutourd, René Goscinny, Philippe Meyer et bien d'autres... François Morel a l'élégance de n'être, dans l'exercice de ses chroniques, presque jamais vindicatif. Tout au plus s'y montre-t-il parfois moqueur ou piquant. Cependant que sa prose n'en est pas moins efficace, l'ironie dont il teinte ses portraits n'est jamais blessante, ni vulgaire. Dans la préface de ce volume, François Morel est tendrement décrit par Jean Rochefort comme un "Christ gauchiste camouflé en dadais". Et le même Jean Rochefort, dit aussi de lui que, si on lui en laisse le temps, il joue Molière comme Molière jouait Molière. Peut-on imaginer meilleur compliment dans la bouche d'un véritable comédien qui pour finir se réclame d'un vague cousinage avec ce ruralo-prolo-gauchiste. Tout, dans ce volume, n'est pas flamboyant. Certaines chroniques sont en retrait. Mais l'ensemble, parfois drôle, parfois tendre, triste ou idiot, provoque rire, approbation ou agacement. Le passage à l'écrit de ces petits textes du vendredi matin ne vient pas les abimer. Ils sont d'une facture trop littéraire pour cela. En cela, François Morel se démarque de beaucoup de ses collègues contemporains qui, j'en ai bien peur, ne passeront pas l'hiver. Il est plus proche d'un Philippe Meyer que d'un Stéphane Guillon ou d'un Guy Carlier. Au final, ce livre est réjouissant et vivant comme un vendredi matin sur France-Inter....
BVIALLET
• Il y a 11 ans
François Morel, révélé par les « Deschiens », acteur de cinéma et de théâtre, metteur en scène, chanteur et écrivain couvert d'honneurs (Prix Alphone Allais 2012, Prix Raymond Devos 2013, Nomination aux Molières 2014...) aime Sempé et Stéphane Guillon. Ses chanteurs favoris sont Trenet, Brassens, Moustaki, Barbara et Higelin. Et ses faveurs politiques vont à Jean-Luc Mélenchon et à Stéphane Hessel. On comprend pourquoi Jean Rochefort le traite de ruralo-prolo-gaucho un peu ringard dans sa très aimable préface. Son livre, « Je veux être futile à la France » est la simple retranscription/compilation des chroniques qu'il donna chaque vendredi matin sur France Inter de 2011 à 2013 plus quelques inédits pour faire le compte. En dehors du côté trivialement commercial de cette édition, on ne voit pas bien quel intérêt littéraire peut se cacher dans ces textes manifestement écrits sur un coin de table et qui ont déjà vieilli car trop axés sur l'actualité vue par le petit bout de la lorgnette, le fait divers, le micro-évènement aussi vite connu qu'oublié... Un brin taquin, un tantinet Jean de la Lune, amusant, léger, futile (sans doute le meilleur adjectif pour le décrire), Morel ne cache pas ses sympathies de gauche. Il amuse la galerie et reste bien conforme à la pensée dominante. Il est autant le gentil que Guillon est le méchant idiot utile de nos médias abrutissants. Au bout du compte, ces petits textes restent assez inégaux, plus souvent laborieux que franchement géniaux, parfois poétiques mais souvent lourdingues. Avec Morel, amuseur ni rebelle ni moraliste, on patauge plus souvent dans la guimauve que dans le vitriol et c'est bien dommage. N'est pas Coluche ou Desproges qui veut...
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782266249416
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 288
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- Dimensions
- 178 x 109 mm
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7,40 € Poche 288 pages